Red Dagger

Chapitre 22 "Sarcasme"

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Je sors de la voiture en même temps que le chef, il monte jusqu'au rez-de-chaussée, son frère et sa sœur est assise sur les canapés du salon, impatient.

Arto se lève, m'admirant de bas en haut.

"C'est qui cette bombe que tu nous ramènes là ?"

Le parrain se tourne vers moi.

"Dans mon bureau"

"Même pas ça partage, je retiens"

"C'est Mae abrutie !" intervient Ornella.

Je rejoins le bureau du chef en l'attendant, j'ai fait ce qui me semblait le plus juste durant ce dîner, ils n'avaient pas l'air mécontent de cette soirée bien au contraire.

La porte du bureau s'ouvre, claquant sur le mur puis se referme dans la foulée, le chef retire sa chemise, son corps transpirant, je ne peux m'empêcher de regarder ses abdos saillants.

Je n'avais jamais vu d'abdos en vrai, je ne m'en plaignais pas, mais là. Je me fais violente en me retenant de les toucher, le chef s'approche de moi, son doigt sous mon menton, relevant ma tête.

"Mes yeux sont plus hauts"

"Ravie de l'apprendre"

Il esquisse un sourire, amusé, ses lèvres à quelques centimètres des miennes, je ferme les yeux, attendant qu'il franchisse le pas, son souffle s'abat sur mes lèvres, un petit rire étouffé.

Je m'attends à ce qu'il s'en aille, mais ses mains entourent l'arrière de mes cuisses, me soulevant contre lui, il m'emmène derrière une porte en refermant derrière lui, à clé.

Je descends de son torse, regardant autour de nous, c'est une salle de bain, je le regarde, perdu. Il se déshabille, dévoilant la totalité de ses tatouages.

"Qu'est-ce que vous faites ?"

Il se rapproche de moi.

"Je pense qu'à ce niveau, on a plus besoin de ce genre de formalités, n'est-ce pas mon ange ?"

J'alterne mes yeux entre ses abdos et ses yeux, l'amusant. Il glisse son doigt lentement le long de mon décolletée, ma respiration haletante, je le regarde faire en me retenant de gémir.

Il s'approche de mon oreille.

"Tu peux faire autant de bruit que tu veux, les pièces sont insonorisées dans toute la maison"

Il dépose ses lèvres dans mon cou.

"N'importe où, n'importe quand"

Je serre mes cuisses en l'écoutant chuchoté, son souffle chaud s'abattent sur ma peau. Il remonte sur mon oreille en l'embrassant, il tire sur le haut des manches de ma robe, cette dernière glissant petit à petit le long de mes bras.

Sa bouche descend sur ma poitrine, m'arrachant un gémissement, sa langue chatouille l'extrémité de mon sein gauche, ses mains descendent sur ma robe, rejoignant le sol avec mon bas.

Je me retrouve nu devant le parrain de la mafia américaine, complètement à sa merci, son regard s'attarde sur ma ceinture de jarretière, le couteau tombe dans un bruit sourd au sol.

"Si prévisible"

Il détache la ceinture sur ma cuisse en continuant de s'occuper de ma poitrine, frôlant mon intimité avec son bras, il lève son regard vers moi, son œil marron fixe mon visage intensément.

Je vais me liquéfier sur place, cet homme respire la puissance, l'interdit, l'intimidation tout autant que le sexe, le désir, le paroxysme de l'orgasme.