Chapitre 56 "Mise au point"

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"La mafia irlandaise à totalement disparu d'après les autorités irlandaise"

"First the hospital, now the mafia? Who are the real enemies of the Irish?"

"¡No es de creer! ¡El colapso de una de las mayores mafias!" (C'est à ne pas y croire ! L'effondrement d'une des plus grande mafia !)

"Manche Leute denken an einen Putsch der amerikanischen Mafia? Ist dies eine Möglichkeit?" (Certains pensent à un coup de la mafia américaine ? Est-ce une possibilité ?)

"Scoppierà una guerra? Vi terremo aggiornati su RAI UNO, subito il singolo di successo: Easy On Me di Adele" (Une guerre va-t-elle se déclencher ? Nous vous tenons au courant sur RAI UNO, tout de suite le single qui fait carton : Easy On Me de Adele)

Il caresse sa lèvre inférieure de son index, l'écrasant légèrement sous son touché, ses bagues toujours fidèle sur ses doigts, ses tatouages remontant ses articulations.

Cet homme me cache tellement de choses, et ça ne me dérange même pas plus que ça.

"Un rapport général ?" Demande Vassili.

Calogero se lève, étant le premier à commencer son récit.

"Les prostitués arrivent toujours dans de bonnes conditions et sont pris en charge. Cependant nos clients se plaignent de leurs conditions physiques pas "assez à leurs goûts" apparemment"

Je le regarde en arquant un sourcil. De quoi il parle ?

"Développe ?"

C'est au tour de Paloma de prendre la parole, Natsuki étant concentré à jouer avec son katana.

"Ce qu'il essaye de dire c'est que nos clients demandent à ce que les filles fassent de la chirurgie, leurs corps ne convient pas à leurs envies"

"Mae tu peux pas le faire ?" Demande Dario.

"Je suis médecin pas chirurgienne et encore moins esthétique, puis je suis contre ce genre de pratique. J'accepte que quand c'est dû à des problèmes physiques"

"Merci mi amor, il est hors de question que les filles se fassent retouchées, elles sont déjà assez secouées comme ça" Reprend Calogero.

"Elles sont déjà chanceuses de faire partie de votre trafic, des petites retouches vont pas les tuer" Intervient Ilario.

"T'as envie de te faire rétrécir le vagin juste pour des pervers toi ? T'en as aucune idée parce que tu penses qu'avec ta bite" S'énerve Nova.

"Ça suffit, on se calme" Intervient Tyron.

"Il n'y a pas de solutions ?"

"On va proposer aux filles, celles qui voudront pourront mais on n'en forcera aucune" Répond Calogero.

"Cependant ça aura forcément un coût, on peut couvrir les frais ? L'agence immobilière rapporte ?"

Je sais désormais que c'est une façon de parler, l'agence immobilière étant un moyen de blanchissement d'argent depuis le début. Vassili secoue la tête.

"Nous ne vendons pas assez de terrains pour l'argent qui rentre. On va devoir investir dans un autre business mais on y réfléchit encore. Il va falloir s'en passer"

"Et mon trafic ?"

Shooter porte enfin son attention vers moi. Je le regarde de travers.

C'est hors de question.

"Mae ?" Demande Cristiano.

"Ça va pas la tête ? J'ai jamais fait ça et je le ferais jamais"

"À quoi tu nous sers si tu peux même pas nous sortir de la merde ?"

"Ta gueule" Intervient Nova.

Cristiano lui fait un doigt d'honneur.

"Très bien. J'accepte mais à une condition"

Shooter arque un sourcil attendant que je continue, n'étant pas étonné que j'impose encore et toujours des conditions.

"Je veux bien faire une chirurgie esthétique pour la poitrine et le fessier mais rien d'autre et seulement pour celles qui sont volontaires"

"Je veux leur consentement sur papier, et je veux me concerter avec elles avant"

Shooter esquisse un sourire.

"Chérie, tu sais combien de prostitués nous avons ? Beaucoup trop pour que tu les prennes en entretien une par une" Continue Natsuki.

"Leur consentement sur papier dans ce cas, et je ne veux pas d'intimidation"

Calogero se rassoit, fière d'avoir gagné le mini débat. C'est au tour de Tyron de se lever.

"Je ne vais pas m'étaler sur le sujet, le trafic va très bien. Les hommes des douanes respectent les contrats"

"Aucune perturbation malgré l'attaque en Irlande ?"

"Aucune, on nous soupçonne d'avoir mené l'attaque mais ce n'est que des rumeurs pour le moment"

Il se rassoit, c'est Dario qui se lève.

"Je continue le marché avec l'entreprise de sucettes pour gosses, personne nous a démasqués pour l'instant, l'idéal serait d'avoir des hommes où nous livrons pour pas se faire cramer mais ça rendrait mes cachettes moins excitantes"

"J'essaye de prendre une industrie pharmaceutique dans New York près de l'hôpital de la toubib, on pourrait produire la drogue tranquillement là-bas et l'exporter plus facilement avec leurs camions de livraisons qu'on détournerait légèrement de leurs itinéraires"

"Par contre il y a un sal rat de politicien de merde qui essaye de légaliser la méth, il semble assez convaincant dans ses propos, c'est pas bon pour nos affaires"

"Ça n'arrivera pas, nous ne sommes pas les seuls mafieux du territoire, un petit cartel s'occupera de l'abattre" Intervient Flavio.

"50, c'est le nombre de cartels qui se sont faits incarcérés par ce fils de pute et je parle pas de personnes mais bien de cartels plus influants les uns que les autres"

"Je sais pas c'est qui ce mec, mais il en impose"

"Finley Stanford, 37 ans, gosse de riche pour rester polie, ses parents gèrent le plus grand tribunal de la ville, pas étonnant qu'ils trouvent des arguments en béton" Intervient Hacker en tapant sur les touches de son clavier.

"Ce mec est intouchable, il a été l'objet de plusieurs plaintes, meurtre, torture, kidnapping, et j'en passe. C'est à ne pas y croire, un homme politique avec un casier judiciaire très coloré"

"Développe"

"Il s'en sort toujours indemne, sûrement grâce à l'influence de ses parents, il n'a jamais fait de taule et à étudier dans des écoles prestigieuses ! L'enculé c'est l'école où je voulais aller avant que vous me kidnappiez"

Il tourne sur sa chaise en finissant sa phrase, nous regardant blasé, m'arrachant un sourire.

"Tu as d'autres choses plus intéressantes à nous dire ?"

"À part qu'il est intouchable et que si vous vous frottez à lui vous pouvez dire adieu à la mafia, non"

Vassili est tendu, Shooter reste impassible, il ne faut pas être ingénieur pour comprendre que tous les trafiquants de drogue baignent dans la merde à cause de ce Finley Stanford.

"Estimez vous chanceux qu'il s'intéresse juste à la drogue et pas à la mafia"

Cristiano se lève et attrape Hacker par le col de son sweat-shirt, amusant ce dernier.

"On est sensible ?"

"Ferme ta gueule ça me fait pas rire. Nous on reste pas derrière un putain d'écran"

"Vous devriez, ça sent pas bon c't'histoire"

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant