Chapitre 31

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attendez on en est à ce chapitre ?
* crie de joie et de peur en même temps*
bref vous allez voir je l'aime trop.
mais mon avance s'amenuise trop aussi.
en plus je suis en stage cette semaine ça me lessive je pense pas pourvoir écrire.
j'ai peur mdrr.
bref comment allez vous ?
j'espère que ça va et que vous avez pas la grippe <3 on se retrouve en bas.

Chapitre 31:
PDV: justine

Le battant à la peinture écaillée s'ouvrit et laissa filtrer la lumière hivernale dans l'entrée obscure. Une femme aux cheveux blonds cendrés ce tenait là, âgée d'une quarantaine d'années, elle m'accueilli avec un grand sourire, me conviant à l'intérieur. Je pris une grande inspiration après avoir jeté un regard en arrière cherchant le courage dans les yeux de Luc. Ce dernier acquiesça doucement m'exhortant à ouvrir la marche. Enfin je passais la porte et essuya mes chaussures sur le paillasson.

- Marine, c'est justine ? Demanda une voix assez grave provenant sûrement de la cuisine.

- Oui Jean ta sœur est là. Sourit la dites marine qui refermait la porte derrière Luc.

- On est d'accord il a perdu un octave là ? Dis Luc en me regardant l'air sous le choc.

- Notre minimoys n'est plus si minuscule que ça tu sais. Dis je en riant.

En entrant dans la petite cuisine mon frère ce précipita dans mes bras et je failli crouler sous ce poids brusque. Il avait encore grandi décidément. Il avait repris quelques couleurs depuis l'été dernier et avait coupé ses cheveux.

- arrête de grandir jean. Ordonna presque Luc en voyant qu'il le rattrapait.

- Pas avant de t'avoir dépassé. Objecta-t-il avec un sourire malicieux qui m'avait manqué.

- Je vais vous laisser je dois aller chercher Morgane chez Elisabeth, Harry est en haut si il y a un problème Jean. Déclara Marine avant de sortir de la pièce en nous saluant.

Nous allâmes nous assoir dans le salon. Mon frère semblait à l'aise dans cette maison avec des personnes qu'il ne connaissait pas trop alors cela me rassurer.

- Comment vous allez ? Demanda t'il avec autant d'énergie qu'habituellement.
- Ça va, souris je, on travaille. Et toi le collège ?
- J'ai presque la moyenne en anglais. M'annonça fièrement mon frère.
- L'Objectif c'est de l'avoir réellement quand même. Ris Luc. En se redressant sur le canapé vert.
- Oh crois moi c'est déjà un exploit. Me moquai je en me levant.
- Mais. S'offusqua Jean sans pouvoir argumenter d'avantage.
- Avoue t'es nul.
- Ouais peut-être un peu mais quand même... soupira-t-il avant de se lever à son tour. Vous voulez du thé ? Proposa l'adolescent.

Nous déclinâmes et j'entrepris de l'interroger sur les conditions de vie depuis que la guerre était entrée d'avantage dans notre région. Il me raconta alors sa vie depuis la rentrée, les classes vides, les rues théâtre des meurtres, les professeur.e.s disparu.e.s mystérieusement et la vie en général.

Luc et moi étions quelque peu sidéré. Trop occupé, la vie extérieure en ce moment nous était inconnu, nous apprenions donc l'ambiance lourde, pesante et froide qui régnait depuis quelques temps sur notre ville. Ça avait empiré.

Le moment de partir était arrivé. J'avais rencontré Morgane, la fille de Marine et je jetais un dernier regard au salon tandis que mon frère nous raccompagnait dans l'entrée. Le sol de pierre sombre, presque noir, semblait froid, tout comme la pièce, sombre, au canapés émeraude, mais les flammes dans l'âtre de la cheminée et l'énergie positive dégagé par les habitants rendait toute cette noblesse plus accessible, plus positive. Je serrais Jean dans mes bras, sentant les larmes perler. Je ne devais pas pleurer. Je devais lui montrer que ça allait, que je n'avais pas menti, que la force avec laquelle je serrais mes bras autour de lui lui prouvé à quel point il me manquait.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant