La Résistance

Chapitre 4 : Savoir prendre le risque

Bonjour ! J'espère que vous allez tous très bien en ces vacances, pour ma part ça va super !
Alors aujourd'hui un chapitre plein de retrouvailles, de conséquences et... d'indices ? Bref vous verrez. Je sais pas trop quoi penser du titre du chapitre mais bon.
À dans deux semaines !

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Chapitre 4 : Savoir prendre le risque.

Lorsque je mis fin à mes réflexions quelqu'un toqua à la porte. Un homme, petit à l'air pressé entra suivie par ....

-Jean ?!? Je n'avais pu m'empêcher de m'exclamai à voix haute.

L'homme que j'identifiais comme responsable d'un foyer fis un signe de tête à mon frère qui se précipita vers moi. Je le serrai dans mes bras, me rattachant de toutes mes forces à ma seule famille désormais. Ma seule famille. Cette phrase résonna dans ma tête, encore et encore, je ne voulais pas y croire, je ne pouvais pas. Durant un instant j'eu un espoir, infime mais existant, je releva la tête m'apprêtant à voir ma mère passé la porte, ses cheveux éclaircit par le soleil, sa peau bronzé et son sourire... son sourire qui peuplait mes souvenirs... Mais ce n'était que des souvenirs, je ne vis pas ma mère entrer dans la pièce, non, juste le monsieur toujours devant la porte. Lorsque je l'écartait pour l'examinai sous toutes les coutures, il avait l'air fatigué et triste mais il tenait le coup. Je n'imaginai pas ce que cela avait du être de voir maman, mourir. Je le tint par les épaules et lui chuchota :

- Je suis désolé, je n'imagine pas à quel point ça doit être douloureux pour toi, mais on ne va plus être ensemble. Dis toi que c'est comme si je partais faire mes études ailleurs, et que je reviendrai te chercher pour les vacances, sauf que ce ne sera pas vraiment les vacances. D'accord ?
- Tu me le promets ? Sa voix tremblée
- Je te le jures.
Il acquiesça doucement alors que l'homme l'appelait. Il se retourna et nous salua d'un signe de main avant de disparaître dans le couloir. Le son de sa voix et savoir que je ne l'entendras plus avant un certain moment m'avait brisé le coeur, mais je tiendrais ma parole, quoi qu'il en coûtes.
*
Luc était partis manger quelque chose me laissant, tout en me conseillant de dormir. Quand je me réveilla plus aucune lumière ne filtrait par le store et un repas était posé sur ma table de chevet. Alors que j'entamais mon repas on toqua a ma porte. Une jeune infirmière entra, poussant un fauteuil roulant sur lequel était assise, Clara.

- Justine ? Son timbre restait doux, mais teinté de tristesse. Son regard était... éteint. J'allais vite craquer si les regards de toutes les personne qui m'étaient chères, restait ainsi, vide, comme hanté. Remarque, je ne devais guère être mieux, sans doutes.

- Clara ! Ma voix était serré par l'émotion que je tentait, vainement, de refouler. Clara Lynd, la meilleure amie d'Anaë, la personnes à multiples casquette comme on aimait l'appeler. Clara qui était désormais devant moi, assise sur un fauteuil roulant, la main gauche enrouler dans un bandage, ses cheveux blonds et ondulés ramenés en une queue de cheval tombant sur ses épaules et ses yeux bruns, toujours aussi vide mais brillant de larmes. C'était si déstabilisant, elle ne pleurait jamais, jamais. Mais...

- Tu es au courant n'est ce pas ? Murmura-t-elle en un souffle.
- Ohhh, Clara... je ne savais pas quoi faire, quoi dire, j'étais désemparé.
- Je... ça va Justine ... Ne t'inquiètes pas. Elle releva la tête l'air déterminée le regard fixé derrière mon épaule, sur quelque chose n'existant sûrement plus que dans ses souvenirs...
- Comment va ta mère ? Je savais qu'elle s'ouvrirait quand elle en aurait besoin, pour l'instant mieux valait s'éloigner des sujets glissants.
- Mieux... c'est dur pour elle aussi, sa voix ce brisa, mais ça va. Elle a quelques muscles froissés mais ça ira. Et toi ?
- Aucune idée. J'haussai les épaules balayant la pièce du regard. On ne m'a rien dit. Remarque je n'ai pas vu grand monde. Je grimaçais alors, je n'aurai pas du hausser les épaules songeai-je alors.