Chapitre 93 "Rentrons, il commence à pleuvoir"

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Une conversation. Deux doigts qui caressent son clitoris, son dos tordu de plaisir, ses seins pointant.

Elle est nue, sur les draps.

Elle savait très bien que je viendrais, est-ce que je vais m'occuper de son cas ?

Que du sexe doux.

Tout l'excite et remplit son cœur d'adrénaline, c'est ce qui me plaisait chez elle avant que ça en devienne un danger. Ses gémissements étouffés me font sortir de mes pensées.

« Besoin d'aide ? »

Elle se redresse d'un coup, ne m'ayant pas entendu arriver à cause de ses soupirs bruyants. Je m'approche d'elle en ignorant sa chatte encore mouillée et sa poitrine durcie.

"Je t'avais pas entendu arriver"

"Je peux savoir ce que tu fais ?"

"Je profite"

"Et ça ?"

Je lui montre ce qui lui sert de rythme cardiaque, elle soupire en se rallongeant, faisant bouger sa poitrine sous mes yeux, je mords l'intérieur de ma joue pour ne pas céder.

Même regarder du porno ça accélère son rythme cardiaque, rien ne peut l'aider, rire aussi c'est douloureux pour elle. Mon père lui a ôté la vie sans vraiment le faire.

Rien que cette perspective me donne envie de redescendre et lui foutre une balle dans le crâne, ça me fait du mal de l'admettre mais j'ai encore besoin de lui, il a raison d'un côté.

Je ne peux pas gérer la mafia, je suis encore le petit nouveau et je sais que j'ignore beaucoup de choses, y compris ce petit bout de femme en-dessous de moi qui prend beaucoup trop de plaisir à se rebeller.

"Shooter putain, juste un doigt, c'est tout ce que je te demande"

"Princesse"

Elle attrape ma main et la pose contre sa chatte humide, bordel de merde.

Je ne suis pas habitué à ce qu'une femme prend des initiatives avec moi, elle devrait être en manque plus souvent.

"Tu veux toujours pas ?"

Je descends ma bouche près de son intimité, elle me fournit du regard, je garde un œil sur la montre et passe un coup de langue sur son intimité, elle soupire de plaisir.

J'attends que son cœur s'apaise puis recommence, provoque un relèvement du rythme cardiaque sans dépasser la limite. C'est risqué mais cette coquine ne veut rien entendre.

Et j'en ai tout envie que besoin qu'elle.

Après plusieurs coups de langue et de caresses qui se résument en une heure, elle finit enfin par sourire de plaisir, son corps transpire, elle est aux anges, alors qu'elle n'a pas atteint d'orgasme.

"Putain ça fait du bien"

"Aller habille-toi, Gineya va pas tarder"

PDV : Mae - Médecin

"Tu es enceinte ?!"

"Oui, Leonardo m'a laissé une petite surprise avant de rejoindre les cieux"

"Tu es à combien ?"

"Ouh la, je l'ai découvert il y a quelques mois seulement"

"Et la mafia ? Vous vous portez bien ?" Tireur de demande.

"Nous avons perdu un équilibre mais la relève devrait pas tarder"

"La relève ?"

Elle caresse son ventre légèrement arrondi, ses yeux bleus n'expérimentent plus la même joie que j'avais connue lors de notre dernière rencontre. Elle est anéantie par la mort de son mari.

Red DaggerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant