"Peut-être que dans une autre vie ?..." (Dabi x Hawks)

40. Affrontement final

Pdv Hawks

Après le départ de Dabi pour aller voir ce fameux docteur sensé booster son alter, je ne l'ai plus revu pendant des semaines. 
Au début j'étais en colère, mais je suis inquiet maintenant. Tomura m'a dit qu'il était occupé avec le docteur, et qu'il ne reviendrait me donner des instructions que plus tard. Alors j'attends. Mais finalement, il ne m'a jamais contacté. Le jour où il est réapparut, c'est un collègue héros qui m'en a informé. En me disant qu'Endeavor était aux prises avec un vilain qui brûle tout sur son passage.
Je vole en ce moment là bas, aussi vite que mes ailes peuvent me porter. En arrivant sur les lieux, tout est en flammes. Bleues et rouges, elles sont partout, et au milieu d'elles, Endeavor et Dabi. Ils ne bougent plus et Endeavor, agenouillé, semble choqué. Dabi, lui, le regarde avec colère. 
Je me pose entre eux deux, et me précipite sur mon collègue, qui semble affaiblis.

Moi : Endeavor, que se passe-t-il ?
Endeavor : des Nomous ont attaqué...ils étaient cinq, et ils m'ont ciblé directement. J'ai réussi à les mettre hors d'état de nuire, mais ensuite il est arrivé...c'est...c'est Touya.
Moi : tu peux te lever ?
Endeavor : je n'en ai pas la force Hawks. Tu m'as entendu ? C'est mon fils, que j'avais cru mort !
Dabi : bien sûr qu'il t'a entendu, il le sait depuis un certain temps.
Endeavor : quoi ?
Moi : Dabi ! Arrête !
Dabi : oh non. Tu viens m'empêcher de le tuer n'est-ce pas ? Mais tu ne m'arrêteras pas. Je vais le tuer, comme il a tué Touya à l'époque !
Moi : mais enfin, Touya est toujours là ! Quand on est que tout les deux, ce n'est pas Dabi qui est là ! C'est Touya !
Endeavor : Hawks...pourquoi tu ne me l'as pas dis ?
Dabi : peut-être parce qu'il était infiltré dans l'Alliance ? Il ne pouvait le dire à personne bien sûr. Tout ces héros qui ont disparus comme par magie, tués ou enlevé, c'était l'heure du héros numéro 2 ! Et quand il rentrait chez lui, j'étais là pour le baiser.
Moi : mais qu'est-ce qui te prend !
Dabi : je veux que tu comprennes que je veux le tuer, et que s'il faut qu'il t'attaque de rage pour que tu le défendes plus, alors ça me va !
Moi : c'est mon ami, arrête tes conneries ! Et c'est ton père putain !
Dabi : et alors ? Il m'a tué, a maltraité Shoto, et a envoyé ma mère dans un hôpital psychiatrique ! Il ne mérite vraiment pas d'être encore de ce monde !
Moi : et tu crois que je n'aimerais pas faire payer à mon propres père tout ce qu'il a fait ? Mais non, je reste sage et je fais ce que j'ai à faire ! Je sauve des gens pour ne pas devenir fou, comme toi !

Il se fige, et se met encore plus en colère suite à cela. Derrière moi, Endeavor s'est relevé, et me regarde avec colère également. En même temps, Dabi n'a pas précisé que tout ce que j'ai fais, c'était la Commission qui me l'ordonnait. Sauf que, au vu de la température qui augmente du côté du héros, je n'ai pas vraiment le temps de m'expliquer. J'esquive le jet de flammes rouges d'Endeavor, m'élevant dans le ciel, ce qui laisse finalement le champ libre à Dabi pour passer à l'attaque. 
Je reste un instant là, dans les airs, à les regarde, réfléchissant à comment je peux les séparer. Bon, je vais tenter le tout pour le tout. Je sais que Dabi m'aime. Il ne me reste qu'à faire appel à ça.
Le prochain moment où ils s'éloignent pour reprendre leur souffle, je me pose devant Dabi, et l'attrape par les épaules. Il est brûlant. Ses cicatrices également, et quelques agrafes sont partis, notamment au niveau de ses bras et de la commissure de ses lèvres.

Moi : Dabi, écoute moi.
Dabi : lâche moi ! 
Moi : tu es en train de brûler idiot !! Tu ne peux pas le tuer, il est trop fort pour toi !
Dabi : regarde le ! Il va crever, j'y suis presque ! Mes flammes sont plus puissantes maintenant !
Moi : je sais, j'avais remarqué. Mais ça ne suffira pas, tu le sais aussi bien que moi. Tu vas mourir avant lui si tu continus comme ça.
Dabi : non !
Moi : mais si ! Arrête ça et rentre avec moi...s'il te plait. Je t'aime, je ne veux pas que tu meurs. On partira ailleurs, très loin, et on entendra plus jamais parler de héros et de vilains. D'accord ?
Dabi : pas avant qu'il ne soit mort !

Sa température corporelle augment encore d'un cran, et je suis forcé de le lâcher pour ne pas me brûler. Ses flammes nous entoure alors, formant une bulle autour de nous, qu'il agrandit jusqu'à créer une vague de flammes bleues jusqu'à Endeavor. Un mur de flamme lui fonçant dessus, il y oppose ses propres flammes, et la température est tellement que je me sens faiblir. Mes muscles ne fonctionnent plus, et je m'écroule au sol, regardant, impuissant, Dabi combattre son père.
Leurs pouvoirs étant visiblement de force égale, la bataille entre leurs pouvoirs se finit en une puissance onde de choc, qui envoie les deux adversaires plus loin dans les décombres. La chaleur de cette vache de flammes était tellement élevée que quelques unes de mes plumes ont été carbonisées. 
Je me traine jusque Dabi, qui commence déjà à se relever. Une fois debout, il s'avance, et j'arrive à attraper sa jambe, le faisant se stopper.

Pdv Dabi

Il veut quoi encore ? J'ai pas été assez clair ?
Je baisse mon regard, et vois Hawks me supplier silencieusement d'abandonner. Mais je l'ignore, me dégage de sa poigne faible, et m'avance vers mon salaud de père. Il est à terre, respirant difficilement. Il va mourir aujourd'hui, et je serais enfin en paix. Hawks va m'en vouloir, mais tant pis. Je ne peux pas continuer ma vie en sachant qu'il est vivant.
J'admire un moment mon œuvre. Autant sa cicatrice sur son visage, venant du Nomous que j'ai envoyé sur lui, que son état général actuel. Il est en surchauffe, il ne peut plus utiliser son alter à fond.
J'accumule donc mes flammes en moi, prêt à tout envoyé sur lui pour l'achever, et passe finalement à l'acte. 
La lumière générée par mes flammes est aveuglante, si bien que je ferme les yeux un long moment. Mais quand je les rouvre, m'attendant à voir le cadavre carbonisé de mon père, je vois plutôt Hawks, debout devant moi, de dos. Des plumes brûlées virevoltent autour de nous, et soudain, il s'écroule à genoux, et hurle. Un cri de douleur tel que je ne peux pas ignorer la cause. Ses ailes...elles ne sont plus là. Même pas le début. Il n'y a plus rien, à part deux plaies ouvertes sanguinolentes. 
Mais qu'est-ce que j'ai fais...