/!\ Attention, le début de ce chapitre évoque une agression sexuelle, si c'est susceptible de vous choquer, ne lisez pas ce qu'il y a en gras.
Sur ce, bonne lecture ^^ /!\Les deux autres me maintiennent alors sur la table tandis que je me débat, malgré mes ailes qui me font un mal de chien.
Je tente de leur échapper, donnant des coups de pieds et d'ailes, mais je me fige quand je vois l'autre garçon revenir avec le balais de la classe en main, et qu'il attrape ma ceinture.Moi : non...non non non ! Arrête !!
Garçon 3 : je vais te montrer ce que ça fait, de se faire baiser, tu le feras plus jamais après ! Mais je peux pas le faire avec ma bite, c'est trop dégueu, mais ça, ça devrait être la bonne taille. Nan ?Les deux autres explosent de rire, et le troisième défait déjà mon pantalon et le baisse.
Merde, merde, merde...
Je hurle pour quelqu'un vienne m'aider, mais il n'y a personne dans le bâtiment à cette heure. Il n'y a que Rumi, mais sa classe est loin. Je ferme les yeux, priant pour un miracle, et alors que je sens déjà quelque chose tenter de rentrer en moi de force, la porte de la classe s'ouvre dans un grand fracas, et je sens mon stresse et ma peur redescendre d'un seul coup, si brutalement que je sens ma tête tourner, et je finis par m'évanouir, sans savoir qui vient de me sauver.~~
Quand mes yeux se rouvrent finalement, je les ferme rapidement, le soleil m'arrivant en plein sur le visage. Je gémis d'inconfort, et dès ce moment là, j'entends le bruit d'une chaise qui se renverse, et une main puissante attraper la mienne.
J'ouvre donc doucement les yeux, et vois Rumi, penchée sur moi, un air inquiet sur le visage.Moi : Rumi ?
Rumi : Keigo ! Comment tu te sens ? Tu as peur ? Tu te souviens de quoi ?
Moi : attends, attends...de quoi tu...parles...Je finis ma phrase au ralentit, les souvenirs de ce matin me revenant en pleine figure. Je me fige, et dégage ma main de celle de Rumi, me redresse d'un seul coup dans le lit de l'infirmerie. Je me replie mes jambes contre mon torse, plaçant mes ailes engourdies devant moi, pour me protéger et me cacher.
Moi : mon dieu...c'est...je...
Rumi : je t'ai entendu crier...Elle chuchote maintenant. Elle doit avoir peur de me brusquer. Je lui réponds donc sur le même ton, pour l'encourager à continuer ainsi.
Moi : c'est toi qui a enfoncé la porte ?
Rumi : oui. Il y avait cette conne devant qui ne voulait pas que j'entre, je l'ai poussé et j'ai fracassé la porte. C'était moche pour eux, je leur ai mis la dérouillée de leur vie.
Moi : merci...tu as dis quoi aux profs ?
Rumi : le principal est avec ces 3 connards, il a déjà appelé tes parents, ils vont venir. L'infirmière attendait que tu te réveilles pour te parler et t'examiner. Et surtout savoir si tu es traumatisé.
Moi : Touya...je veux voir Touya...j'ai besoin de lui...
Rumi : il n'est que 9h, ça va être compliqué. Je l'appellerais à midi si tu veux.J'hoche la tête, et alors que j'allais regarder par la fenêtre, pour tenter d'apercevoir des oiseaux et ainsi me détendre un peu, la porte s'ouvre, et je vois Alya et Stephen entrer.
Leurs visages inquiet me ramène à ces souvenirs atroces, et je sens ma gorge se serrer. Mes larmes dévalent désormais mes joues, sans que je puisse m'arrêter. Alya veut venir me serrer dans ses bras, mais je l'en empêche, gardant mes ailes autour de moi pour me protéger.Alya : Keigo, c'est moi, laisse moi venir...
Moi : non...ne me touchez pas...je...j'ai peur...A peine ai-je réussis à dire cela que je fonds en larmes, comme hier au téléphone avec Touya. Je suis incapable de m'arrêter, j'ai l'impression d'être un enfant qui vient de faire un cauchemar, et qui n'arrive pas à rationaliser. J'ai tellement peur, j'ai l'impression que tout ce qu'il s'est passé peur recommencer à tout instant. Bordel, j'ai tellement...tellement...peur...
Moi : Touya...
Rumi : je vais l'appeler, c'est quoi le code de ton téléphone ?
Moi : 1234...
Rumi : j'aurais du m'en douter depuis le temps...Elle soupire, et je décroche de ce qu'elle fait, enfouissant ma tête dans mes ailes. Elles sont mon seul réconfort pour l'instant.
Je l'entends parler à quelqu'un, je l'espère Touya, puis le silence revient, jusqu'à ce que la porte s'ouvre à nouveau.Pdv Touya
Bordel, qui m'appelle en plein milieu de la mâtinée ?!
Je regarde discrètement mon téléphone qui sonne, et vois le nom de Keigo s'afficher. Je sens le regard de Tenko sur moi, et j'hésite alors à décrocher. S'il appelle, c'est que c'est grave. Je me lève donc, cachant mon téléphone, et demande à aller aux toilettes. Aizawa grogne mais m'y autorise, je fonce vers le couloir, décrochant dès que j'ai fermé la porte.Moi Keigo ?
??? : non, c'est Rumi...désolé de te déranger en plein cours, mais...il y a eu un problème au lycée. Keigo a besoin de toi, il veut te voir.
Moi : il s'est passé quoi ?
Rumi : je...je peux pas te le dire maintenant, et je suis pas sûre que Keigo veuille que tu saches tout maintenant. Il a juste besoin que tu viennes le réconforter. S'il te plait.
Moi : je vais voir ce que je peux faire. Je te tiens au courant par message.
Rumi : d'accord, merci...Je raccroche, et retourne dans la classe, et vais vers Aizawa, lui faisant signe que je veux lui parler en privé. Il se penche vers moi, tourné dos à la classe, tout comme moi, et je lui explique la situation.
Aizawa : attends, tu crois que je vais te laisser partir juste pour ton pote qui fais une crise dans un autre lycée ?
Moi : non, je vous informais juste que je vais y aller, je vous demandais pas la permission.
Aizawa : petit con...
Moi : désolé monsieur, c'est mon meilleur ami, et il a besoin de moi. Je me sentirais mal de vouloir être un héros si je ne peux même pas aider mon meilleur ami.
Aizawa : pff...t'es de retour avant midi, compris ?
Moi : oui, merci.Je m'incline légèrement devant lui, puis sors en trombe de la classe, adressant un regard qui se veut rassurant à Tenko, puis envoie un message à Rumi avant de piquer mon meilleur sprint jusqu'au lycée de Keigo. Là, j'appelle Rumi, enfin, techniquement le portable de Keigo, et lui demande où aller.
Elle me guide jusque l'infirmerie, et quand je suis enfin dans le bon couloir, je la vois au bout de ce couloir. Je soupire de soulagement, et cours vers elle. Rumi me conduit à Keigo, et la vision qui s'offre à moi me brise le coeur.
Il est là, assit sur un lit, ses ailes rouges autour de lui comme pour le protéger, et il crie sur ses parents de ne pas le toucher ou l'approcher. Je marche doucement vers eux, et quand il me voit, il se fige, plongeant son regard plein de larmes dans le mien.Moi : je suis là Keigo.
Keigo : Touya...je...
Moi : viens là. Allez, je ne te ferais aucun mal. Fais moi confiance.Il hoche la tête, et ses ailes s'ouvrent progressivement. Il se redresse, mais ne semble pas vouloir se lever, alors je m'agenouille devant lui et pose doucement mes mains sur ses avant bras. Il sursaute à ce contact, mais ne dit rien, et s'avance vers moi jusqu'à poser sa tête sur mon torse.
Moi : qu'est-ce qu'il se passe Keigo ?
Keigo : je veux pas en parler...serre moi juste dans tes bras, s'il te plait...
Moi : d'accord. Calme toi, ça va aller.Il hoche la tête tandis que le serre contre moi, une main caressant ses cheveux, l'autre faisant de petits cercles sur son dos, au niveau de ses omoplates.
A force de caresses, il se calme, et cesse de pleurer, jusqu'à s'endormir dans mes bras. Son corps s'affaisse, et je le recouche dans le lit, caressant son front.
Je relève mon regard vers Rumi, qui a les larmes aux yeux depuis que je suis arrivé. Je me lève et passe un bras autour de ses épaules, sans poser la moindre question. J'attendrais qu'il veuille bien m'en parler.
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"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)
FanfictionHawks joue le traitre, et Dabi veut se venger. Ces deux vérités les consument, ils le savent, mais ne disent rien. Ils gardent tout pour eux. Mais le jour où ils craquent, où ce qu'ils ont sur le coeur sort enfin aux yeux de l'autre, tout change.