Chapitre 20: L'exil

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Il est minuit passé, ça veux dire qu'on est lundi et ça veux dire chapitre ! Bref. Bien le bon soir ( bonne nuit ?) comment allez vous en cette fin de mois d'Août ? Ici il fait chaud j'en ai marre. J'en profite pour remercier ma correctrice de chapitre que j'avais oublié de remercier dans le précédent vu qu'elle avait fait son petit speech. Donc merci à toi <3 ( une sauveuse pour vos yeux ). Maintenant chapitre ! ( eh eh j'ai repris de l'avance je suis contente ) bonne lecture ^^
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Chapitre 20: L'exil

J'étais entrée dans un état second, l'adrénaline gonflée mes veines mais ma perceptions du monde était lointaine. J'étais focalisé sur un point : prendre mes affaires et partir. J'attrapais le sac préparé au cas où posé au pied de mon lit, enfilai un pull et mon manteau et tandis sa veste à Émilie. En jetant un dernier regard a la pièce j'aperçus le bracelet qu'Ally m'avait offert, posé sur la table de chevet à coté d'un livre, Hamlet. C'était le premier Shakespeare que j'avais lu et j'avais réussi à récupérer le mien, qui n'avait pas eu le temps de bruler. Sans réfléchir une seconde de plus je les récupérai précipitamment et quitta la pièce, sans aucun regard en plus en arrière.

Voilà, je quittais l'endroit qui m'avait accueilli quand mon monde c'était effondré à cause des gens qui l'avaient détruit. Celui de mes cauchemars et de mes crises de paniques, mais aussi celui qui m'avait sauvé, où j'avais commencé à me retrouver. Je fermai la porte et toute mon émotion s'envola. Absorbée par l'urgence. On devait partir, maintenant.

Dans le couloir, c'était la panique. Les portes s'ouvraient et se fermaient à la va vite, les gens avançaient précipitamment vers quelques chose que J'était incapable de voir et tout ce remue ménage m'avait fait perdre de vue les autres. Même si nous devions être qu'une douzaine l'impression d'avoir une fourmilière sous les yeux était criante. Soudain je sentis une main attraper fermement mon bras et me retournai. Adoni me tendit ce qui semblait être une tente et une lampe torche et me guida jusqu'à la bibliothèque, je retrouvais Emilie et Luc chacun un sac à dos plus fourni qu'avant, sur le dos et une lampe torche à la main et remarquai que Luc tenait une carte dans sa main droite. C'est en devant passer par une fenêtre à 1m70 du sol que j'appréciais avoir repris le sport. Quand Emilie -qui était la dernière a passé- failli glisser de la chaise sur laquelle nous prenions appuie, je ne pus m'empêcher de poussée un cri étouffé, ce que je me  reprochai instantanément. Nous étions dans le parc, proche de la sortie, à l'abri d'un bosquet certes, mais relativement proche du lieu de stationnement des fourgons du Royaume. Enfin, Émilie ce hissa à nos cotés avec l'aide de Luc et Agathe nous fis un bref signe de la main avant de refermer les fenêtres.

Je fis un signe de tête afin de communiquer que le chemin était vide et nous avançâmes, le coeur battant fort dans notre cage thoracique. C'est seulement quand nous aurons passé les grilles du parc et seront arrivé dans la rue adjacentes que nous pourrons enfin respirer plus calmement.

Je ne sais par quelle miracle nous ne croisâmes personne dans l'allée et franchissâmes la grille. Quelques officiers somnolaient dans les camionnettes en attendant leurs collègues et il nous suffîmes de nous baisser pour ne pas être vu.

Enfin nous l'atteignîmes. La rue d'à coté. Je sentis mes épaules se détendre et ma respiration ralentir.

Nous décidâmes de nous poser dans un café afin de réfléchir. Nous y passerons plus inaperçus qu'en restant au milieu de la rue.

- Donc récapitulons. Qui a un job ici ? Demanda Luc

- Moi, je viens d'avoir le résultat à mon concours et Pablo à dit qu'il m'embauchait à la fin de mon stage si je le réussissais. Par contre je suis de garde le 25.

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