4. Qui se ressemble s'assemble

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Quand la matinée 'explicative' est enfin terminée, je suis à peine sortit de la classe qu'un groupe de 5 personnes, 2 filles et 3 garçons, m'interpellent et me demande si je veux manger avec eux. Les regards que me jettent les filles ne m'échappent pas, et au moment où j'allais dire oui, j'entends la discussion légèrement axée sur l'homophobie de 2 des garçons derrière.
Du coup, je refuse, prétextant manger chez moi, et me mets à la recherche d'un endroit où personne ne me verra. Je finis par arriver sur le toit du lycée, et une fois que j'ai fermé la porte menant à l'extérieur, je m'y adosse et soupire, les yeux fermés.

Moi : bordel j'ai la poisse...
??? : pourquoi tu dis ça ? T'as pourtant l'air d'avoir eu de la chance niveau génétique !

Je me redresse, cherchant d'où vient cette voix, et remarque alors une jeune fille accoudée à la rambarde, qui me regarde fixement. Elle a la peau foncée et des oreilles de lapins sur la tête, blanches, tout comme ses cheveux.

Moi : oh...je pensais pas qu'il y aurait quelqu'un.
??? : les gens viennent ici quand ils veulent être seuls. Et en effet, le jour de la rentrée, c'est rarement le cas. Je m'appelle Rumi Usagiyama, et toi ?
Moi : Keigo Takami.
Rumi : oh, j'étais sûre que tes ailes me rappelaient quelqu'un ! 
Moi : ouais, je suis le fils d'un tueur en série, youhou !
Rumi : haha, désolé, je voulais pas te vexé.
Moi : je suis pas vexé.
Rumi : ta tête dit le contraire
Moi : oh...merde alors, c'était pas le but que tu le remarques.
Rumi : du coup, pourquoi tu dis que t'as la poisse ?
Moi : bah...les premières personnes à qui je parle dans ma classe sont homophobes, et je suis gay. 
Rumi : ah oui en effet, pas de bol ! T'inquiète, je te comprends, moi je suis plutôt axée sur les filles, même si de temps en temps les garçons ça me va aussi. 
Moi : mmh...t'es en quelle classe ? 
Rumi : en seconde 2, mais j'ai redoublé une fois, et j'ai commencé l'école un an trop tard. C'est pour ça que je fais plutôt âgée.
Moi : ok. Moi je suis en seconde 1.

Je m'approche finalement d'elle, et constate qu'elle a des yeux rouges. C'est marrant comme couleur. Ca me rappelle les cheveux de Touya...

Rumi : pourquoi tu souries niaisement d'un coup là ?
Moi : oh, je...je pensais à mon meilleur ami.
Rumi : eh beh, on dirait pas ton meilleur ami vu la tête que tu tirais !
Moi : ah, mais arrête d'analyser la moindre de mes expression !
Rumi : désolé, mais c'est trop marrant, tu si expressif !
Moi : mmh...c'était pas le but pourtant.
Rumi : encore ça ? Toi, t'es du genre à cacher tout ce que tu ressens, non ? C'est idiot je trouve. Si c'est pour éviter qu'on t'emmerde, je trouve que faire le contraire est plus efficace. Affirme qui tu es et ce que tu ressens, tu seras tellement unique que les autres seront jaloux. 
Moi : c'est ce que tu fais ?
Rumi : ouais. Le truc c'est que j'ai vraiment mauvais caractère, alors les autres ne trainent pas avec moi. Mais au moins je suis tranquille.
Moi : mmh...

Elle est bizarre quand même. Et ça m'embête qu'elle arrive à lire aussi facilement ce que je ressens. A part Touya, personne ne peut le faire. Après pour lui c'est facile, je ne me cache pas quand je lui parle. Je sais qu'il ne me blessera jamais, donc je peux montrer toutes mes émotions sans crainte.
Finalement, je passe le midi sur le toit, avec Rumi, qui me parle des 'règles' de ce lycée, de l'attitude générale des gens, et des profs, qui globalement sont, je cite, des gros abrutis. L'appellation a au moins eu le mérite de me faire rire avec elle.
Elle est bizarre, c'est vrai, mais c'est pas si mal. En même temps, je le suis aussi. Alors bon, autant honorer l'expression "qui se ressemble s'assemble".

Pdv Touya

Pourquoi la porte de ma classe fait 5 mètres de haut ? Si elle est si grande, ça veut dire qu'une fois il y avait quelqu'un de si grand qu'il a fallut agrandir toutes les portes ? C'est abusé...
Ouais, j'aime me poser des questions inutiles pour déstresser. Je suis actuellement devant la porte de ma classe, en avance évidemment, et je n'ai toujours pas ouvert la porte. Mais je suis forcé de le faire quand un garçon de mon âge arrive dans le couloir. J'ouvre donc, et me fige en voyant que la moitié des élèves est déjà là.
Comme je ne bouge plus, le garçon derrière moi m'a rattrapé, et il se tient à mes côtés. Il me regarde, attendant que j'entre et qu'il puisse donc passer, alors je me décale et le laisse continuer sa route, m'excusant au passage.

??? : t'avais l'air moins stressé quand tu me volais toutes les cibles à l'examen d'entrée.
Moi : quoi ?
??? : tu te souviens pas ? J'allais en avoir deux d'un coup, et toi, tu les as détruites avant.
Moi : oh, si, pardon. Je me souviens de toi. Tu désintègres les choses c'est ça ?
??? : et les êtres vivants aussi. Alors fais gaffe.

Il a l'air plutôt déprimé celui là. A bien y regarder, il a l'air fatigué. Ses cheveux noirs ((( bah oui, à la base Tomura a les cheveux noirs))) cachent ses yeux rouges, sous lesquelles s'étendent des cernes sombres.
Mais si on enlève ce détail, il est plutôt mignon, avec son grain de beauté sous la lèvre.
Le voyant se diriger vers le fond de la classe, et s'asseoir sur la dernière table côté fenêtre, je le suis et m'assois sur la table à sa droite. Il me regarde avec un air étonné, mais ne dis rien.

Moi : je m'appelle Touya Todoroki. Et toi ?
??? : Todoroki hein ? Le fils du numéro 2...
Moi : ouais. 
??? : moi c'est Tenko Shimura.
Moi : oh, ça me dit quelque chose. Quelqu'un de ta famille était un héros non ?
Tenko : ma grand-mère, elle s'appelait Nana Shimura.
Moi : trop cool, elle était super ! 
Tenko : mmh...

Il se met alors à bailler pendant un long moment, à tel point qu'on pourrait croire que sa mâchoire va se décrocher du reste de son visage. Quand il revient à la normale, il met ses bras sur sa table et pose sa tête dans ses bras.

Moi : il faut dormir la nuit tu sais.
Tenko : sans blague...je suis insomniaque, j'y peux rien.
Moi : pas de bol. 
Tenko : et ce qui sera pas de bol pour toi, ça sera quand ma main va atterrir sur ta tronche pour te faire taire, et que ton magnifique visage sera désintégré. Ok ?
Moi : ok ok, j'ai compris, je me tais. Et merci du compliment au passage.
Tenko : putain faites le taire !

Je rigole doucement en entendant sa plainte sourde, et finis par le laisser tranquille. Ma discussion avec lui m'a déstressé, alors je sors mes affaire tranquillement en observant le reste des élèves. La plupart font connaissances entre eux, sauf quelqu'uns qui restent dans leur coin. 
Après quelques minutes que je passe à défiler ma page insta, la porte s'ouvre à nouveau et se ferme dans l'instant, et une voix monotone et endormit nous ordonne de nous taire et de nous asseoir, nous donnant un délais de deux secondes pour cela.
On lui obéit, et personne n'ose bouger tant on est surprit de l'allure de notre professeur principal.

Prof : je suis Shota Aizawa, votre professeur principal. Je vous préviens, c'est pas parce que c'est ma première année en tant que prof que je suis inexpérimenté dans l'art de m'occuper de sale gosses comme vous. Sur ce, mettez vos tenues de sport et on se retrouve au terrain qui se trouve juste en bas. Et ne trainez pas.

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Je sais que Aizawa est sensé avoir fait une carrière de héros avant de devenir prof, mais n'ayant pas trouvé à quel âge il est devenu prof à Yuei, j'ai décidé de l'intégrer à l'histoire, parce qu'il est quand même génial ce personnage.

"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant