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"Police de New York, bonjour"
"Bonjour, bienvenue, en quoi puis-je vous aider, messieurs ?"
"Nous venons voir les maisons, il paraît que vous en vendez des très belles"
"Bien sûr, je vous prends rendez-vous avec l'un de nos conseillers ?"
"Arrête de te foutre de sa gueule. Non mademoiselle, nous venons pour voir Mae Mancini"
"Arrête, je voulais vraiment voir les maisons, ma femme veut qu'on achète chez eux"
"Mae Mancini est en repos aujourd'hui, je lui dirais que vous êtes passer, vous voulez lui faire passer un message ?"
"Non, ça ira, nous repasserons, bonne journée"
"Et pour les tarifs des maisons, c'est combien ?"
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"Bonjour, en quoi puis-je vous aide-... Mae, ça fait longtemps ! Tu as grandi !"
"Bonjour Oléga"
"Tu peux y aller ma belle"
Je regarde de traverser le "service de police" Au-dessus de l'accueil et traverser les couloirs, les policiers me disent bonjour, je suis reconnaissant pour la plupart sans savoir que je ferais bientôt partie de leurs cibles en prime.
Une odeur de caféine dans tout l'établissement avec les processeurs et les alimentations des ordinateurs qui chauffent dégagent une odeur de chaud.
Je prends une grande inspiration et entre dans le bureau du lieutenant Mancini.
"Non, je n'accepte pas de coopérer avec ces mafieux, ça reviendrait à accepter leurs trafics illégaux"
"Lieutenant Mancini, sauf votre respect, si nous n'avons essuyé aucune perte ces derniers mois suite à la reprise de Shooter Gambino, c'est grâce à leur aide"
"Le taux de criminalité de New York a diminué considérablement depuis l'installation de la Cosa Nostras près du quartier, ces hommes en imposent, en plus de sauvé la vie de nos coéquipiers"
"Vous voulez que ce soient des mafieux qui règnent sur la vie de nos citoyens ? Et puis quoi encore"
"C'est déjà le cas, ils ont des hommes dans toute l'Amérique, bien qu'ils n'en imposent pas autant qu'ici, ils autorisent nos citoyens même s'ils utilisent des recours très peu recommandable"
"Mais nous sommes mal placés pour les pointés du doigt"
"Il n'y a pas à dire sur ce point, c'est tout à fait vrai" dis-je en intervenant.
Les deux hommes se tournent vers moi, ne m'ayant pas entendu arriver ni même vu dans l'ombre de la porte. La mafia influence bien trop sur moi.
"Maé ?" demande mon paternel.
L'homme face à lui est un client de la mafia, il me fait un signe de tête avant de sortir du bureau. Je m'assois sur le siège, m'affalant sur ce dernier.
"Que me vaut ta visite ?"
"Je viens de prendre des nouvelles, comment va maman ?"
Il s'assoit sur son siège.
"Tu la connais, elle se lamente de son sort"
"Sort qu'elle a ajouté elle-même"
"Mae, qu'est-ce que tu veux ? De l'argent ?"
Je souffle en rigolant, j'avais commencé à oublier pourquoi je n'étais plus en contact avec eux, mais tout redevient clair comme de l'eau de roche.
"Je ne veux plus entendre parler de vous, je vais me marier avec le premier homme que je trouve pour changer de nom"
"Je ne suis plus votre enfant, vous n'entendrez plus parler de moi, d'accord ?"
"Tu as des problèmes ?"
Il attrape son mug rempli de café en buvant, comme si sa question ne révélait aucun changement digne de ce nom en fonction de ma réponse.
"Non, mais je vais vous en faire"
"Pourquoi je ne suis pas étonné ?"
"Pardon ?"
"Charlie m'a tout dit, ton comportement à la boîte de nuit, l'humiliation que tu lui as fait devant tout le monde, même ses collègues du travail"
"Je ne pensais pas que tu faisais partie de ce genre de femmes qui ont besoin de plusieurs hommes pour être satisfaite"
"Je ne l'ai pas trompé, c'est lui"
"Charlie est un homme bien, il t'aimait vraiment Mae, il avait même acheté une alliance"
Je me retiens de lui coller une balle sur le front, ce connard n'a pas le droit d'être mon paternel. Il préfère croire un homme qui n'est rien pour lui plutôt que sa fille, sa chaire, son sang.
Je n'aurais pas dû venir ici, c'est à quelqu'un d'autre à qui je dois m'adresser.
"Madame Mancini, vous êtes en état d'arrestation"
Je le regarde en rigolant, il sort ses menottes.
"Papa, c'est plus drôle, je n'ai plus 4 ans"
Il attache mes mains dans mon dos en resserrant les menottes sur mes poignets.
"Tu es en état d'arrestation pour usurpation d'identité, pour mise en danger à la vie d'autrui après avoir mis feu à un hôpital au Royaume-Uni"
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Red Dagger
RomanceComment un nouveau médecin généraliste a pu arriver aussi bas ? Bien que la mafia américaine est loin d'être au pied de la hiérarchie, toutes personnes plus ou moins censée savent qu'il ne faut pas se frotter à eux. Comment dire "non" quand il y a...