La Résistance

Chapitre 21

Hello there ! Comment allez vous ? Comment c'est passé votre rentrée ? Moi ça va ça aurait pu être vachement pire. Par contre j'ai fait la fusée pendant les vacances et j'ai normalement chapitre assuré jusqu'à vacances de Noël sans réécrire si j'ai bien compté et ça c'est trop bien ! ( je risque de pas avoir le temps d'écrire entre les cours, les devoirs et les activités extra scolaire qui me prennent presque toutes mes soirées alors pouvoir vous assurer une fréquence de postage me rassure ). Bref assez parler, la suite de ce changement de vie pour nos protagonistes !

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Chapitre 21 :

Déborah avait assuré à la dame que nous étions réellement qui nous prétendions être et elle nous laissa entrer. La nuit était tombée depuis quelques heures et la lumière nous agressa la rétine. Nous les suivîmes, plongés dans un mutisme profond, jusqu'à une grande pièce. Je supposai qu'elle devait servir de pièce à vivre, mélangeant salon, salle à manger et cuisine. Peu de gens étaient présents, mais je reconnu encore une ancienne camarade de classe, Tania Naouri, contrairement à d'habitude, ses cheveux était lâchés dans son dos et bouclait de manière broussailleuse. Des cernes soulignait ses yeux et la fatigue semblait y briller. Elle était en pleine discussion avec un homme d'environ quarante cinq ans, brun et la dépassant de quelques centimètres. La femme qui nous avait accueillis ( Keyra si j'avais bien compris ) se racla la gorge et toutes les têtes se tournèrent vers nous. Je me tordis les mains, peu habitué à toute cette attention et je vis que Luc avait arrêter de pianoter sur sa cuisse.

- Géronimo, c'est les gamins dont Agathe à parlé.

- Merci Keyra. Bonjour à tous ! On va dans mon bureau ? Vous aussi Tania et Déborah, vous les connaissez après tout.

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Nous étions à présents assis sur le lit vacant de la chambre du haut dans un silence gêné. Géronimo nous avait expliqué son rôle, demandait nos aptitudes, nos métiers et études, nos motivations et toutes sortes de choses en rapport avec l'utilité et l'impact que nous pourrions avoir. Tania et Déborah était restées silencieuse, mais une fois dans la chambre qui allait nous accueillir le temps de trouver un logement elles avaient laissé exploser leur joie de nous revoir, vivante. Les deux jeunes filles n'avait jamais perdu de contact et dès sa majorité l'aînée Naouri c'était engagé dans la Résistance, au courant de son existence par le biais de monsieur et madame Ronsard, tout les deux partisans de la paix. Leur fille n'était pas encore majeure mais elle se rendait tout de même utile par les informations qu'elle pouvait récoltées et sa logique.

Nous nous étions contentée de les saluer, les écoutant parler et guettant le moment on nous serions sûr de ne pas avoir à leur annoncer les décès et disparitions. Mais ce moment ne vint jamais. Emilie, la voix tremblante les questionna doucement :

- Je sais pas si vous êtes au courant mais... elle inspira profondément tentant de garder une voix audible... les filles, Anaë et Ally, pendant l'attaque elles sont... elles n'ont pas survécu.

Réentendre ces mots me coupèrent la respiration pendant un instant et je sentis Clara tressaillir à ma gauche. Je vis Luc lui prendre doucement la main et l'en remercia silencieusement. Emilie repris, Et... on n'a pas de nouvelles de Courtney et Ashley est porté disparue. Elle tenta de calmer sa respiration saccadé et je posais ma main tremblante sur son avant bras pour lui signifier qu'on pouvait sortir si elle le souhaitait.

L'expression des deux autres c'était décomposée et je vis une larme rouler doucement sur la joue mate de Tania, la blonde quant à elle semblait sous le choc, aussi muette que son amie, mais les yeux grands ouverts sur le vide, incapable de bouger, abasourdie. Surprise, j'observai Clara se lever pour prendre la plus jeune dans ses bras, celle ci y fondit en larmes. Luc tendis un mouchoir à la brune et cette dernière le pris, le remerciant d'un regard reconnaissant.