~ 9 mois plus tard ~
Moi : Touya, arrête de chialer et conduit !
Touya : désolé, je suis en panique là !
Moi : oui, je vois ça merci !Bon, c'est la cata. Le bébé que j'ai dans le ventre est sur le point de débarquer, et Touya roule à deux à l'heure parce qu'il pleure tellement qu'il ne voit rien.
Finalement, après 20 bonnes minutes, on arrive à l'hôpital, et Touya n'a même pas encore enlevé sa ceinture que je sors de la voiture -parce que franchement si je dois l'attendre j'accoucherais sur le parking- et me rue dans l'hôpital.
Les infirmières me prennent en charge, tandis que Touya peine à nous suivre. Il est désespérant.
Je me souviens encore du jour où on a apprit que j'étais bien enceinte. Il a pleuré de joie pendant trois jours et a passé son temps l'oreille collée à mon ventre pour essayer "d'entrer en communication avec le bébé", qui a l'époque n'était pas plus gros qu'un petit pois. Il est fou...
Enfin bref, on me prépare pour la césarienne, et après quelques temps, les médecins sortent enfant mon enfant de mon ventre.
Après l'avoir lavé et enroulé dans un drap, l'infirmière se tourne vers nous, un grand sourire aux lèvres.Infirmière : c'est un garçon !
Moi : génial !Je me tourne vers Touya pour avoir son avis, mais il fond en larmes à nouveau, tendant les bras vers son bébé. L'infirmière le lui dépose donc dans les bras, et un sourire attendrit étire les lèvres de mon mari.
Il s'approche alors de moi, s'asseyant sur le bord de mon lit, et me montre notre fils, qui a encore les yeux à demi-fermés.
Je caresse sa joue, et ses yeux s'ouvrent alors, et je sens les larmes envahir mes yeux puis couler le long de mes joues.Moi : Hato...
Touya : il est trop mignon...et regarde, il a les cheveux blanc, c'est la même couleur que les cheveux de ma mère...j'adore
Moi : ha, je suis tellement heureux...ça valait le coup de souffrir cette nuit. Mais je te préviens, tu me refais plus le coup du mari paniqué qui sait pas quoi faire.
Touya : t'inquiète, la prochaine fois, j'assurerais.Je sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que ce n'est pas du tout ce qu'il va se passer. Mais bon, pas le temps de penser à ça, j'ai un bébé adorable dans les bras qui va accaparer toute mon attention pendant les prochaines années.
Après 3 jours passés à l'hôpital, on peut enfin rentrer chez nous avec Hato. Une fois dans notre appartement, on va coucher le bébé, de toute façon à cet âge ça fait que dormir ou manger, et je m'assois à côté de lui, le regardant avec un sourire tendre.
Touya vient se poster derrière moi et il passe ses mains dans mes cheveux.Touya : t'es content ?
Moi : bien sûr que oui. Merci. Et toi ?
Touya : je ne pourrais pas être plus heureux. Enfin...si. Ton corps me manque beaucoup trop. Le retrouver un peu me rendrais encore plus heureux.
Moi : ah, j'avoue que moi aussi.Je me lève et lui souris, avant de l'embrasser tendrement. J'active juste le babyphone avant de prendre l'autre appareil relié, pour qu'on entende s'il y a un problème, et de partir dans notre chambre, Touya me suivant sans attendre. A peine j'ai posé l'appareil pour surveiller Hato sur la table de nuit qu'il m'attrape par les hanches et me jette sur le lit, s'empressant ensuite de monter sur mon bassin.
Je rigole en voyant qu'il tremble tellement il est impatient, et l'attire à moi pour l'embrasser passionnément, devant admettre que son corps m'a aussi beaucoup trop manqué.Après ça, j'ai regardé mon mari s'endormir, lentement mais sûrement, blotti dans mes bras, puis je me suis levé pour aller chercher Hato et aller dans le salon avec lui. Me doutant qu'il va bientôt se réveiller pour nous réclamer à manger, je prépare un biberon tout en le gardant dans mes bras. Il est tellement petit et léger que j'arrive à le faire facilement.
Du coup quand il se réveille et commence à pleurer, ça ne dure pas longtemps car tout est déjà prêt. Ainsi, Touya ne s'est pas réveillé, et mon bébé n'a pas pleuré.Pdv Externe
Pendant les mois qui on suivis, Keigo est resté à la maison à s'occuper de son enfant, tout en rédigeant sa thèse de doctorat en même temps, et Touya a continué son rôle de héros. Finalement, la société a finit par l'accepter, surtout car les photo de lui, Keigo et Hato étaient les plus populaires sur les réseaux sociaux.
Au bout de 3 mois, leur petit garçon avait déjà commencé à sourire et à faire des tas de bruits mignons. Keigo passait donc son temps à jouer avec son bébé, délaissant peu à peu ses études, mais il s'en fichait, il avait pas mal d'avance et encore 2 ans pour tout rédiger.
Au bout de 6 mois, Hato a commencé à vouloir marcher à 4 pattes, ce qui fit naître un début d'angoisse aux deux pères, qui, sachant que eux-mêmes avaient été hyperactifs étant bébés, craignent de devoir le surveiller toutes les minutes une fois qu'il saura le faire.
Et au final, ils ont eu raison d'avoir peur, car quand vers 7 mois et demi il s'est mis à ramper partout, Keigo a passé son temps à lui courir après.Mais bon, à part ça, le blond était l'homme le plus heureux du monde, et voir ça rendait son mari plus heureux que tout.
Seulement 8 mois et demi après la naissance de Hato, un incident est survenu.~ Vendredi soir, 8 mois et demi après la naissance de Hato ~
Touya : j'suis rentré bébé !
Heureux d'entendre ça, le blond arrive dans le salon et vient enlacer son mari, avant de se rendre compte que son bébé l'a sûrement suivis en rampant. Il se retourne donc, et vois Hato, et ses grands yeux dorés fixant ses parents. Le petit garçon sourit et réussit à s'asseoir, tendant les bras vers son père qui vient de rentrer. Touya se précipite sur lui et le prend dans ses bras, trop heureux d'être en week-end pour pouvoir profiter de son fils et son. Il embrasse plusieurs fois son visage, le faisant rire, puis tend un bras vers Keigo, qui s'approche. Il l'attrape par la taille et le sert contre lui, tout comme fils.
Touya : je suis trop content...
VOUS LISEZ
"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)
FanfictionHawks joue le traitre, et Dabi veut se venger. Ces deux vérités les consument, ils le savent, mais ne disent rien. Ils gardent tout pour eux. Mais le jour où ils craquent, où ce qu'ils ont sur le coeur sort enfin aux yeux de l'autre, tout change.