Chapitre 11: Coeur qui aime, jamais n'oublie

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Bonjour ! J'espère que vous allez bien, encore désolé du retard, si je commence à me décalé ça va être embêtant. Enfin bref. Le titre du chapitre est une citation que j'ai trouver sur Pinterest et que je trouver aller à toutes les parties de ce chapitre, je n'ai malheureusement pas le nom de l'auteur mais je met l'épinglé en liens en commentaires. À dans deux semaines !
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Chapitre 11: Coeur qui aime, jamais n'oublie...

On marchait silencieusement, côte à côte, quand je décida de prendre la paroles.

- Merci.
- Euh de rien ?
- Pour tout.
- C'est normal, c'est à ça que je te sers en tant que meilleur ami non ? Même si j'aimerais bien savoir pourquoi tu me remercie d'un coup.
- Parce que j'en ai envie. Je sortis alors ça montre de ma poche. Tiens je l'ai trouver par terre.
- Ahem... merci. Il me l'as pris des mains et la fourra précipitamment dans sa poche.
- Pourquoi ?
- Pourquoi pas ? Renchérit il en souriant.
- Ne joue pas avec moi Luc. Pourquoi tu as laissé tomber ta montre ? Mon ton était ferme et sans réplique.
- Je ne lai pas laissé tombé, qu'est ce que tu racontes. Le fermoir doit être cassé. Il me mentait, je le voyais, une lueur d'alerte semblait s'être allumer dans son regard.
- Je sais très bien que c'est faux. Aller raconte.
- Très bien. Il prit une grande inspiration, sûrement à la recherche de mots mouvants exprimer son ressentie et déclama :Je ne suis plus le nouveau effrayé que tu as connu, ni le diablotin effronté que tu as aimé, j'ai changé, réellement Justine. Et eux ils non pas compris, ils... ils sont partis, ils m'ont abandonné, moi et toutes les personnes qui avaient besoin d'aide. Et maintenant... maintenant ils me cherchent, ils veulent que je rentrent à la maison, on a même plus de maison... mais je ne veux plus rien a voir avec eux. Désolé, désolé de me plaindre. Il commençait déjà a partir mais je le retins par le bras, soulevant ainsi sa manche. Ses cicatrices me serrèrent le coeur mais je ne fit aucune remarque, j'en avait déjà fait beaucoup par le passé, je pas en rajouter une couches, pas maintenant.
- Tu sais moi aussi j'ai changé, on a tous changé. Commençai je, maintenant que j'étais lancé autant y aller et tout déballer. Tu sais j'ai grandis dans l'espoir que tout irait bien, tu sais j'ai imaginé beaucoup de choses, les déménagement les mariages, les soirées sur la terrasse, j'imaginais un bel avenir. J'ai bien sur eu aussi des scénarios moins doux, mais ça n'en faisait pas partie. J'avais bien insisté sur le « ça », incapable de prononcer toutes les horreurs qui nous tombaient dessus. Je savais que cette espoir était impossible, mais pourtant je m'y raccroche, et ça, ça n'as pas changer, et ils ne pourront pas me le voler. Tu sais quoi ? Je partis soudainement dans un fou rire nerveux. Je suis une mutante, une putain de mutante ! C'est pas génial ? J'ai des yeux contaminés par je ne sais quel produit chimique, Clara a une sorte de nouveau membre qui croit dans son dos et Emilie a une masse étrange au niveau de l'épaule ! Et ça, ça m terrifie plus qu'autre chose. J'ai peur, peur de pas avoir la force de me battre, que vous mourriez... je suis terrorisé, j'ai peur que la guerre n'empiète encore plus sur nos vies. Et tout ça je le dis maintenant, avant que je ne meurent à cause du royaume ou de cette putain de mutation ! Parce que oui, oui je me battrai ! Parce que moi aussi j'ai mes « et si ? » qui me hante, que moi aussi je ne peux m'empêcher d'espérer. Et que moi aussi je t'aime encore.

J'avais murmuré la dernière phrase, qui se perdit dans le sifflement du vent, lessivé et à bout de souffle, les yeux emplis de larmes. Il s'approcha de moi et je lâcha son bras, horrifié par tous ce que j'avais pu débiter comme paroles incohérentes et sans rapport les unes avec les autres.

- Désolé si tu as peur de moi, ou de quiconque d'autre. Ajoutai je mortifié à cette idée.
- Je n'ai pas peur, et je n'aurais jamais peur de toi Justine, jamais.
Il s'avança encore de plus en plus près et il baissa la tête pour me murmurer :
- Tu voudrais bien réessayer, Juste une dernière fois ? Sa voix tremblait d'incertitude et ses yeux chocolats me fixait anxieusement. Je posai mon front contre son front et chuchota :
- La bonne cette fois.
Il avait l'air surpris ce qui me fit rire, alors, il s'approcha plus qu'il ne l'était déjà et m'embrassa, un baiser doux et emplis de question qui fit mourir mon rire dans ma gorge. Il se détacha et rajouta en me fixant dans les yeux :
- La bonne.

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