Chapitre 24: loving and fighting

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Ahhhhhh c'est the chapter !

Bonjour bonjour ! Comment allez vous ? Perso ça va super, surtout qu'on est en vacances !! *petite danse de la joie*
Alors comment ça the ? C'est le premier chapitre avec de l'action exécuté par notre chère protagoniste et il est tellement nécessaire pour faire les liens avec ce qui va suivre et ce qui a précéder ! J'avais tellement peur de faire n'importe quoi que j'ai attendu d'être chez llessdorangecbon pour pouvoir avoir une bêta lectrice à porté mdrrrr. ( et apparemment il est pas trop mauvais ).
C'est un peu comme une très longue journée découpé en 3 chapitres en fait !
Enfin bref j'espère qu'il vous plaira !
Bonnes vacances pour ceux qui le sont et bon courage aux autres ! <3

Chapitre 24: Loving and fighting

Nous venions d'arriver devant une bicoque minuscule. D'après une brune aux cheveux frisés surnommé Gwen, l'entrée du sous terrain où serait retenu les prisonniers se trouvait quelque part dans cette maison. Nous nous engageâmes alors sur le terrain vague, Géronimo en tête de peloton son arme pointée devant lui, Mickaël et Gwen suivait aux aguets leurs mitrailleuses à porté de main, Mme Schmidt et moi suivions, elle portant le matériel médical de premier secours pendant que j'étais équipé d'un HDP 50 ( peu puissant mais à ma portée et relativement dissuasif) et Keyra fermait la marche, un HK416 braqués sur chaques mouvements derrière nous.
Nimo' força la porte qui céda immédiatement. La maison avait l'air vide, c'était étrange. Alors que je rentrais dans le bâtiment je sentis une présence à ma droite je me retournai et vis un homme blond et grand me dévisager, je ne cherchai pas à l'identifier plus que ça et lui mis un coup de crosse dans le menton. Je tressaillais, une grimace peinte sur le visage quand je le vis s'effondrer de douleur sur le sol.

- je m'attendais pas à ça de ta part petite. Souffla Mickaël en le tenant en joue tandis que sa petite amie ligotait et bâillonnait le soldat.

- Moi non plus. Soufflai-je encore sous le choc.

- Ne t'inquiète pas il a juste quelques dents cassées. M'assura l'infirmière avec un sourire de compassion

Il s'avérât que trois autres personnes se trouvaient dans la maison, rassemblés dans la cuisine autour de tasses de cafés fumantes. Dès qu'ils nous aperçurent ils tirèrent. Keyra me tira à temps et je me laissai glisser le long du mur figée par la peur. Une fusillade éclata alors entre les partisans opposés. Mais l'évidence était qu'ils étaient en infériorité numérique et non armés pour deux tiers. Le jeune que j'avais frappé dans l'entrée était sûrement de garde et donc l'un des seuls armées. Je vis une femme aux cheveux bleus lancer un couteau dans la direction de la Kazakhstanaise qui l'évita de justesse. J'étais fascinée et à la fois paralysé par la peur. On aurait dis un ballet qui se déroulait au ralenti sous mes yeux terrifiés. Les objets volaient en même temps que les balles et les corps se mouvaient pour s'extirper de leurs trajectoires. Aurore et moi étions parvenues à nous cacher derrière la table basse avec le canapés en rempart supplémentaire et nous convenions d'un semblant de plans.

Elle resterait en haut avec Gwen quand nous descendrions dans les sous terrains car je serais plus utiles qu'elle pour exercer les premiers secours avec le matériel limité qu'elle a pu emmener et transporter. Elle avait refusé de porter une arme, arguant ne pas vouloir trahir ses principes, mais je réussis tout de même à la convaincre de prendre un de ces couteaux qui volaient autour de nous, au cas où.

Enfin les tirs s'arrêtèrent et nous passâmes prudemment la tête au dessus de la table. La cuisine était jonchée de sang et les soldats du royaume baignaient dedans, allongés sur le sol. Le plus âgés tenta de se relever mais Keyra lui pointa son arme sur la tempe, le dissuadant de continuer à bouger. Koch le ligota sans qu'il ne fasse plus de vague. Il semblait assomé et du sang s'écoulait de sa jambe. La femme aux cheveux bleus s'était effondrée dans le couloir, morte. Le dernier, un homme d'une trentaine d'années convulsai sur le sol puis plus rien. Ma partenaire blonde confirma son décès puis nous nous avancions dans le reste de la petite maisonnée, l'estomac noué et pour ma part le coeur au bord des lèvres.

Ce n'était pas parce qu'ils étaient dans le camps ennemi qu'ils méritaient de mourir. « Ennemis ». Ce mot résonna dans ma tête tandis que j'inspectais silencieusement chaque portes. Quel drôle de mot « ennemi ». Censé définir ceux que l'ont ne supporte pas, qui nous sont hostiles, mais qui sont aussi vivants que nous. 

Finalement une porte sous l'escalier s'ouvrait sur des marches sombres.
Digne d'un film d'horreur d'Ashley. Frissonnai-je. J'allumai ma lampe torche, plutôt la lampe de mon stylo et balayai l'antre du maigre faisceau lumineux. Vide. Nous avançâmes donc, Gwen et Aurore restaient en haut comme convenu et cette dernière fourra les poches de mon sweat de diverses compresses, bandages et antiseptiques.

Arrivées en bas il n'y avait qu'un couloir avec deux portes. En les ouvrants prudemment, nos armes à la main, nous y découvrîmes un autre couloir pour la première et un bureau avec des archives pour la deuxième, mais toujours pas de prisonniers, morts ou vivants.  Nous ouvrîmes donc la dernière porte et cette fois il y en avait deux côtes à côtes... et un garde devant chacune. J'eu à peine le temps de voir la surprise s 'étaler sur leur visage qu'une détonation résonna. Mon oreille droite sifflait et j'eu un léger déséquilibre. Derrière moi j'entendis un cri. Avant que je n'ai pu me retourné Keyra me forçait à me baisser et m'indiqua Mickaël qui se tenait l'épaule. Je courus jusqu'à lui, frappant au passage un garde qui tentait d'entraver mon chemin. La balle était visiblement ressorti et le sang coulait à flot, mais l'artère n'avait pas l'air touchée et je poussai un discret soupir de soulagement en faisait un garrot et coinçant quelques compresses stériles.  dessous, il fallait limiter le risque d'infection. Ce n'était pas le mieux mais je n'avais pas assez de matériel avec moi et c'était toujours favorable à une hémorragie incontrôlée. Mes mains tremblaient alors que je tentais de serrer le garrot et mes yeux commençaient à s'embuer de larmes.

Non, pas maintenant. Reste forte Justine. Elle va le sauver. Aurore saura quoi faire... aller ju, il suffit juste de se dépêcher.

Je me relevai et lui recommanda de ne pas trop bouger tant que c'était nécessaire. J'entendis un cri derrière la porte. Oui, il fallait faire vite.

Le chemin était libre devant moi. Keyra était aux prises avec l'un des gardes et Géronimo mettait l'autre à terre. Alors, prise sans doutes de folie, je courus, la distance était courte, très courte. Mais semé d'embûches. Je tentais d'ouvrir la porte de droite mais le cadenas ne voulait pas sauter. Énervée et prise par l'adrénaline je sortis mon pistolet et tira sur le cadenas. Il explosa et un coup d'épaule suffit à ouvrir la vieille porte de bois. Mon estomac se noua face à ce qui semblait être une salle de torture, vide. Il ne restait qu'une porte, ils avaient intérêts à être derrière elle. Je shoota rageusement dans les restes de cadenas. Je n'avait pas réussi à identifier de quelles portes venaient les cris à cause du bourdonnement dans mon oreilles et du vacarmes de l'écho du sous terrain. Il fallait que je l'ouvre et que je sache si ils se trouvait là dedans, si elle, s'y trouvait.

Géronimo - qui avait finis par vaincre le colosse - ouvrit le cadenas avec une clef tachée de sang, sans doutes récupérer sur le corps défunt du garde.
Un masse informe que je finis par identifier comme un être humain était allongé sur le sol tandis qu'une autre tentait vainement de la maintenir éveillé.

Ses cheveux blonds en rideaux cachant son visage tandis que celui ci était penché sur la jeune femme allongé par terre, aussi pâle que la mort, et entaillées par endroits, couverte d'ématomes et de sang, je ne la reconnu pas.
Mais quand elle leva le regard sur nous, ses yeux hypnotisants écarquillé je sentis ma respiration s'arrêter.

- Ashley... murmurai je.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant