30. Stresse

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~ 3 ans plus tard ~

Pdv Keigo

Touya : bébé, il est où le sac de Hato ?!
Moi : comment tu veux que je le sache ?! Et elle est où Satori ?!
Touya : t'inquiète elle est avec moi ! Trouve plutôt le sac de Hato ! J'ai tout le reste !
Moi : et Hato aussi tu l'as ?!
Touya : oui ! Ah...nan attends ! Il est où ?!!
Moi : j'en sais rien !!
Hato : là !

Je me redresse en entendant la petite voix de mon fils près de moi, et me rend compte qu'elle vient de l'armoire située de son côté de la chambre. Je l'ouvre donc, et le vois, assit en tailleur, son jouet Endeavor dans la main.

Moi : mon bébé, qu'est-ce que tu fais là ?
Hato : pas envie.
Moi : pourquoi ça ? Tu aimes bien aller à l'école normalement.
Hato : mal...
Moi : tu as mal où ? Au ventre ?
Hato : hier aussi.
Moi : oh, je vois. C'est juste du stresse ça. C'est la rentrée, c'est pour ça. Ca va s'arrêter quand tu arriveras, et que tu reverras tes amis. 
Hato : promis ?
Moi : promis.

Je crois que c'est son mot préféré. Enfin, après le mot "pourquoi", qu'il prononce environ 5000 fois par heure.
Mais les promesses, depuis que Touya lui a appris ce que c'est, c'est devenu très important pour lui. Alors, dès que je lui apprends une chose, il me fait promettre que c'est vrai.

Moi : allez, viens. Il faut qu'on trouve ton sac.
Hato : là.

Il pointe son sac qui est posé à côté de lui, et je souris, heureux. J'attrape donc le sac, le met sur mon épaule, puis attrape mon fils que je porte en le calant contre mon torse. Ses petites ailes blanches caressent mon visage, et comme toujours en les voyant, je souris béatement.
Sur deux enfants, les deux ont hérités de mes ailes. Mais seule Satori peut en faire exactement la même utilisation que moi, en contrôlant les plumes. Hato, lui, peut les enflammer sans les brûler, ce qui est donc un dérivé de l'alter de Touya. 
Enfin, bref, passons. Je lui embrasse la joue pour le rassurer, et referme la porte du placard avant de rejoindre Touya dans le salon. 
Ouh là, lui aussi il est stressé par la rentrée. Entre le sac de Satori, sa valise d'équipement, Satori et son sac de déjeuné, il n'a plus de place pour porter quoi que ce soit.

Moi : ça va chéri, tu t'en sors ?
Touya : cha va...
Moi : pourquoi tu as les clés dans la bouche ? Donne ça.

Je mets ma main sous son visage, et il lâche les clés de la voiture dedans.

Touya : j'avais plus assez de mains. Tu as tout trouvé ?
Moi : oui. Il a le trac de la rentrée.
Touya : oh, mon bébé, faut pas ! C'est génial la rentrée ! On peut se faire pleins de nouveaux amis, de nouveaux souvenirs, c'est trop cool !
Hato : promis ?
Touya : promis promis promis !
Hato : d'accord !
Moi : t'as toujours mal au ventre ?
Hato : moins.

Je souris, satisfait d'entendre ça, puis le pose au sol, et attrape les sacs de Touya, qui visiblement a déjà assez de mal comme ça à juste porter Satori. Elle est beaucoup trop hyperactive, elle ne tient jamais en place. Elle va être terrible plus tard.
Enfin, bref, on est presque en retard, donc on quitte l'appartement rapidement, et on met les deux enfants dans la voiture. C'est facile pour Hato, donc je m'installe rapidement à la place conducteur, mais Touya a du mal, encore, avec Satori.

Touya : satori, pitié, arrête de bouger pour 15 secondes
Satori : nan !
Touya : Keigo, tu veux pas m'aider ?
Moi : eh, je serais pas toujours là pour t'aider, débrouille toi. Mais pas de chantage avec elle surtout, après ça sera pire.
Touya : oui, d'accord...s'il te plait mon bébé, soit gentille. Ce soir je viens te chercher en plus !
Satori : c'est vrai ?
Touya : oui, et si tu continues de gigoter comme ça, je ne viendrais pas.
Satori : d'accord !

Elle sourit, heureuse, tout comme Hato, car leur père rentre toujours tard le soir. Alors quand il arrive à se libérer pour s'occuper d'eux toute la soirée, ils sont vraiment contents.
Enfin, Touya vient à s'asseoir à côté de moi, et je démarre pour aller jusque leur école. Une fois là bas, je me gare, et on sort tout les deux de la voiture pour sortir les enfants. 
On les emmène jusqu'à la cours où tout les autres enfants sont réunis, et Hato, comme prévu, redevient lui-même quand il voit ses amis. Il me dit au revoir, fait un câlin à Touya en enserrant ses jambes, puis fonce voir les 3 autres enfants qui lui font signes. 
Satori, elle, d'habitude si sûre d'elle, se cache derrière Touya. Ce dernier se retourne donc et l'attrape dans ses bras, faisant une grimace pour la faire sourire.

Satori : je veux rester avec vous...
Moi : ma chérie, tout les enfants vont à l'école, il faut bien y aller un jour.
Touya : quand même...son premier jour d'école...
Moi : Touya, si tu pleures...
Touya : je sais, tu vas me tuer. Bon, ma chérie, c'est aussi dur pour toi que pour moi. Mais il faut que tu y ailles. Et il y aura ton frère pour t'aider, ne t'inquiète pas.
Moi : et surtout, tu es un petite fille incroyable, tu te feras pleins d'amis en un rien de temps. Je te le promets.
Touya : et en plus si tu dis à tout le monde que ton père est une super héros ! 
Moi : ne l'encourage pas dans son chemin vers la vantardise s'il te plait.
Touya : hihi, désolé. 

Les deux rigolent, et je passe une main sur mon visage, désespéré de voir qu'ils se ressemblent tant. Hato est plus comme moi. Pourtant, niveau physique, c'est l'inverse. C'est drôle.
Finalement, Cassie, la maitresse que Hato avait l'année dernière s'approche de nous, et sourit gentillement à Satori. Elle redevient alors elle-même et fronde les sourcils, regardant avec méfiance cette adulte qu'elle ne connait pas.

Cassie : bonjour vous trois.
Moi : bonjour ! Ne faites pas attention à cette tête, elle est méfiante avec tout le monde.
Touya : elle va vite vous faire confiance.
Cassie : d'accord, ça marche. 
Touya : bon, il est temps jeune fille !
Satori : d'accord. 

La voila redevenu sérieuse. Elle change trop vite d'émotions...
Touya la repose donc après lui avoir embrassé la jour, puis je me baisse pour caresser ses cheveux, avant de la pousser doucement vers la cours remplie d'enfant. Elle marche avec détermination, et rejoins finalement son frère.
Cassie sourie en voyant ça, reconnaissant bien le caractère de Touya, puis se tourne vers moi.

Cassie : au fait, Keigo, ça va votre grossesse ?
Moi : ouais, super. Plus que 4 mois à tenir.



"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant