Chapitre 3 : Question de volontés

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Guten Abend !
Petit chapitre aujourd'hui. J'espère qu'il vas vous plaire !
Bon je parle pas beaucoup parce que je dois finir mes maths ( ô diable les triangles égaux).
À dans deux semaines !
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Chapitre 3: Question de volontés.
𝙿𝚍𝚟: 𝙹𝚞𝚜𝚝𝚒𝚗𝚎

J'entendis un son régulier et lointain. Je tentai d'ouvrir les yeux mais le retour de cette force invisible m'en en empêcher. Je retrouvai peu à peu les sensations de mon corps, un infime fourmillement parcourait l'extrémité de mes doigts et de mes orteils. Je sentis ma main remuer quand je lui en donna l'ordre et m'émerveilla de ce geste pourtant anodin. C'était presque irréel, toutes ces sensations, toute cette énergie malgré mes muscles ankylosé. Toute cette vie, alors que je m'avais cru mourir.

Je retenté s'ouvrir les yeux quand soudain des souvenirs m'assaillirent. Des souvenirs heureux comme violents, des rires dans un jardin comme des flammes dans la nuit, l'étreinte de ma mère et le corps inerte de ma meilleure amie.

Stop ! C'en était trop pour moi. C'était brusque et violent, j'avais l'impression d'émergée d'une rêve pour atterrir en enfer. Je ne pouvais pas cautionner toute ses émotions d'un coup, qui pouvait ? Comme pour s'accorder à mon humeur, de vieilles douleurs s'éveillèrent. Ma tête me semblait être une caisse de résonance, je sentais mon dos comme si on l'avait piétiné, mon genoux pulsait d'une douleur sourdes et mon visage et mes bras me grattait.

Je pris mon courage à deux mains et lutta pour ne serait ce qu'entre ouvrir mes paupières. Il faisait sombre, mes yeux me piquée et mon mal de tête s'accentuait. Je forçais autant que je le pouvait que mes yeux pour examiner autour de moi, j'étais perdue avec aucune idée de l'endroit où je me trouvais.

En face de moi je pouvais apercevoir un store, quelques raies de lumière filtrant au travers. A ma droite une porte était fermé et une chaise se trouvait à côté. A ma gauche il y avait un appareil digne d'un film de médecine, c'était ça qui produisait ce bruit si étrange.

Avant que je n'ai pu mettre au clair dans ma tête le fait que je sois toujours en vie,  la porte s'ouvrît me faisant sursauter et une femme grande entra et alluma la lumière. Je fermais les yeux par réflexes, éblouis par cette soudaine luminosité et pris quelques secondes pour réunir tout mes fragments de concentration.

- Tu es enfin réveillé. Comment te sens tu ? Dis la dame d'une voix forte et douce à la fois.
- Ça..ça va.... je me rendit alors conte que ma gorge était sèche.
- Des douleurs ? Me questionna t'elle.
- Un peu partout mais surtout au dos et à la tête, sinon ça va. La lumière me donnait le tournis et parler me faisait mal à la gorges, j'avais hâte que l'interrogatoire finissent.
- C'est  normal après ce qui c'est passé. Je vais te laisser te reposer et discuter un peu avec ton ami qui t'attend derrière la porte.
J'hochai la tête doucement me demandant quel ami c'était.

La porte s'ouvrît à nouveau et j'entendais quelqu'un parler dans le couloir, au bout de cinq minutes alors que j'étais à moitié endormi quelqu'un rentra. J'entendis une chaise raclait le sol et je sentis des doigts me serrait la main, je rouvris les yeux et je vis Luc. Il était revenu, il n'était pas partit en vacances. Il était avec moi.

Un silence doux et pesant à la fois s'installa. Je pris donc le temps de l'observer. Ses cheveux étaient en bataille, contrairement a l'ordinaire, et ses yeux était hagard. Luc le brisa en me demandant si ça aller. Une fois que je l'eu rassurais je le voyer lire dans mon regard toutes mes questions silencieuses. Il déclama alors :

- Si tu le souhaites je vais te raconter tout ce que je sais mais promets moi de ne pas m'interrompre s'il te plaît. J'hochai la tête doucement. Évidemment que je me posais des questions sur ce qui c'était passé, mais honnêtement je n'était pas sur de vouloir leurs réponses. Il me fit alors le récit de la mission de secourisme mise en place et je n'eu pas la force de le réprimander pour son inconscience quand il reprit, puis s'arrêta en me regardant dans les yeux et me dit doucement :

- Je suis désolé Justine. Son regard c'était éteint, comme vidait d'une énergie de vivre et brillant de fatigue et de tristesse. Mon esprit se mit a bouillonner. Qui ? Qui était.....
- Anaë, Ally et ta mère sont décédées, avant même qu'on arrive. Je suis vraiment désolé Ju'.

Je levai un regard vers lui, un regard brisé. Il me prit part l'épaule me serrant contre lui. J'étais trop choqué pour parler. Je n'arrivai pas à pleurer, mais je me sentais vide, las... Alors qu'une vérité irréfutable s'imposait dans mon esprit. J'étais seul et deux de mes meilleures amies était mortes.

Au bout de cinq minutes une question me traversa, et les autres ?
Je me détachais doucement en le regardant dans les yeux dans une question silencieuse. Il me dit :

- Jean est blessé mais il va bien, par contre il devra aller dans un foyer car il est trop jeune pour vivre seul. Toi tu es presque majeur mais en attendant les parents d'Emilie se sont porté garants de ta garde mais ils ne pouvaient pas s'occuper de Jean en plus.  Emilie a quelque brûlure et gardera une cicatrice sur son bras. Carla aura un sérieux mal de dos suite à son vol planée et gardera quelque difficulté a articuler sa main correctement. Et enfin Ashley, finalement c'est celle qui s'en sort le mieux mais pas tellement. Elle n'est pas trop blesser juste une légère brûlure au niveau du poignet et une foulure à la cheville. Mais ce qui m'inquiète c'est moralement... Elle était avec Anaë et Ally quand elles sont.... mortes.

J'accusai le coup, difficilement mais il le fallait.
- Et toi ? Bredouillait-je.
- Quoi moi ? Son regard c'était durci.
- Tu sais très bien Luc. Ma voix s'était affermie et mes yeux défiaient les siens.
- Moi ? Ma mère et mon père sont partie quand même, ma maison et détruite et vous êtes toutes à l'hôpital alors.... ça pourrait aller mieux.

Il y avait autre choses, je le sentait. Ce n'était pas ça qui allez faire craquer Luc. La seule chose qui pouvait faire déborder le vase c'était une blessure à son égo ou bien ses parents. Mais je décidai de m'abstenir. Il allait s'enfoncer encore plus au sinon. C'était ça qui était difficile avec lui. Dès que quelque chose le dérangeait il se renfermer sur lui même et si on essayer de l'ouvrir il devenait encore plus froid et distant, et des fois c'était insupportable de ne pouvoir rien faire ou de ne rien comprendre.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant