Chapitre 58 "Mexique"

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POV : Shooter - Parrain

"Il nous faut une nouvelle chaîne d'hôtellerie, cela pourrait justifier la croissance du chiffre d'affaires grâce à la nouveauté" Propose Valentina.

"Un hôtel ? C'est trop classique, il faut investir dans bien plus gros, surtout avec vos revenus, c'est du jamais-vu" Intervient Iris, l'avocate de la mafia.

"Puisque vous aimez tout ce qui est tape-à-l'œil et avoir le contrôle sur tout. Pourquoi ne pas racheter tout ce qui est achetable ?"

"Les banques, les centres commerciaux, les hôpitaux, les cabinets dentaires, les hôtels, les agences de voyages et j'en passe"

"Vous aurez le monopole sur New York et l'argent sera blanchi bien plus efficacement. Créer une compagnie attirait l'œil sur nous, le mieux et de se disperser dans l'ombre et prendre par surprise. Il n'y a rien de plus terrifiant que savoir l'ennemi absolument partout, y compris l'endroit où on va faire ses courses"

"Racheter tous ces établissements va faire du bruit et attirer l'attention, en particulier celle de Stanford, ce n'est pas vraiment le moment" Continue Vassili.

"Créer une compagnie d'hôtellerie qui cartonne dès son lancement avec des chiffres exorbitant c'est mieux peut-être ?"

Vassili plisse les lèvres, Iris n'est pas notre avocate pour rien, elle excelle dans tout ce qu'elle fait, la savoir dans nos rangs avec l'existence de ce Stanford est plutôt rassurant, même si je doute qu'elle lui tienne tête, c'est déjà ça.

"On va faire ça, j'enverrais des hommes d'affaires racheter les établissements"

"Je sais que vous craignez ce Stanford mais ses arguments convainquent de plus en plus de politiciens, j'attends votre feu vert pour agir, mais le plus tôt sera le mieux, pour nous tous"

La porte s'ouvre brusquement, nous interpellant, un gamin entre avec un petit calibre braqué sur ma femme suivi de Tyron, j'alterne mon regard sur chacun d'entre eux, les sourcils froncés d'incompréhension et d'énervement.

"Sortez tous sauf le boss !" Cri le gamin en s'arrachant les poumons.

"Sortez" Dis-je calmement, faisant presque perdre l'assurance du petit.

Ils sortent tous, contournant le gamin, ce dernier s'approche de moi, me menaçant avec Mae, Tyron referme la porte et s'approche du bureau en croisant les bras, ses dents attaquant ses lèvres nerveusement.

Tu fais bien de stresser Tyron, crois-moi.

Je déteste les prises d'otages et il le sait.

Et encore plus quand c'est ma petite femme terrifiée qui ne cesse de pleurer en joug.

Je m'assois dans ma chaise qui semble beaucoup moins confortable qu'il y a quelques secondes, regardant le gamin en arquant un sourcil.

"Qu'est-ce je peux pour toi gamin ?"

"Toi ! Il regarde Tyron. Explique-lui"

Il tremble tellement qu'il n'arrive pas à s'exprimer, c'est presque mignon si ce n'est autant irritant. Je tourne mon attention vers Tyron qui regarde de travers quelques secondes le gamin pour ne pas que ce dernier presse la détente.

Non loin l'envie d'envoyer un adolescent sous terre aujourd'hui, mais si l'occasion se présente, je ne fais pas dans la charité.

"Son père dirigeait le trafic de cigare dont on s'est emparé au Mexique, il a été tué par nos hommes"

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant