Chapitre 45

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Chapitre 45 :

PDV extérieur

Stéphan avait huit ans passés. Ce jour là, il se rendait à l'école à pied. Il faisait chaud, les premières températures d'été faisait grimper le mercure.

À l'école il allait retrouvé ses copains, Mathias, Zack et Léni. Il aimait beaucoup Léni, c'était son meilleur ami. Léni Le Hughes était le fils du commissaire de police de la ville et Stéphan était déjà allait plusieurs fois chez eux et était toujours accueilli par un homme souriant, soucieux de le faire ce sentir bien et à l'aise dans sa maison.
À l'école, il y avait aussi une jeune fille, Haruko. Elle était timide et se tenait toujours à l'écart. Elle possédait une maladie étrange qui faisait que des excroissances criblaient douloureusement son corps. Il aimait bien Haruko. Si il avait sût comment l'aborder il l'aurait déjà fait. Un jour la jeune fille lui avait prêté un crayon et depuis il s'était mit en tête de devenir ami avec elle.

Les oiseaux chantaient à tue-tête et Stéphan pesta contre leur chant, ils l'avaient réveillé bien trop tôt ce matin. Sur le chemin, il rencontra Mathias, et ils poursuivirent leur route ensemble.

- Mon père dit que le régime est tombé cette nuit. Lui annonça son camarade, excité.

- Ton père dit ça chaque semaine. Soupira le blond, désabusé.

- Mais cette fois c'est vrai ! Argumenta t'il avec entrain. Même ma mère a sourit ! Apparemment la nouvelle devrait paraître dans les médias dans la journée.

Stéphan ne répondit pas, penseur. Le père de son ami avait peut-être raison. Tous les signes convergeaient vers une chute imminente du parti.

À quelques pâtés de maisons de leur école les deux jeunes garçons s'arrêtèrent. Ils restèrent bouche bée à admirer une fresque murale. Un artiste anonyme avait peint une gigantesque plume de paon en proie des flammes sur la façade d'un immeuble afin de recouvrir l'image de la présidence.

- Il va se faire tuer. Souffla le jeune blond.

- Pas si le régime a sauté. Sourit son ami, enjoué.

- Viens, faut pas qu'on reste là si c'est pas le cas. Stéphan prit la main de Mathias et l'entraîna dans la rue adjacente.

Les deux élèves arrivèrent enfin à l'école. Dans la cour, ils rejoignirent leur groupe d'ami et Mathias annonça à nouveau la théorie de son père. Les gamins le regardèrent, amusés, mais Stéphan, qui avait déjà entendu l'histoire fixait une jeune fille assise seule sur un banc. Il prit son courage à demain et s'avança vers elle. Elle le salua et il s'assit à coté d'elle, nerveux.

- Mathias explique encore sa théorie ? Demanda t'elle en riant doucement.

Le blond acquiesça avec un sourire crispé.

- Mais ce n'est pas le seul à y croire aujourd'hui. Elle souriait toujours.

- Tu y crois toi Haruko ? Demanda son camarade.

- Je ne crois que ce que je vois. Mais j'admets que c'est possible. En tout cas, j'aimerais que ça le soit.

À midi, Stéphan proposa à sa nouvelle amie de manger avec son groupe et elle déclina poliment.

Alors qu'ils étaient attablés, une surveillante alluma la vieille radio. C'était inhabituel.

Parmi les nombreux grésillement on pouvait entendre le sifflement caractéristique de l'écrivaine avant sa mort. Tout le monde le connaissait, la séquence de son exécution ayant était repassée en boucle, ils n'avaient pu en séparer complètement le sifflement. L'incompréhension gagnait les rangs d'élèves, pourquoi repasser cette séquence à nouveau ? Les enfants commençaient à chuchoter entre eux lorsque la voix du présentateur radio interrompit la litanie.

- Ici, Mathieu Petit. Je suis aujourd'hui à l'antenne pour vous annoncer la libération officielle de notre pays. Des exclamations fusèrent tandis qu'il poursuivait. Notre gouvernement a était arrêté cette nuit, renversé par une horde de citoyen coléreux. Des élections devraient être programmé, de même que des procès pour crime contre l'humanité. C'était Mathieu Petit, en vous souhaitant une bonne journée ensoleillé. Maintenant place au bilan de ces années d'oppressions.

Dans la petite cantine, plus personne n'écoutait Mathieu Petit. Les enfants se prenaient dans les bras, les adultes appelaient leur proches, tous étaient abasourdis par la nouvelle.

Stéphan et Haruko s'entreregardèrent en souriant, le père de Mathias avait raison, ils étaient libres.

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C'était le dernier chapitre, il ne reste plus que l'épilogue. Je vous mettrais un long mot quand ce sera finis <3

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant