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Bruxelles Vie

S A N N I Y A H

Hakeem - C'est bon t'as fini de crier là ?

Oui, parce que durant tout le long du trajet je criais, le gars m'emmène je ne sais où il y avait de quoi avoir peur. Nous étions à la plage.

[...]

On était assis dans une terrasse en train de manger une glace

Hakeem - J'crois que j'vais me repentir bientôt.

Moi - Ah ouais le petit passage à l'église a fait son effet.

Il ricane.

Hakeem - Non non je parle de l'Islam.

Moi - Ahh d'accord !

Hakeem - Bah ouais, c'est de l'histoire ancienne tout ça.

Moi - Façon moi je m'en fiche de tout cela , donc..

Hakeem - Faut pas, la religion c'est important.

Moi - Pour toi, pas pour moi.

Il hausse les épaules.

Il était tellement beau, je voulais pleurer carrément parce que c'était trop dur sans lui à mes côtés. Il l'avait remarqué que quelque chose n'allait pas :

Hakeem - Ça va pas ?

Moi - Si si.

Il a pris mes mains et les a serré très fort :

Hakeem - Dis moi, Saniyyah qu'est-ce qu'il y a ?

Moi - C'est dur .. d'être si proche et si loin de toi à la fois.

Il lâche mes mains.

Hakeem - Je sais, ça l'est pour moi aussi, Sani.

Moi - Mais tu es si différent maintenant..

Il n'a même pas eu le temps de me répondre qu'on entend un gros boum alors là c'était la débandade tout les gens sont sortis de l'eau en criant, les gens sur la terrasse commençaient à s'agiter, moi aussi d'ailleurs. Hakeem lui était plutôt serein, il analysait la situation, puis un moment j'ai pas compris il m'a accompagné jusque sa voiture et a sorti quelque chose de sa poche de pantalon, mais j'étais tellement choquée quand j'ai vu ce qu'il avait sorti !

Moi - Mais t'es sérieux là ?!

Hakeem - Commences pas , commences pas et rentres dans la voiture.

J'ai vite obéit parce que je ne voulais pas mourir ici mais à partir de ce moment là, il y avait un truc en moi qui s'était évaporé ; mes sentiments pour Hakeem, je voulais plus le voir, c'était fini, il était irrécupérable le mec. Tout à l'heure il me dit qu'il aimerait se ranger être dans la religion et là il dégaine une arme ? Non c'est bon, j'abandonne.

« 𝐁𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐢 𝐞𝐭 𝐣𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐞 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant