Quand le silence revient, Endeavor rampe vers Hawks, et le mets sur le ventre. Il déchire des pans des restes de son pantalon, et les presse sur les blessures de son dos. Il crie de douleur, et tente de se redresser, mais mon père le maintient au sol. Puis, il finit par ne plus bouger du tout.
Je m'approche , et m'accroupis près de celui que j'aime. Il vient de s'évanouir. J'attrape sa main, et dégage une des mains de mon père pour presser le tissus le plus proche de moi.Moi : je voulais pas ça...
Endeavor : je sais. Moi...je voulais pas te perdre au début. Je suis désolé.
Moi : tais toi. Je fais une trêve pour sauver Hawks. Mais je te hais toujours.
Endeavor : tu as raison de m'en vouloir. Mais...si tu me tues, tu t'en voudras toujours d'avoir privé tes frères et ta soeur de leur père.
Moi : comme si ils allaient être triste.
Endeavor : j'ai fais la paix avec Shoto tu sais. Et Natsu aussi. Et Fuyumi ne m'en veut plus de rien.
Moi : je sais. Mais je ne crois pas qu'ils seraient tristes de ta mort quand même. Maintenant ferme là. Tes chers collègues arrivent. Tu as intérêt à prendre soin de lui.
Endeavor : je lui dirais que tu t'en veux.
Moi : fais comme tu veux. J'y vais.Je me penche et embrasse les cheveux de Hawks, puis me relève et m'en vais rapidement, laissant mon père et l'homme que j'aime, en vie, au milieu des décombres.
Après des semaines à suivre les infos sur l'hospitalisation de Hawks et de Endeavor, et à éviter tant bien que mal les appels de Tomura, j'ai finalement décidé de sortir de ma piaule. Je n'en suis presque pas sortit en plus d'un mois. Je m'inquiète beaucoup trop, tellement que je préfère dormir tout le temps que d'affronter la réalité. J'ignore toujours les dates de mes repas, j'ai perdu pas mal de poids d'ailleurs, et heureusement que le dessous de mes yeux est brûlé, sinon j'aurais des cernes aussi grandes que ça.
En sortant finalement de chez moi, décidé à aller chez Hawks, je me sens mal. J'ai envie de vomir mon dernier repas, dont il ne doit plus rester grand chose vu que ça fait depuis hier que je n'ai rien manger.
Je marche lentement, caché sous ma capuche noir et derrière mes lunettes de son soleil et mon masque. Je suis encore plus recherché depuis que j'ai mis les deux meilleurs héros hors service. Normal en même temps.
Une fois dans la rue que je connais si bien, je monte par les escaliers de secours jusqu'à son balcon. Comme toujours, la clé est planquée dans la plante. Il sort par là, vu qu'il vole. Mais j'imagine qu'il ne pourra plus désormais. Et qu'il n'a pas pensé à récupérer cette clé. J'ouvre donc la baie vitrée, et me rend jusqu'à sa chambre. Il est là, endormie, sur le ventre. Comme toujours. Mais cette fois, il n'a pas ses longues plumes rouges pour le couvrir et lui tenir chaud. Il est emmitouflé dans la couette, et frissonne de froid.Je m'approche, m'accroupis près du lit, et caresse ses cheveux doucement. Je n'ai pas envie de le réveiller...mais en même temps, il faut qu'on discute. Alors, je passe ma main dans ses mèches blondes, et il fronce les sourcils.
Il ouvre alors les yeux, et ne semble pas réaliser que c'est moi qui suit devant lui. Mais finalement, il réalise, et veut se redresser. Mais il grimace de douleur, et se recouche dans son lit.Hawks : qu'est-ce que tu fais là ?!
Moi : je voulais te parler.
Hawks : dégage d'ici ! Ca t'a pas suffit de me gâcher la vie !
Moi : non, attend-
Hawks : non, j'attends pas ! Mon téléphone est juste à côté de moi, j'appelle les flics si dans 5 secondes t'es encore là ! Et retire ta main de mes cheveux !
Moi : okay, les cheveux, j'avoue, c'était too much. Mais Birdy, s'il te plait...
Hawks : va-t'en. S'il te plait. Je te vois assez dans mes cauchemars, n'en rajoute pas une couche.Je me redresse donc, mais je décide finalement de ne pas partir. Je dois vraiment lui parler. J'attrape donc son téléphone rapidement, le faisant criant d'indignation, mais je l'ignore et m'allonge à côté de lui.
Moi : écoute...je suis désolé. Je sais ce que j'ai fais...mais sur le coup...je m'en suis pas rendu compte. J'étais pas sûr de ce que je faisais. Le produit que ce docteur à la con m'a filé m'a perturbé. Et j'étais dans le brouillard ! Je suis désolé, vraiment...
Hawks : je m'en fou. Tu as brûlé mes ailes. Mes ailes putain ! C'est toute ma vie ça ! Sans elles, je ne suis rien !
Moi : je t'ai dis que j'étais désolé, tu veux que je te dise quoi d'autre ?!
Hawks : que tu dises que tu te casses de ma vie et que je te reverrais plus jamais !
Moi : je peux pas faire ça...
Hawks : pourquoi ?!
Moi : parce que je t'aime okay ?! Alors tu vas me faire le plaisir de m'en vouloir autant que tu veux, de me pardonner un jour, et de m'appeler ce jour là pour que je revienne.Sur ce, je me lève, et malgré son air énervé, je l'embrasse, puis je m'en vais.
Pdv Hawks
Etant encore sous le choc de l'avoir vu en vrai, et pas dans mes rêves, je reste un moment sans bouger, à réfléchir. N'arrivant plus à penser correctement, et me sentant mal, je me lève difficilement. Mon dos me fait affreusement souffrir, et le poids que j'ai en moins me fait encore plus souffrir, intérieurement. Je passe devant mon miroir, et les larmes me montent au yeux en voyant mon bandage sur mon torse, et l'absence de ce qui a toujours été là, depuis mes 4 ans.
Il veut vraiment que je lui pardonne ? Comment je pourrais ? Il m'a fait trop de mal. Il m'a arraché ce qui faisait de moi un héros, et qui je suis en fait ! Quel petit con...
Le truc, c'est que je l'aime beaucoup trop pour renoncer à lui. On a déjà vécu une vie entière tout les deux. On avait déjà souffert dans cette autre vie, surtout moi, et il m'avait soutenu. Malgré mes cauchemars et mon mal être, il n'y avait que lui qui pouvait m'aider.
Je lui envoie donc un message.De : Moi
A : DabiJe ne te pardonne pas pour l'instant. Mais j'ai besoin de toi, je ne peux pas le nier. Et je t'aime toujours. Donc reviens quand tu veux.
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"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)
FanfictionHawks joue le traitre, et Dabi veut se venger. Ces deux vérités les consument, ils le savent, mais ne disent rien. Ils gardent tout pour eux. Mais le jour où ils craquent, où ce qu'ils ont sur le coeur sort enfin aux yeux de l'autre, tout change.