Pdv Keigo
Alya : donc...c'était le Touya en question ?
Moi : arg, Alya, c'est bon...
Alya : tu vas bien ?
Moi : bah...j'ai parlé à Touya de mon père, de son histoire de réduction de peine, et ça m'a rendu triste. Il est venu me réconforter.
Alya : tu as donc menti.
Moi : désolé, je...j'ai paniqué. On...on était...enfin...
Alya : on vous a vu par la fenêtre. Tu allais l'embrasser ?
Moi : je crois...mais il s'est arrêté avant de le faire. Je crois qu'il avait changé d'avis à la fin. Je sais pas trop comment le prendre...
Alya : ne lui en veut pas, il veut sûrement être sûr de ne pas te faire de mal. A votre âge, on peut vite être blesser si on va trop vite. Prenez votre temps surtout.
Moi : d'accord. T'as raison, ça aurait été con de faire ça aussi tôt. Merci.
Alya : mais de rien. Allez, va te coucher maintenant, tu as cours demain jeune homme !
Moi : oui, désolé ! Bonne nuit Alya !Je souhaite la bonne nuit également à Stephen -mon père adoptif-, et monte en courant vers la salle de bain. Je me démaquille rapidement, puis me change, enfilant juste un vieux t-shirt et un short, avant d'aller m'affaler dans mon lit. Je m'emmitoufle dans mes ailes, n'ayant pas besoin de couette grâce à ça, et cesse de penser à Touya et à notre presque baiser. Je fais le vide dans mon esprit, et m'endort en quelques secondes.
Le lendemain, la première chose à laquelle je pense, c'est Touya. Je me demande comment il va, comment il se sent, ce qu'il a pensé de ce qui a faillit arriver hier.
J'ai envie de l'appeler...
De coup, j'attrape mon téléphone, constatant qu'il est 7h15, et appelle mon ami aux cheveux rouges. Après quelques sonneries, une voix encore endormie mais néanmoins hésitante me répond.Moi : je t'ai réveillé ?
Touya : euh, oui, mais pas grave, mon réveil sonne à 7h20. Bien dormi ?
Moi : ouais et toi ?
Touya : pareil. Tu...appelles jamais le matin, ça va ?
Moi : je voulais savoir...tu as pensé quoi hier ? Enfin, je veux dire...ce qui a faillit se passer, t'en penses quoi ?
Touya : bah...je pense qu'on devrait prendre notre temps. On a faillit faire une bêtise.
Moi : je suis d'accord. Mais...on pourra continuer de s'appeler le soir ?
Touya : bien sûr ! Comme avant, rien ne change pour l'instant.
Moi : parfait. J'avais peur que tu t'éloignes de moi, ou que tu me détestes...
Touya : jamais ça n'arrivera Keigo. Je te le promets.
Moi : merci...je te promets la même chose.
Touya : super. Bon, je te laisse, je dois me lever, je te rappelle ce soir.
Moi : d'accord. A ce soir Touya.
Touya : à ce soir !Sur ce il raccroche, et je me redresse dans mon lit, fixant l'écran redevenu noir de mon téléphone.
Bon, ça s'est bien passé. Du coup, je me lève et descend prendre un petit déjeuné avec ma mère adoptive. Après je me prépare pour le lycée, comme toujours, et sors de chez moi, me rendant assez en avance en cours. Je crois Rumi sur le chemin, car son bus arrive toujours tôt en ville. On discute sur le trajet, et je lui parle alors de ce qu'il s'est passé hier chez moi, avec Touya. Evidemment elle hurle de joie et me demande de tout lui raconter, et j'arrive à la calmer quand je lui dis que finalement on va rester ami.Rumi : mais t'avais dis que tu tenterais un truc avec lui !
Moi : plus tard, pour l'instant on reste amis, on a assez de trucs à faire, lui il a Yuei, et moi je dois te supporter, c'est pas simple !
Rumi : j't'emmerde ! T'es un vrai trouillard sérieux, il fallait lui rouler une pelle !
Moi : ah, crois moi, j'en avais envie. Mais je pouvais pas. Ca se voyait sur sa tête qu'il allait regretter. Et puis mes parents venaient d'arriver, ils nous auraient trouver collés l'un à l'autre à échanger notre salive, pas terrible comme première rencontre avec Touya tu crois pas ?
Rumi : mouais...enfin, c'est quand même con. Là, je suis sûre qu'il va aller se changer les idées avec son beau brun dépressif de Yuei.
Moi : euh...s'teu plait, parle pas de malheur.
Rumi : tu feras quoi si ça arrive ?
Moi : je sais pas...je crois que je ne ferais rien. Il fait ce qu'il veut, on est pas ensemble, je n'ai pas le droit de lui interdire de sortir avec telle ou telle personne. Je resterais jaloux dans mon coin, c'est tout.
Rumi : c'est nul comme plan.
Moi : je sais, c'est pas spécialité. C'est aussi nul que de te demander de me remonter le moral.
Rumi : ouais, pas faux.
Moi : parfait, maintenant que tu es d'accord avec moi, on arrête de parler de ça.
Rumi : d'accord, c'est bon. Mais viens pas te plaindre que je viendrais te ramasser à la petite cuillère dans quelques semaines.Je lui tire la langue, ignorant sa remarque, et poursuit ma route vers le lycée.
Elle part dans sa classe, et moi dans la mienne, et je suis à peine entré que la seule personne présente dans la salle vient vers moi. On est que tout les deux, car les cours ne commencent que dans 20 minutes, et tout le monde arrive toujours à a dernière minute normalement. C'est une des filles qui faisait partit du groupe qui m'a parlé le premier jour. Elle me sourit, les joues roses, et attrape mon bras.Moi : euh...oui ?
Fille : désolé...euh...je voulais te demander...est-ce que tu voudrais sortir avec moi ?Merde...je fais quoi ?
J'entends alors du bruit derrière moi, et me regarde discrètement, constatant que ses amis sont là, derrière la porte. Fais chier...Moi : désolé, mais on se connait pas vraiment, alors, non.
Fille : un rencard alors ?
Moi : écoute, tu me connais pas, alors je me doute que tu veux sortir avec moi pour mon physique. Ce genre de relation ne m'intéresse pas, désolé. Tu pourrais me lâcher s'il te plait ?
Fille : c'est quoi ton problème sérieux ?
Moi : quoi ?
Fille : n'importe quel mec voudrait sortir avec moi, et toi, tu me dis non ?!Je n'ai pas le temps de répondre que ses amis entrent, et les trois garçons me dévisagent, et je reconnais leur air dégoûté que j'ai vu tant de fois au collège.
Garçon 1 : t'es gay ou quoi ?
Moi : qu-non !
Garçon 2 : il se maquille et il a un collier de fille.
Garçon 3 : et il est pote avec Rumi, cette meuf est lesbienne.
Moi : t'as un soucis avec Rumi ? C'est quoi le problème qu'elle soit lesbienne ?
Garçon 1 : ouais, c'est clair, il aime les mecs. C'est dégueu, en fait p'tet qu'il veut nous baiser
Moi : mais ça va pas bien vous ! Même si j'étais gay, je voudrais pas de vous, ça je peux vous le garantir.
Garçon 2 : pardon ?Il s'approche de moi de manière menaçante, et avant que je puisse réagir, il me colle son poing en pleine figure. Je me rattrape sur une table derrière moi, et frotte ma joue vigoureusement, dans une vaine tentative de faire passer la douleur plus vite.
Moi : ça va pas bien toi ! Pourquoi tu m'as frappé abruti ?
Garçon 2 : tu le mérites, les pd comme toi ne devraient pas pouvoir respirer le même air que nous, les gens normaux.
Moi : je suis normal aussi. Les hétéro et les gay sont pareil je te signal.
Garçon 3 : t'es malade toi, jamais je laisse un mec mettre sa bite dans mon cul.
Garçon 1 : grave, trop dégueu ! J'suis sûr en fait il préfère être en dessous, c'est lui qui fait la meuf quand il baise
Moi : vous êtes taré, c'est bon, laissez moi tranquille.Je m'éloigne d'eux, mais celui qui m'a frappé ne l'entend pas ainsi, et il attrape mon bras pour me plaquer le dos sur une table.
La fille sort alors dans le couloir, tandis que les deux autres s'approchent de moi.Garçon : les mecs tenez le, je reviens.
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"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)
FanfictionHawks joue le traitre, et Dabi veut se venger. Ces deux vérités les consument, ils le savent, mais ne disent rien. Ils gardent tout pour eux. Mais le jour où ils craquent, où ce qu'ils ont sur le coeur sort enfin aux yeux de l'autre, tout change.