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BruxellesVie🖖🏽

Je sors à mon tour je vais dans le parking et je la croise, j'hésite avant d'aller la voir mais je me lance.

Je vais vers elle , je ne dit rien je la regarde mettre ses courses dans le coffre. Elle avait pris du poids, ça veut peut-être dire qu'il la rendait heureuse...

Elle réarrange ses lunettes de soleil et se tourne vers moi :

Saniyyah - Il y a un problème ?

Moi - Je voulais juste prendre de tes nouvelles, ça va ?

Saniyyah - Ça peut aller oui et toi ?

Moi - Ouais tranquille.

Silence.

Saniyyah - Tu me manque Hakeem.

Moi - On en a déjà parlé Sani..

Saniyyah - Non justement, tu n'as même pas eu le cran de venir me voir, tu as envoyé Prince pour m'en parler.

Je soupire.

Moi - Tu es encore sur ça ? Essayes d'aller de l'avant, ça ne sert plus à rien.

Elle rit.

Saniyyah - Quoi comment ça ?

Je pose mes mains sur ses épaules.

Moi - Regardes ce que je suis devenu Sani, je ne suis plus du tout le même tu l'as bien vu en Bulgarie non ?

Saniyyah - Mais on s'aime ...

Moi - Ça ne suffit pas.

Saniyyah - Mais ...

Et là je sais pas quel esprit m'a eu mais j'ai complètement vrillé j'avais toujours mes mains posées sur ses épaules et j'ai commencé à l'agiter et à crier sur elle.

Moi - Je t'ai dit que ça ne suffisait pas ! Saniyyah passes à autre chose,tu ne vois pas ? ne vois-tu pas notre incompatibilité ?! Je suis misérable Saniyyah, les femmes comme toi ne se mettent pas avec des hommes comme moi, tu comprends ça ?!

Je criais tellement fort, j'avais tellement la rage, la haine, le mort. Pourquoi elle s'obstinait tant ? Pourquoi elle continuait de croire en nous ?

Je l'ai lâché elle m'a regardé, son visage ne montrait aucune émotion :

Saniyyah - Tu ne sais pas ce que tu racontes.

Elle ouvre la portière, démarre sa voiture et s'en va.

[...]

Je suis rentré, un peu sonné par ce que je venais de vivre, je ne voulais pas trop me montrer désagréable avec Nadia alors je tentais d'oublier Saniyyah. Nadia était dans la cuisine en train de préparer, ça sentait bon je me cale derrière elle et pose mes mains sur ses hanches et je l'embrasse le cou.

« 𝐁𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐭𝐨𝐢 𝐞𝐭 𝐣𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐠𝐧𝐞 »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant