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BruxellesVie🖖🏽

Beirut :

Nous étions chez un des contacts d'Hugo : Raef
Lui aussi il venait avec nous en Syrie :

Hugo - Khoya, pourquoi t'as pas ramené ta femme avec toi ? On a besoin de combattantes aussi.

Il dit ça parce qu'il avait ramené sa femme. J'avais pas vraiment envie d'aborder le sujet sah c'est mieux j'me tais, d'ailleurs je l'ai même pas répondu.

Raef - Vas y laisses le, c'est pas si simple de se séparer de sa femme et de son enfant.

J'voulais penser à personne, sauf à une seule, je devais lui envoyer un message :

Raef - Non, frère utilises pas ton tél ! On peut nous traquer, c'est trop dangereux.

Je remet mon téléphone dans la poche et je continu de boire mon café tout en regardant l'horizon. Après ça on a dû partir dans un autre endroit, c'était plutôt un village ça allait être notre point de départ, Hugo il était tout excité ça se voyait qu'il attendait ça depuis longtemps. Moi je l'étais aussi, mais l'idée de ne plus voir Saniyyah m'angoissait un peu, ça fait fragile un peu mais bon. J'pense qu'Hugo avait remarqué que j'étais un peu hésitant:

Hugo - Ça va frérot ?

Moi - Ouais t'inquiètes !

Je lui fais un faux sourire et je détourne vite mon regard. Une fois arrivés là bas il y avait plusieurs jeunes comme nous, la plupart étaient français et belges, il y avait même Kamel c'était pas une blague le mec était aussi là, c'était devenu un gros barbu, au début je l'avais pas reconnu ce n'est que lorsqu'ils faisaient l'appel que je l'ai reconnu. On s'est lancé un regard puis on a rigolé comme des gros gamins, c'était les grosses retrouvailles, y avait pleins d'amis d'enfance ici.

Damas:

C'était comme un rêve sah, on y était enfin on nous a remis les armes, les tenus et des pelles pour pouvoir construire nos habitats. J'pensais c'était une blague mais non, on a plus passé du temps à taffer au chantier qu'à combattre, mais c'était pour la bonne cause et puis les femmes s'occupaient des champs, des enfants et c'est tout. Pour notre premier jour nous avons dormi à la belle étoile les hommes d'un côté et les femmes de l'autre.

Quelque mois après on était enfin sur le terrain , on combattait vraiment c'était effrayant, beaucoup de personnes de notre côté étaient tombés mais nous qui étions restés étions encore plus déterminés pour les venger. Ah oui, je m'étais marié à une petite française d'origine italienne qui s'appelait maintenant : Intissar elle était vraiment mignonne mais elle me cassait la tête pour avoir un gosse, un jour je lui avais foutu un coup de cross à cause de ça, limite elle me forçait à faire un gosse. Pour l'instant j'ai pas envie d'entendre parler d'enfants ou j'sais pas quoi.

Kamel - Tu abuses Khoya.

Moi - Kamel, c'est pas ta femme donc rentre pas dedans.

Kamel - Au pire divorce si t'es pas content !

On rigole.

Kamel - Bah ouais, c'est pas c'qui manque ici, en plus les femmes d'ici kiffent les hommes barbus avec des longs cheveux comme toi !

En même temps il passe sa main sur mes cheveux.

Moi - Vas-y casses toi sale puant ! J'te la donne gratuit si tu veux.

Kamel - Nan moi c'est la p'tite Zeynep qui m'intéresse.

Moi - Ah ouais tu perds pas de temps toi ! Tu veux déjà en prendre une deuxième.

Kamel - J'veux mon équipe de foot sah.

On a continué de parler de tout et de rien, puis on a dû assister à une réunion de combattants, nous avons remis les choses à plats et nous avons choisi les martyrs etc. J'en faisais parti avec Hugo. Après la réunion j'ai été parti voir l'informaticien du camps il s'appelait Antoine :

Antoine - Oui dis moi Khoya ?

Moi - Est-ce que tu sais localiser les gens?

Et puis après ?✍🏽

« 𝐁𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐢 𝐞𝐭 𝐣𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐞 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant