37. Double jeu

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Pdv Keigo

Putain de merde !
J'ai couché avec lui...

Dabi : mmh, Hawks, tes ailes...j'ai froid...

Il est sérieux ? Il a un alter de flammes ! Quel con...
Je me lève, le faisant encore plus grogner, et vais chercher mes vêtements un peu plus loin dans le bâtiment. Je me rhabille, et au moment où je le tourne vers lui pour le regarder, il est devant moi, toujours complètement nu. Je rougis et me tourne pour ne pas le regarder, et il se colle à moi, enfouissant sa tête dans mes ailes.

Moi : Dabi, je dois y aller, lâche moi.
Dabi : nan, reste. 
Moi : non, je dois vraiment partir là. Sérieux, Dabi...
Dabi : je te laisse partir, si tu me dis la vérité.
Moi : à propos de quoi ?
Dabi : tu veux partir, ou tu dois partir ?
Moi : je dois partir. Mais je t'assure, j'ai envie de rester. Mais bon. Je suis un héros. Je me dois de sauver notre belle ville de la destruction.
Dabi : celle que Tomura va lancer ?
Moi : ouais. Et de toutes les destructions que les humains voudront lancer. Ce ne sont pas les vilains nos ennemies. Ce sont juste...nous. Les humains.
Dabi : je sais. Allez, file du coup. Je t'aime.
Moi : moi aussi. Et habille toi avant de chopper un rhume.
Dabi : ouais t'inquiète.

Il me libère donc de sa prise et je me retourne, l'embrasse rapidement, avant de m'en aller à reculons, continuer de l'observer un long moment. Puis, une fois dehors, j'ouvre mes ailes et m'envole.
Je rentre chez moi pour me laver et me changer, ayant pas mal transpiré hier -on se demande pourquoi. Une fois prêt et dans ma tenue de héros, je file en ville, patrouillant sur le chemin comme j'en ai l'habitude. Une fois arrivé, je fais mon travail de héros, aidant ceux qui en ont besoin, et arrêtant les quelques délinquants que je croise. A midi, je déjeune seul, puis me rends à l'agence qui m'a demandé de jouer les espions chez les vilains. Ils veulent mon rapport, et je compte bien leur mentir. Si je leur dis que Dabi m'a découvert, et qu'en plus je ne l'ai pas arrêté ou fait disparaître, ils vont le faire eux même. Ne voulant pas le voir mort, il est dans mon intérêt de mentir. Et dans le sien aussi. 
Une fois devant mes supérieurs, je soutiens leurs regards en silence, attendant qu'ils parlent. Finalement, l'un d'eux commence à me poser des questions sur les objectifs de l'Alliance. 

Moi : ils ont créé de nouveaux Nomous et veulent les faire attaquer des héros, pour les tester. J'essaie de faire en sorte qu'ils le fassent à un moment où il y aura peu de victimes. J'ai aussi dis que je ne savais pas contre quel héros ils se battraient, mais je compte faire en sorte que ça soit Endeavor. C'est le seul qui les arrêtera à coup sûr.

Mes supérieurs approuvent ma décision, et, comme je n'ai plus rien à leur dire, ils me renvoient. Une fois dehors, je soupire fortement. J'en ai assez de jouer ce jeu...
Je retourne finalement en ville, continuant de patrouiller, écoutant les gens parler avec enthousiasme du nouveau classement des héros qui sera divulgué lundi. Il n'y aura pas de surprise. Endeavor et moi allons juste monter d'une place, et les autres suivront. Il y aura peut-être de nouveaux héros dans le top 10, mais sinon, le top 5 ne devrait pas beaucoup changer.
A la fin de la journée, épuisé, je rentre chez moi. Mais en entrant, je remarque immédiatement ma porte fenêtre, grande ouverte. Le rideaux bougent au gré du vent, mais à part cela, il n'y a pas un mouvement dans mon appartement. Pas un bruit non plus. J'avance prudemment, jusqu'à ce qu'une lumière bleue attire mon regard, dans mon salon. Je me détends, reconnaissant ces flammes entre mille. Je souris, et ferme ma porte d'entrée. Je vais fermer la porte fenêtre également, et en me tournant vers lui, je constate qu'il est déjà là.
Il a éteint la flamme qui jaillissait de sa paume, et il me regarde fixement. Je reconnais ce regard.

Moi : t'as encore envie ?
Dabi : évidemment. Comment était ta journée ?
Moi : épuisante. 
Dabi :  tu as rapporté notre discussion sur les Nomous à tes supérieurs ?
Moi : oui.
Dabi : et tu leur a dis que...enfin...
Moi : oh, non, surtout pas. S'ils savaient, ils enverraient quelqu'un pour te tuer.
Dabi : personne ne peut me tuer. Je suis trop fort.
Moi : ah oui ? Et All Might ? Il ne pourrait pas lui ?
Dabi : non, il ne peut plus utiliser son alter. 
Moi : et Tomura ? Tu m'as dis que son alter avec muté.
Dabi : j'avoue...ça serait difficile si je devais me battre contre lui. C'est pour ça que je continus de le suivre d'ailleurs. Je n'ai pas vraiment envie de prendre de risques. Surtout que, pour l'instant, ça m'arrange de travailler pour lui.
Moi : tu veux toujours tuer ton père ?
Dabi : oui. Je me servirais des créatures de Tomura pour le faire. Elles sont fortes.
Moi : assez pour vaincre le numéro 1 ?
Dabi : peut-être bien. C'est pour ça qu'on doit les tester.
Moi : c'était ton idée n'est-ce pas ? De les tester contre des héros.
Dabi : oui, je l'avoue. Mais bon. On s'en fiche. Viens là.

Il me sourit et m'attire contre lui, et malgré mon dégoût pour son mépris de la vie humaine, je me laisse faire et vais même chercher ses lèvres pour l'embrasser langoureusement. Je sens son corps chauffer agréablement contre le mien, alors je me colle un peu plus à lui. Il retire bien vite ses vêtements, ayant beaucoup trop chaud pour les garder, et je finis par l'imiter.
M'ayant entrainé dans ma chambre, Dabi me pousse sur mon lit et monte sur moi, continuant à embrasser mes lèvres, puis toute la peau qu'il peut trouve.
Hier, il faisait sombre, et je n'avais pas pu contempler son corps. Ayant eu la présence d'esprit d'allumer la lumière, je peux finalement le faire, et je ne m'en prive pas. Seulement, il s'en rend compte, et pose une main sur mes yeux doucement. Mais je l'attrape, et embrasse sa paume doucement.

Moi : ne te cache pas Dabi.
Dabi : mon corps est affreux, ne le regarde pas.
Moi : mais non. Je l'aime bien moi. Laisse moi regarder.
Dabi : non, tu vas le trouver ignoble.
Moi : tu veux bien me laisser en juger par moi-même ? Fais moi confiance...

Il se mord la lèvre, hésitant, mais finis par se redresser sur ses genoux, me laissant ainsi m'asseoir face à lui. Satisfait, je me lèche les lèvres et le regarde dans les yeux, lui faisant bien comprendre que j'ai envie de lui.

"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant