Chapitre 9: la vie est faite d'évènement, qui..

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Il est là ! Pas lundi parce que j'avais zappé ( je l'ai achevé samedi soir ), mais il est là. Alors je me suis beaucoup amusé à l'écrire, surtout à la fin, et il est beaucoup plus « relax » que les autres, il est pas trop sombre. Mais on va bientôt retomber dans la réalité bien dure de leur monde. A la semaine prochain pour le chapitre suivant ( après on retourne à une semaine sur deux) !
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Chapitre 9: la vie est faite d'évènement, qui s'enchaînant crée des concours de circonstances

- ÉMILIE !
- Hmm
- C'est quoi ça ? Clara lui tendis une affiche cornée qu'elle venait de trouver sous le lit de ma meilleure amie. Nous étions chez ses parents, récupérant ses affaires et les miennes ( ou du moins ce quelle me donnait et qu'on avait pu sauver des ruines ).
- Moi je sais ! Répond dis en riant tout en pliant un pull rose pâle.
- Bah super, c'est quoi ? Me ré-interrogea-t-elle
- L'affiche d'un vieux film que j'avais retrouvé et quelle a voulu garder.
- Ah. Tu penses qu'elle va la garder ?
- Je sais pas du tout.

Emilie entra dans sa chambre, une panière dans les bras, un chignon lâche sur le sommet de son crâne, un débardeur bleu gris à moitié rentré dans son large pantalon noir. Des cernes marquait son visage, et parfois ses yeux perdait en éclat, on aurait dit qu'elle avait pris 5 ans de plus.

- Justine tu peux essayer ça ? Me demanda t'elle en me passant un sweat rouge bordeaux.
- Bien sur.  J'enfilai le sweat tandis qu'elle passé une robe à Clara. Comme un gant ! M'exclamai je.
- Parfait, garde le. Et toi Clara ?
- Parfaitement. Sourit cette dernière.
Nickel ! On a presque finis, quelqu'un veut un verre de limonade ?

*

- Sérieusement vous avez pris quoi ?
- De quoi s'habiller ?
- Ahah, très drôle, je m'étouffe de rire. Aide moi a porter ce carton.
- Non Luc, j'en ai déjà un.
- Pfff.  Emilie ?
- Oui ?
- Qu'est ce que tu fous ?
- Je compte.
- Super, comme ta très chère amie ne veut pas m'aider a porter ce carton peux tu venir a mon secours ?
- Elle en porte déjà un. Releva t'elle en s'avançant pour attraper l'autre coté du carton.

*

- Action ou vérité ? Demanda Clara assise à même le sol, un livre abandonné sur son lit.
- Action !
- Ok, Emilie tu dois... elle pris quelques secondes à réfléchir puis s'avança vers moi, embrasser le crush de Justine dès qu'il est présent, maintenant ça m'arrangerais, mais comme il n'y a que nous dans cette pièce ça risque d'être compliqué.
- Quoi !?! Qu'est ce que j'ai à faire là dedans moi ? En voyant ma meilleure amie se levai et commençai à  zigzaguer entre les cartons vers la porte. EMILIE ! Je poussai un cri indignée en la voyant posait la main sur la poignet de la porte. Elle me sourit malicieusement et s'apprêté a sortir quand Clara l'arrêta, déclarant que en dehors de la pièce ça ne contait pas.
- Par contre dès qu'il est dans cette pièce, tu t'exécute.
- Oui mon capitaine ! Affirma t'elle en imitant un salut militaire et retournant à sa place. Justine à toi !
- Action ou vérité ?
- Action. Répondis je précipitamment. 
- Ok, tu sors dans le couloir et tu chantes, il faut qu'on t'entende avec la porte fermé.
- Quoi ? Comment ça je chante ? Et puis d'abord tu veux que je chante quoi ?
- Ça je m'en fiche, allez vas y, on observe.
- Ou plutôt on écoute. Ajouta Clara.  Je me levai de mauvaises grâce et me dirigea dans le couloirs. Une fois la porte fermé je me retrouva enveloppé par le silence. Je décidai de chanter Stay de Rihanna car je la connaissais relativement bien et fit un pas en avant pour me donner du courage.
- All along it was a fever. A cold-sweat hot-headed believer. I threw my hands in the air, said, "Show me something."He said, "If you dare, come a little closer."Round and around and around and around we go. Oh now, tell me now, tell me now, tell me now you know. Not really sure how to feel about it. Something in the way you move. Makes me feel like I can't live without you. And it takes me all the way. Not really sure how to feel about it. Something in the way you move. Makes me feel like I can't live without you. And it takes me all the way. I want you to stay. It's not much of a life you're living. It's not just something you take, it's given. Round and around and around and around we go. Oh now, tell me now, tell me now, tell me now you know. Not really sure how to feel about it. Something in the way you move. Makes me feel like I can't live without you. And it takes me all the way. And I want you to stay. Ooh, ooh, ooh, the reason I hold on. Ooh, ooh, ooh, 'cause I need this hole gone. Funny you're the broken one but I'm the only one who needed saving. 'Cause when you never see the light it's hard to know which one of us is caving. Je pris une profonde inspiration. Not really sure how to feel about it. Something in the way you move. Makes me feel like I can't live without you. And it takes me all the way. I want you to stay, stay. I want you to stay, ooh.

Je l'avais fait, j'avais réussi, j'avais chanté. Ce n'était pas grand chose mais pour moi c'était beaucoup. Avant je chantais tout le temps, dans la cour au lycée, dans ma chambre, sous la douche, en mettant la table... dès que je pouvais je le faisais. Mais depuis, ce jour, le jour, de l'explosion. Je ne me souvenais pas avoir chanté à nouveau. C'était si apaisant, canalisant, galvanisant. C'était bien l'un des seuls points sur lequel j'étais sur de moi, ma voix. Elle, je la maîtrisais, elle, m'échappait rarement. Je retourné dans la chambre relativement chamboulé et posa la question à Clara. Celle si, fatigué déclara solennellement :
- Ma vérité et après on va se coucher.
- C'est d'accord. Alors... as tu déjà eu des sentiments pour quelqu'un ? Je savais mon regard pétillant, Anaë avait essayé de la caser avec un garçon de notre classe en 4e mais depuis je n'avais plus entendu parler d'histoire d'amour de son coté.
- Oui. Avoua telle dune petite voix.
- Haha ! Je la pointai du doigt un air triomphant sur le visage.
- Méfie toi, Ju', à mon avis ce n'est pas qui tu penses et dans ce cas là tu as posé la mauvais question.
- Comment ça ? Oh non, j'ai pas demandé le prénom. Je suis vraiment pas doué.

*

Émilie et moi étions pencher sur le pied d'une chaise pour essayer de comprendre pourquoi elle si était bancale. Lorsque je relevais la tête je vis la porte s'ouvrir et Luc entrer. 

Pitié que Clara ne rentre pas maintenant.

Je détachai alors mes cheveux attaché a la va vite qui me chatouillait la nuque et me releva. Ma meilleure amie suivit le mouvement.

- Vous avez un problème de chaise ?
- Totalement. Il s'avança alors pour analyser le problème mais Emilie l'embrassa quand il passa à coté d'elle. C'était bref mais cela suffie a liquéfié notre ami. Ma colocatrice éclata de rire.
- Si.. si tu voyais... ta tête ! Parvins t'elle a articuler entre deux éclats de rire.
- Bah écoute, je suis censé réparer une chaise et je me retrouve à être embrassé par une de mes meilleures potes que j'avais pas vraiment prévu d'embrassé. À la limite, j'aurais compris si ça avait été justi-  jai rien dit. Il baissa la tête les joues rouges de confusions et moi aussi je me mis a rire, gênée, pendant qu'à coté de moi Emilie tentai vainement de reprendre sa respiration, s'étouffant presque de rire. Je rattaché mes cheveux, un sourire béat au lèvres tandis que mon meilleur ami essayait de réparer la fameuse chaise.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant