Chapitre 10: instabilité

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Bonjour, bonjour !  J'espère que vous allez bien. Un chapitre qui marque le tournant ? J'ai beaucoup, beaucoup aimé écrire les parties en italique si je me souviens bien ( surtout la première)  j'espère que vous l'aimerez tout autant ! À dans deux semaines !

Chapitre 10: instabilité

Une bête hideuse hurlai devant moi. Elle était rouge foncée et avait une peau rocailleuse, elle faisait bien une tête de plus que moi. Elle avait des yeux gris, presque blanc injecté de sang.

Courir. Je devais courir. Mes jambes s'activèrent toutes seules et la créature qui s'approchait de moi accéléra. Je finis ma course au pied d'un mur. Un mur très haut, trop haut, et beaucoup trop long pour que je n'ai le temps de le contournai.

La chose s'approchait dangereusement. Mais d'un coup elle s'arrêta. Elle se mit à rapetir, puis sa peau pris un air lisse et une couleur rosé. C'était un humain ?

A coté de moi surgis quelque chose que j'identifiais ensuite par quelqu'un.
En m'approchant je reconnu une chevelure au reflet roux caractéristique.
Je tombai à genoux.

-Maman... maman... murmurai-Je tétanisé. Ses yeux était ouvert sur le vide et son visage était couvert de sang. Je me mit alors à pleurer. Quelqu'un d'autre apparut.

-Ally ! Hurlai-Je. Je me rapprochai d'elle. Elle divaguait. Ally, Ally, non s'il te plaît... ma voix trembler.

Justine.. elle me fit un sourire. Un sourire qui voulait tout dire. Puis elle rendit son dernier souffle...encore une fois... Une autre silhouette apparut. Je vis sa poitrine se soulevait lentement et je courus jusqu'à elle.
Anaë ! Anaë reste avec moi ! Elle était inconsciente et respirait difficilement. Je tentai vainement de contenir l'hémorragie.

Soudain sa respiration cessa.

Anaë ! Hurlai-Je à m'en cassai la voix. J'observai alors l'endroit, désemparé. L'humain était prostré sur le sol au pied du mur, agitai de spasmes. Ma mère était étendu au sol ses yeux bruns ouvert sur le vide et ses cheveux en auréole sous sa tête. Ally semblait dormir si on omettait le fait qu'elle était à moitié brulé et que du sang s'écoulait de sa bouche entre ouverte. Et Anaë était à côté de moi sa peau métissé luisant sous une lumière qui semblait nous irradier et ses boucles brunes entourant son visage, étendu dans une marre de sang, de son sang.

Je me mit alors hurlai le plus fort que je pus....

Je m'éveillai en sursaut. C'était un cauchemar, juste un cauchemar.
Mais il paraissait si réel....
« Ressaisis-toi Justine » songeai-Je en serrant les dents. « Tu va aller t'assoir à côté de la fenêtre et ça va passer... comme d'habitude » pensai-Je en allant m'asseoir sous la haute fenêtre de notre chambre du sous-sol. En levant la tête on pouvait apercevoir le quart de lune. C'était un spectacle reposant d'habitude, mais cette nuit là quelque chose était différent. L'air m'oppressait, je respirai de plus en plus difficilement. Il fallait que je sortes. Je jetait un rapide coup d'œil au réveil d'Emilie, 5:40, je n'allait pas me recoucher et le soleil ce lever déjà. J'enfila silencieusement une veste (l'air était frais le matin) et mes baskets, pris mon téléphone et sortis en faisant le moins de bruit possible. Alors que je déambulait dans les couloirs désert, un souvenir s'imposa à moi.

C'était une nuit orageuse, je m'éveillai d'un cauchemar, le premier d'une longue série, et le ciel était noir zébré de temps à autres par un éclair blanc, en fond on entendais le tonnerre grondais. J'avais toujours aimé les orages, je pouvait passer mes soirées sur la terrasse à regarder les éclairs et être bercer part le tonnerre.

C'était l'une de mes premières nuit à l'hôpital, je me sentais si seule mais si entouré à la fois...

Jamais personne ne me manquais. Quand mon grand père était mort, j'avais pleuré mais il ne m'avait pas « manquer ». Quel drôle de mot. Un mot que les gens employé souvent mais qui pour moi n'avait qu'un sens théorique....

Et d'un coup ce mot qui m'était si inconnu me tenait compagnie, tout le temps. Comme un poids que l'on ne peut ôter malgré le comble du manque...

J'étais alors sorti sous la pluie tiède de l'été et j'avais marché... longtemps... assez longtemps pour ne pas savoir combien de temps cela avait durée....

Et puis.... je m'étais mise à hurler, de plus en plus fort, jusqu'à m'en casser la voix. Non c'était impossible. Une adolescente de 17 ans ne pouvait pas perdre sa mère et deux de ses meilleures amies en même temps. Comment quelqu'un pouvait supporter ça ?
Je m'effondra sur le sol. Les larmes ayant couler sur mes joues perdus dans les gouttes de pluie. Mes cheveux était trempés et pendouiller tristement sur mes épaules.

Je restait assise sous la pluie, berçait par les coups sourds de l'orage.

Je sentis une masse s'assoir à coté de moi et je ne réagis même pas. Cela aurait pu être n'importe qui j'étais immobile, incapable de réagir.

- Tu aurai pu choisir un sol plus confortable. Me fit remarquer une voix que j'identifiais appartenir à Luc De la Vigne. Un grognement fut sa seule réponse. Aller viens là. Il m'attrapa par l'épaule et m'attira contre lui. J'éclatai alors en sanglots des larmes encore plus vivent dévalant mes joues.
- Pourquoi ? Pourquoi nous, pourquoi moi Luc ? Pourquoi ? Murmurai-Je entre deux sanglots.
- J'en sais rien Justine. Dit il en me caressant doucement les cheveux. J'en sais rien.
- Je sais que c'est égoïste, que je devrai penser aux autres.... Mais je peux pas, j'y arrive plus...
- Shhh.... Chut, calme toi. Ça va aller Ju', je te le promets. Je ferai tout pour que ça aille....

Et on était restait ainsi sous la pluie, pendant un moment qui semblait suspendu dans le temps, sous la pluie battantes et les coups de tonnerres, avec des éclairs nous éclairant de temps en tant le visage.

Je souris à cette pensée. Ce n'était pas un souvenir heureux, loin de là, mais il m'apaisait, m'assurant que je ne serai jamais seul, même si je me sentais comme tel...

*

Vers 6h30 alors que l'étage commençai à s'agiter je revins tout aussi silencieusement dans la chambre voulant me glisser discrètement dans mon lit mais arrivé dans la pièce Emilie et Clara était debout et m'attendais de pied ferme.

- Tu t'expliques ? Demanda  Emilie d'une voix ensommeillée.
- Je suis juste  aller prendre l'air.
- À 5h du matin ? Renchérît Clara éberlué
- À 5h du matin. Affirmai je. Je savais qu'elles me croiraient, je pouvais être excentrique par fois.

*

Nous étions en train de déjeuner et les filles manger avec avidité tandis que je n'avais presque pas touché à ma salade trop occuper a réfléchir.

- J'ai quelque chose à faire je reviens dans deux heures environs. Dis je en me levant.
- Tu vas où ? Me demanda Clara en relevant le nez de son assiette.
- Pas loin. Répondit je en souriant.
- Je peux finir ta salade ? Questionna Émilie qui avait l'air d'avoir compris.
- Fais ce que tu veux ma chère.  Ris je.

Lorsque j'arrivai à destination la porte était entrouverte. Je la passa donc pour aller m'assoir sur le lit tout en observant la pièce. C'était une chambre petite avec peu de meubles. Au milieu de à pièce il y avait le lit sur lequel j'étais assise, à ma droite se trouvait un bureau et la porte en face de moi il y avait une armoire et à ma gauche une fenêtre donnait une vue directe sur le parc. À côté de l'armoire se trouvait une porte que je devinais comme étant celle de la salle de bain. Je décidai alors d'indiquer ma présence.

- Dépêche toi Luc on va se balader. Dis je après m'être raclait la gorge.
- Au putain tu m'as fait peur Justine. Déjà à quel moment on a prévu une sortie ? Oui j'arrive.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant