29. Déni

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Keigo : Touya...
Touya : ouais ?
Keigo : je me sens ultra mal.
Touya : comment ça ?
Keigo : j'ai mal au ventre...
Touya : tu as pris un médicament au cas où ?
Keigo : ouais, y a 2 heures.
Touya : merde...attends.

Il se détache de son amour et va coucher leur fils dans son lit, lui donnant sa peluche pour lui faire comprendre qu'il doit être sage, puis revient dans le salon, découvrant Keigo allongé sur le dos, sa bouillote en forme d'oiseau sur le ventre.

Touya : tu veux qu'on appelle l'hôpital ?
Keigo : je sais pas...
Touya : je préfère. Bouge pas.

 Le héros se lève pour aller chercher son téléphone et appelle l'hôpital. La personne qui répond lui indique que s'il n'a pas plus de douleur dans une heure, il pourrait attendre le lendemain pour aller chez son médecin traitant, mais que si ça empire, il vaudrait mieux aller aux urgences.
Touya remercie la personne et raccroche, puis fait s'asseoir rapidement son mari, s'allonge derrière lui et le fait s'appuyer sur son torse.

Touya : depuis quand tu as mal ?
Keigo : plusieurs heures.
Touya : t'as jamais eu ça ?
Keigo : si...une fois. Mais c'est pas possible...enfin, je veux dire...ça peut pas être la même cause.
Touya : pourquoi ? C'était pour quoi cette fois là ?
Keigo : quand Hato est né. C'était les contractions. Mais ça peut pas être ça cette fois. Je ne suis même pas enceinte. L'alter de Mindy n'est pas sensé être permanant. Et puis je ne peux pas être enceinte sans m'en rendre compte !
Touya : mais...les dénis de grossesses ça existe. Imagine que ça soit arrivé. On devrait aller à l'hôpital au cas où.
Keigo : tu crois ?
Touya : oui. Je veux pas que tu accouches ici si ça arrive. C'est dangereux pour toi.
Keigo : bon, d'accord.
Touya : je vais préparer tout ce qu'il faut pour emmener Hato. Bouge pas d'ici.

Le héros se lève, et s'affaire dans tout l'appartement pour réunir des affaires, et prends même les vieilles affaires de Hato quand il est né dans un sac, au cas où. En 20 minutes, lui et Hato étaient prêt à partir, alors Keigo, le visage défiguré par la souffrance, se lève et met son manteau et ses chaussures.
Touya conduit donc -à la bonne vitesse cette fois- Keigo à l'hôpital, leur fils à l'arrière de la voiture, ne comprenant ce qu'il se passe, n'ayant jamais vu son père oiseau aussi souffrant. Il avait bien eu mal à la tête quelque fois devant lui, mais jamais il n'avait pleuré de douleur devant son fils, et ça le perturbait beaucoup. Il ne comprenant tout simplement pas.
Une fois à l'hôpital, Touya prit son fils sur un bras, attrapa le bras de son mari de l'autre, puis ils allèrent tout les trois dans ce bâtiment qu'ils avaient fréquenté maintenant 8 mois et demi plus tôt.

Une fois à l'accueil, Touya reconnait la femme qui les avait accueillit des mois auparavant, et elle aussi les reconnait. Il se souvient même de son nom, Johanna.

Johanna : bonsoir. Il y a un problème avec le petit ?
Touya : bonsoir. En fait, c'est Keigo, il...il a l'impression d'avoir des contractions, mais l'alter qui a modifié son corps n'est pas conçu pour durer, donc il n'est pas sensé être enceinte.
Johanna : s'il l'était, ça voudrait que ce bébé aurait été conçu juste après la naissance de celui-ci, et statistiquement parlant, c'est après une naissance qu'on est le plus fertile. Donc c'est peut-être possible que l'alter n'avait pas encore disparu à ce moment là.
Keigo : on l'a fait juste après être rentré de la maternité...bordel...encore un bébé...
Touya : attend, il faudrait faire un test de grossesse av-
Keigo : nan...je...oh mon dieu...

Et sur ces paroles, un liquide arriva au sol, juste en dessous du blond, et là, tout le monde compris qu'il venait de perdre les eaux.

Keigo : putain...
Johanna : pas de panique, ça va bien se passer. Venez.

L'infirmière appela les médecins et les sages-femmes disponibles, et Keigo fut emmené en salle de travail directement. 
Touya était inquiet, mais il devait rester avec son fils, alors il resta au début dans le couloir, ayant juste demandé à être prévenu quand Keigo commencerait à expulser leur bébé.
Dans ses bras, Hato fronçait les sourcils, essayant de comprendre ce qu'il se passe. Mais évidemment, à même pas 9 mois de vie, il n'y arrivait pas.
Constatant son trouble, son père s'assit sur une chaise et assit son fils sur ses genoux face à lui, et caressa ses cheveux doucement.

"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant