"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)

36. Réveil brutal

Bon, voici le début de cette 2ème partie.
Petit conseil, au cas où ça fait longtemps que vous l'avez pas lu, allez relire le prologue.
Voilà, sur ce, bonne lecture, j'espère que vous aimerez autant cette partie que la 1ère ^^

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Pdv Dabi

Qu'est-ce qu'il vient de se passer ?
J'étais où ? Dans une maison en montagne, avec...Hawks. Un Hawks vieux. Et on...mourait ?
Et maintenant, je suis de nouveau là, dans ce hangar, et je vois mes mains et mes bras, brûlés. J'ai l'impression que ça n'avait jamais été là.
Je me retourne vivement, et constate que Hawks est là aussi. Il n'a pas bougé. Il est dans sa tenue de héros. J'ai l'impression que c'est la première fois qu'il porte ça.

Moi : Hawks...toi aussi...tu te sens bizarre ?
Hawks : ouais...j'ai l'impression que ces fringues ne sont pas à moi.
Moi : et moi j'ai l'impression que ce sont mes brûlures qui ne sont pas à moi. 
Hawks : j'ai envie de vomir.
Moi : moi pas loin...faut que je m'assois, je me sens trop mal.

Je m'assois lentement au sol, et Hawks fait pareil, allant jusqu'à s'allonger sur le ventre. Ses ailes gisent autour de lui, et il finit par s'en recouvrir complètement.

Moi : tu as peur ?
Hawks : pardon ? 
Moi : désolé...j'ai l'impression de te connaître par coeur...tu fais ça quand t'as peur nan ?
Hawks : ouais...c'est flippant, moi aussi j'ai cette impression. En fait...c'est comme si je venais de vivre une vie antérieure, mais là, entre il y a 30 secondes et maintenant, et que je m'en souvenais.
Moi : c'est exactement ça ! Et on...on était...
Hawks : ouais. On s'aime.
Moi : wow, calme, on s'aimait ! Au passé s'il te plait !
Hawks : ah, vraiment ? Parce que tu n'as pas l'impression que tout est comme dans cette vie en ce moment ? Je ressens la même chose ! C'est flippant !
Moi : bon, si, c'est vrai, mais...t'es un héros, je suis un vilain, on a pas le droit de....faire ça.
Hawks : là dessus on est bien d'accord. Mais en même temps...

Il se redresse alors et se décale pour s'approcher de moi, et m'entoure de ses ailes. Je rougis, me souvenant d'une scène similaire dans cette vie qu'on vient de vivre, et me souviens parfaitement de mes sentiments dans ce moment.

Moi : attends, recule...
Hawks : tu te souviens de ça ?
Moi : bien sûr. Sérieux, c'est bizarre, on devrait se poser pleins de questions, et pas....roucouler comme ça !
Hawks : tu as utilisé ce verbe parce que je suis un oiseau ?
Moi : évidemment.

Je rigole, fier de ma blague, mais me prend rapidement un coup d'aile de sa part. Puis, je me lève et m'écarte de lui, me rendant bien compte qu'il n'a pas l'intention d'abandonner. Il doit être bien plus romantique que moi, ça ne fait aucun doute.
Enfin, le caractère de Touya est plus fort que jamais en moi désormais. 

Hawks : quand même c'est pas juste tu sais. J'ai bien l'impression que cette vie qu'on vient de vivre, c'était un peu la meilleure version de nous, dans la meilleure version du monde. Alors pourquoi je me suis quand même fait agressé ?!
Moi : oui, bah moi je suis sortis avec Tomura ! 
Hawks : ouais pas faux. Et en plus après, il sortait avec Overhaul haha ! J'ai presque envie d'aller le voir en prison lui raconter ça !
Moi : j'avoue, moi aussi. Et Rumi alors...une lycéenne classique.
Hawks : et mon père...il se repentit...
Moi : et le mien. Gentil. Pas ambitieux. Bordel, cette vie parallèle, c'était vraiment n'importe quoi...
Hawks : mais on était heureux au moins.
Moi : attends...ça veut dire que tu ne voulais pas être un héros ?
Hawks : non. Le gouvernement m'a recruté quand j'étais enfant, car j'avais sauvé une famille d'un accident de voiture. Ils avaient décrété que j'étais tellement talentueux que ça serait dommage de laisser ça se gâcher. Ma mère m'élevait seule et avait du mal à joindre les deux bouts, alors quand on lui a proposé de l'argent en échange de ma gloire future, elle a accepté.
Moi : mmh...c'est moche. Enfin, t'es quand même le héros numéro 2 maintenant. J'imagine qu'ils avaient raison.
Hawks : c'est vrai.

Il s'est levé entre temps, et s'est encore approché de moi. Je recule donc, mais il continu d'avancer, jusqu'à me bloquer contre un mur.
Je mets mes mains devant moi, le menaçant avec mon alter, mais il préfère attraper mes mains dans les siennes et me tirer vers lui. Il me tient contre lui avec ses ailes et se penche.
Mais comme je suis plus grand que lui, il me suffit de relever la tête pour l'éviter.

Hawks : haha, comme si ça allait m'arrêter. C'est même plus pratique comme ça.

Je sens soudainement ses lèvres sur mon cou, puis elles descendent au niveau de ma clavicule, puis de plus en plus bas. Il embrasse mon torse doucement, et se rapproche dangereusement de points sensible sur moi.
Je baisse la tête pour le regarder, constatant alors qu'il me regarde aussi. Il en profite donc et attrape mon visage pour le bloquer vers le bas, et approche ses lèvres à quelques millimètres des miennes.

Hawks : c'est à toi de décider maintenant. Est-ce qu'on doit continuer notre vie ici, ou essayer de...retrouver un peu celle qu'on vient de vivre en l'espace de quelques secondes. Moi, je sais ce que je ressens, je t'aime, et rien ne changera cela. Et toi ?
Moi : tu m'énerves Birdy...
Hawks : arrête de m'appeler comme ça.
Moi : jamais.

Et sur ce, je me penche à mon tour et l'embrasse tendrement. Il répond à mon baiser en me serrant plus fort contre lui avec ses plumes rouges, ses mains griffant ma nuque et tirant mes cheveux. Je finis par poser les miennes sur ses hanches, mais au final me souviens d'une chose amusante. Je bouge donc mes mains jusque son dos, et viens effleurer le départ de ses ailes. Il stoppe le baiser et cri de surprise, et de plaisir également. Il rougit, et cache sa tête dans mon cou.

Moi : bah alors ? Ca va pas ?
Hawks : j'avais oublié que t'avais découvert ça dans...l'autre vie...
Moi : haha, pauvre chéri. Tu aimes quand même ?
Hawks : bien sûr...c'est juste gênant.
Moi : mais non.

Il redresse sa tête vers moi, et me laisse l'embrasser à nouveau, tandis que je continue de jouer avec les premières plumes qui poussent dans son dos. Il gémit fortement et s'accroche à mes épaules, son corps tendu collé au mien. Je souris contre ses lèvres, et continu mes mouvements et mes baisers, jusqu'à sentir qu'il s'abandonne complètement à moi.