"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)

13. Tenko

~ 1 mois et demi plus tôt ~

Tenko : Touya ?
Moi : mmh ?
Tenko : tu voudrais...venir chez moi ce soir ? Mes parents sont pas là, je vais m'ennuyer.
Moi : carrément ! Ca va être cool ! 

Il me sourit, et tourne la tête vers la fenêtre en rougissant. Il fait souvent ça ces derniers temps. C'est mignon.
La journée passe rapidement, et le soir arrivé, j'envoie un message à ma mère pour lui dire que je vais chez Tenko.
Après 20 minutes à marcher vers l'extérieur de la ville, il s'arrête devant une maison assez grande, où un chien nous aboie dessus depuis l'autre côté de la clôture.

Moi : il est trop mignon.
Tenko : ouais. Mais il a pas de nom, on a pas réussit à se mettre d'accord. Du coup, c'est juste, le chien.
Moi : mais vous êtes bizarre vous ! Pauvre chien...
Tenko : bah, il le vit bien tu sais. 

Il calme son chien, puit ouvre le portillon de chez lui pour me laisser entrer. Je caresse le chien qui m'a presque sauté dessus, puis le suit dans la maison. Il me fait visiter, finissant par sa chambre, de laquelle il ferme la porte.
Je me tourne vers lui, et le vois s'approcher de moi. Il attrape mes mains, les siennes étant comme toujours gantées, le regard rivé au sol.

Moi : ça va Tenko ?
Tenko : je dois te parler...
Moi : oui, je t'écoute.
Tenko : je pense que tu as remarqué maintenant, je t'évite un peu. Et...je m'éloigne de toi, parce que...j'ai peur de te perdre. 
Moi : quoi ? Mais pourquoi tu me perdrais ?
Tenko : je...je t'aime, et...si toi non...tu vas t'éloigner, même sans faire exprès, et...-

Il continue de parler sans s'arrêter, ses mains serrant les miennes, sa respiration s'accélérant de plus en plus. Je n'écoute même plus ce qu'il dit, je me suis arrêté à "je t'aime".
Pour l'arrêter dans sa tirade, je le tire vers moi et l'embrasse tendrement. La pression sur mes mains se relâche, alors je passe une main autour de sa taille et le colle à moi. Il pose timidement ses mains sur mes joues.
Je me détache de lui doucement, et sourit, posant ma main libre sur sa nuque.

Moi : calme toi, je ne vais pas m'éloigner de toi.
Tenko : tu m'aimes ?
Moi : je...je crois. J'aimerais. Tu me plais, et on s'entend plutôt bien, alors c'est logique qu'on s'aime. Non ?
Tenko : oui...je t'aime Touya.
Moi : moi je t'adore.

Il sourit, et se blottit contre moi, ses bras autour de mon torse.
Après un long moment, il descend ses mains plus bas, au niveau de ma taille, et agrippe ma chemise pour la retirer de mon pantalon d'uniforme. Je frisonne agréablement, avant de faire pareil pour lui. Je passe mes mains sous sa chemise, caressant son dos, déplaçant mes doigts le long de sa colonne vertébrale, tandis qu'il retire ma cravate et déboutonne ma chemise. Il pose ses mains sur mon torse, caressant ma peau. Mais ayant envie de sentir la sienne également, j'attrape ses mains, et commence à retirer ses gants. Mais il échappe vivement à mes mains et recule, un regard effrayé posé sur ses mains.

Moi : eh, calme toi. Je veux juste sentir ta peau.
Tenko : je vais te blesser.
Moi : mais non. Je te le promets, il n'arrivera rien. Je te fais confiance. Mais si tu ne veux pas, tant pis, je ne te force pas.
Tenko : tu en as vraiment envie ?
Moi : oui. Je veux que tu vois que tu peux faire le bien, même avec cet alter.

Il soupire, un petit sourire reprenant place sur ses lèvres, et il retire lui même ses gants, les gardant dans sa poche au cas où.
Je me rapproche de lui, et il pose trois de ses doigts sur mon torse. Prenant une grande inspiration, il pose toute sa main, sauf ses pouces, et expire de soulagement en voyant qu'il ne se passe rien. Je le rattrape donc par la taille, le collant à moi doucement, repassant mes mains sous son haut. Il s'avance alors et m'embrasse tendrement, hésitant à aller plus loin, la langue frôlant mes lèvres.
Je souris contre lui et répond plus franchement à son baiser, sortant ma langue pour aller caresser la sienne. Il se laisse faire, glissant ses mains jusque mon ventre, et finalement jusqu'à ma ceinture qu'il attrape fermement. 

Il tire dessus, collant nos bassins d'un seul coup, et un gémissement m'échappe, aussitôt étouffé par ses lèvres. 
Sentant son impatience, je finis par retirer sa chemise qui finit au sol, rapidement suivit par la mienne, et je le laisse retirer ma ceinture et déboutonner mon pantalon.

Moi : Tenko...
Tenko : shh, ça va...laisse toi faire d'accord ?
Moi : avec plaisir.

Il me fait alors reculer jusqu'à son lit, et il appuie sur mes épaules pour que je m'assois. Il se met à genoux devant moi, baissant mon pantalon d'un seul geste.
Je ricane, ne l'ayant jamais imaginé si audacieux, et passe mes mains sur ses joues et dans ses cheveux, jouant avec quelques mèches brunes qui retombent habituellement devant ses yeux.
Mais mon rire se perd dans ma gorge qu'il passe trois doigts entre l'élastique de mon boxer et ma peau, allant chercher l'objet de ses désirs, le sortant à l'air libre.
Je souffle bruyamment, sachant ce qui arrive, et le plaisir qui va m'envahir. Il enroule ses doigts autour de mon membre gorgé de sang, à l'exception de son petit doigt, et commence des mouvements réguliers et lents.
Je retiens mes gémissements au maximum, ayant remarqué son sourire en coin. Il n'espère que ça, de me voir craquer sous le plaisir qu'il m'offre. J'arrive à me retenir, jusqu'à sentir quelque chose d'humide passer le long de mon sexe.
Ayant la tête en arrière jusque là, je me redresse et regarde Tenko et vois qu'il passe sa langue, et qu'il finit par tout mettre dans sa bouche.
Je crie de surprise et de plaisir mêlé, et attrape ses cheveux noirs, ayant besoin de m'accrocher à quelque chose. Il grogne en sentant de contact, alors je desserre ma prise et me penche en avant, mon ventre se contractant agréablement.

Moi : Tenko, ralentis...j'arrive sur la fin là...

Il redresse alors la tête, gardant sa langue en contact avec mon membre. Il ricane, avant de recommencer ce qu'il faisait, jusqu'à ce que l'orgasme m'atteigne. A ce moment là il se retire et finit avec sa main, tandis que je m'allonge sur le dos sur son lit. Je respire bruyamment, reprenant lentement mon souffle.

Tenko : ça va ?
Moi : ouais...et toi ?
Tenko : ça va. Je vais me laver les mains, je reviens.

J'hoche la tête sans vraiment prêter attention à ce qu'il fait, repensant à ce qu'il vient de se passer. 
Quand il revient, je me redresse et le regarde, constatant son état d'excitation visiblement avancé.

Moi : et toi ?
Tenko : ça va, t'inquiète. Ma soeur va rentrer de son sport, alors...
Moi : je vois. Sûr ?
Tenko : ouais. Ca va passer, t'inquiète pas.

Il s'approche de moi et, après que je me sois rhabillé, du moins pour le bas, il s'assoit sur mes genoux.
J'enserre sa taille de mes bras, me penchant pour aller frotter mon nez sur son cou. Il rigole sur le coup, et m'éloigne de lui pour venir chercher ses lèvres. Je réponds volontiers au baiser, le serrant le plus possible contre moi. 

~ Retour au présent ~

Bref, avec Tenko, ça s'est fait plutôt naturellement. Et même si je n'éprouve pas les mêmes sentiments que lui, il reste à mes côtés, et ça fait du bien. 
Le truc, c'est que Keigo m'inquiète trop, j'arrive pas à me concentrer sur ma relation avec lui. 
Du coup, ce soir, alors que je devais passer la nuit chez Tenko, je rentre finalement chez moi parce qu'il a bien vu que j'étais pas...disons...à fond.