Chapitre 16: Le pilier

12 2 6
                                    

Bonjour à toutes et à tous ! J'espère que vous aller bien et que pour ceux qui sont en vacances (comme moi !) vos vacances ce passent bien. Pour ma part oui étant donné que ca fait 2 fois que je poste pas car j'avais pas le temps de finir de réécrire. Mais le chapitre est là et normalement le bonus qui est censé suivre va arriver d'ici une vingtaine de minutes, que j'ai le temps de le peaufiner !

Chapitre 16:
PDV : Extérieur.

La fenêtre était grande ouverte, le vent s'engouffrait à l'intérieur, faisant voler les feuilles posées sur le bureau. Une atterrît dans la main d'un adolescent blond.

Rejoins moi à l'arbre creux.

Un éclair de compréhension traversa le regard turquoise du garçon et il partit en courant, laissant le billet tomber par terre et la fenêtre grande ouverte. Il traversa me dédale aussi vite que le sol glissant le lui permettait et sortit dehors sous le ciel grondant.
Le ciel il y a une heure bleu azur était devenu noir et chargé, l'air lourd er l'orage près à éclater. Le vent soufflait fort, faisant voiler plusieurs feuilles jusqu'à l'intérieur. Le jeune homme frissonna mais ne s'arrêta pas pour autant, il avait atteint la grille du parc et prenait désormais la direction d'un café réputé.

Enfin il arriva et entra à l'intérieur, frigorifiée. L'arbre creux, autrement dis le café servant le meilleur thé de la ville et faisant les meilleurs cookies. Il était réputé pour être toujours plein, rendant ainsi les discussions discrètes beaucoup plus simple.

- Pourquoi ici ?

- Yohann ! L'appela un garçon brun en faisant de grands signes de la main.
L'autre se précipita jusqu'à la table et s'assit, les dents claquants violemment.
- Luc. Dit il sobrement. Tu vas enfin parler ? Grogna-t-il.
- Merci, c'est très chaleureux comme discussion. Si tu te demandes pourquoi ici, la réponse est qu'on n'y croiseras aucun ami de mes parents à cause des cookies.
- Des cookies ?
- Oui des cookies. Je crois qu'ils ont mal pris le fait que les meilleures ne soit pas les leurs.
- Et sinon, c'est quand tu veux. S'impatienta le blond.
- Et si je dis rien ? Défia le brun en forçant un sourire.
- Et bien alors je me suis pelé pour rien et je n'ai plus rien à faire ici. Ciao. Il commença à se lever mais une main lui attrapa le bras.
- Non reste ! S'il te plaît... si tu veux je te le dirai. Mais reste. Yohann se rassit, perturbé par le ton suppliant de son meilleur ami.
- Hum, oui bon, j'avoue leur venu me laisse pas indifférent. Ils.. Luc fut couper par le coup de tonnerre. Ils paraissaient si fières et si triste en même temps, je sais pas quoi en penser.

Un éclair zébra le ciel et la lumière s'éteignit. Par réflexes tous allumèrent la lampe torche de leur téléphone quand quelqu'un entra dans le café.
- Haute Autorité du Royaume. Se présenta l'individu. Je viens contrôler les identités. Un brouhaha général de protestation lui répondit et Luc en profita pour souffler à l'oreille de son ami :
- La porte de derrière Yohann, cours jusqu'au parc je te suis.

On entendit un tintement lorsque les garçons laissèrent des pièces sur la table et des chuchotements peu discrets quand ils traversèrent la foule de personne debout. Enfin ils atteignirent la porte et quand le contrôleur s'en aperçus il hurla de les attraper mais ce fut une grosse erreur. La pièce était bondé et plongé dans le noir complet mis à part quelques lumières de téléphones qui était resté allumé, personne ne savait où était les autres et tout ke monde se bousculait pour tenter d'attraper les deux jeunes gens. Entre temps ils avaient atteints la porte et un tintement répondit au grondement du gérant.

Ils se mirent alors à courir sous la chaude averse et ne s'arrêtaient que quand l'un d'entre eux glissait sur la chaussée. Une petite patrouille à vestes noir, portant fièrement le symboles de couronne accrochés à leur manche les poursuivaient, bien vite semé suite à leur nombreuses chutes et à la vitesse des deux amis.

Un rire tinta dans le silence du soir, très audibles malgré la pluie qui c'était intensifier. Arrivé à un arrêt de bus, ils s'arrêtèrent, essoufflés et secouées d'un rire intense. Luc eu alors l'idée d'entraîner son ami sur la route et is tournèrent sur eux mêmes, sous la pluie, jusqu'à ne plus pouvoir mettre un pied devant l'autre, très peu de voitures passé, mais ils furent tout de même largement éclaboussés.

Enfin ils se décidèrent à rentrer tout en veillant à ne pas être suivis et arrivèrent tremper jusqu'aux os malgré l'averse qui avait cessé peu de temps après leur départ de l'arrêt de bus.

- Pourquoi on a fui déjà ? S'interrogea le blond une fois revenu dans la chambre du brun.
- Sûrement parce que mes parents sont à la bottes du Royaume et que si il pouvait obtenir une récompense à la clé le colosse n'aurait pas hésité à me ramener chez moi et te prendre au passage.
- Finalement on a bien fait de partir, jugea Yohann en fronçant le nez.
- Exactement. Dis Luc en fermant la fenêtre tandis que l'autre s'asseyait sur son lit.
- Donc ? Le regard du blond ce durcit, virant au gris.
- Si il le faut... soupire son ami. Je voulais pas que Justine s'inquiète ou s'agace au point de vouloir partir en croisade contre le monde, mais c'était plus que dur de tenter de leur tenir tête. À vrai dire, c'était horrible. Comme tout adolescent, je leur ai répondu, plusieurs fois même, mais il n'y avait jamais eu d'enjeux aussi importants, maintenant un mot de travers ou une seconde de remise en question et s'en était finis de moi.
- Luc...
- Ça pourrait être pire non ?  Il essuya un rire, des larmes dévalant ses ouïes. Ils ne sont pas morts, ils ne m'ont pas emmener, je ne suis pas mort, j'ai résister... mais... ils me manquent bordel...j'arrive pas a imaginer ce que ressens Justine alors que sa mère est morte, ce que ressens Clara qui a perdu Anaë, ou même Ashley, Ashley qui est toute seule, qui a perdu sa meilleure amie et dont le frère est porté disparu. Et moi je suis là, une épaule sur qui pleurer, qui ne connaissait peut être pas assez bien les filles qui sont mortes mais qui ce sent dévasté.
- Tu sais très bien que tu as beaucoup perdu. Ta maison, ta tranquilité, la paix précaire, ta confiance envers tes parents et tes parents eux mêmes en quelques sortes.
- Mais je ne devraient pas Yohann... des larmes dévalait abondamment ses joues désormais et ses cheveux était trempé de sueur suite à leur course. Je ne devrait pas... ça faisait longtemps qu'ils avaient perdus ma confiance, mais peut-être pas autant que je le pensais finalement.

Il y eu un blanc. Un silence lourd de sens et de confidences. Malgré les années qui c'était écoulée depuis sa rencontre avec Luc, Yohann ne connaissait qu'un infime partie de lui qu'il ne montrait pas à l'extérieur. Alors il pensa à Justine et il comprit pourquoi elle lui avait déconseillé de parler. Elle ne voulait pas briser son ami plus qu'il ne l'était déjà, avec les bris de verres que Luc crachait à chaque phrase, lui, l'ami de l'amie, l'ami du petit ami et le petit ami de l'amie... lui qui était quand même revenu malgré les coups de gueule, parfois très violent du brun. Lui qui, en quelques sortes résistait à tout, brise légère comme ouragan, soleil écrasant comme pluie diluvienne. Lui qui, perdu comme il l'était partait et revenais comme bon lui semblai et ne paraissait nullement affecté par les débris qui gravitaient autour de lui. Lui, qui inébranlable était en somme un pilier. 

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant