Chapitre 22:

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oui je suis littéralement entrain de manger dans l'alvéole d'un mur parce que mon cours est que dans 1h mais bon. comment allez vous ? bah moi ça va super bien (hormis le fait qu'on est lundi et que je suis déjà crever ) et encore mieux vu que j'ai réussi à écrire hier ! miracle.
enfin bref je sais même plus il y a quoi dans ce chapitre. ohhh un pdv extérieur dans un nouvel d'endroit pour avoir des infos sur d'autres trucs ! court mais je l'aime bien. a dans deux semaines !

Chapitre 22:
PDV : extérieur

Le jeune fille frissonna quand son dos heurta le mur après qu'elle est fait quelques pas en arrière. Elle ne savait depuis combien de temps elle était là. Depuis combien de temps ils étaient tous là. Elle mangeait très peu et c'était amaigrie. Elle n'avait pas vu son reflet depuis ce jour où elle s'était faite kidnappée, mais le sentais, le voyait quand parfois la lumière parvenait jusqu'à eux.

Le porte s'ouvrit soudainement et Lynda passa la porte, tremblotante. Une fois la pièce replongée dans le noir cette dernière s'effondra et la blonde s'agenouilla près d'elle. Ashley n'avait pas dormi de la nuit, les cris de terreurs et de douleurs de sa co-prisonnière traversant les murs de pierres.

Elle c'était retenu de vomir plusieurs fois. Ce n'était pas la première et ce ne serait pas la dernière. Depuis qu'elle était coincé ici, elle avait vu une dizaine de personne défiler et certaines mourir sous ses yeux. Elle enchaînait crise d'insomnie sur crise d'insomnie, les hurlement perçant ses tympans et crevant son coeur, une question la rongeant, qu'allaient-ils faire d'elle ? Ils tentaient d'obtenir des informations de la part des autres, en les torturants, de les faire regretter leur mariage avec quelqu'un qui n'avait pas un nom aussi prestigieux que le leur, ou juste kidnapper des enfants pour demander une rançon et s'enrichir en appauvrissant leurs citoyens. Mais elle, ils ne l'avait torturée qu'une fois et son bourreau avait disparu le lendemain. Qu'allaient-ils faire d'elle ? Pourquoi se retrouvait-elle à voir d'autres personnes mourir sous ses yeux, à les entendre se faire tabasser, violer, brûler, pendre, mutiler...

Avant la jeune femme aux cheveux ébènes, une personne était resté un jour avec elle dans cette cave. Elle avait depuis disparu. Ashley supposait qu'elle avait succomber elle aussi aux coups et à la faim, mais la femme lui avait discrètement parlé de la Résistance et de sa position hiérarchique dans l'organisation. Karoline Koch était responsable du département et c'était fait enlevé en sortant de la pharmacie où elle avait continué de travailler malgré le fait qu'elle est pris la direction locale de la Résistance.

Si Ashley avait eu un peu de lumière et de quoi écrire sous la main elle aurait enfin extrait toutes ces questions de sa tête pour les coucher sur le papier. Songea-t-elle en donnant un peu de l'eau qu'elle avait réussi à économiser à la jeune personne allongé par terre qui venait de reprendre conscience.

Elle aurait voulu savoir ce que faisait ses ami.e.s à ce moment précis, étaient-ils toujours vivant ? Où étaient-ils ? Elle avait finis par abandonner l'idée de revoir son frère en voyant tant de personnes mourir en peu de jour, et au fond d'elle, elle lui souhaitait d'avoir comme elle été épargné ou d'être décédé dès le début pour ne pas vivre toutes ces souffrances. Une larme s'échappa, mais l'humidité ambiante était tellement élevé qu'elle ne s'en rendis compte que lorsque Lynda le lui signala.

*

La brune c'était endormis et Ashley veillait, le regard plongé dans le vide, recroquevillée sur elle même. Elle avait peur, elle était terrorisée. Et ce vide qui lui labourait les entrailles ne l'aidait pas. Ally et Anaë était morte, sous ses yeux. Anaë l'avait sauvé et elle avait échoué à faire de même avec Ally. Elle s'en voulait, elle s'en voulait tellement... C'est elle qui aurait du mourir ce jour là. Pas ses amies, elle seule. C'est elle qui se trouvait sous cette poutre, elle et personne d'autre.

Parfois Ashley y songeai, à mourir. Mais elle se disait aussi que vivre dans cet enfer était une punition plus acceptable. Et puis les soldats avait visiblement l'ordre de ne pas lui faire du mal, alors autant mettre ça à profit et tenter d'aider les autres prisonniers.

Elle souffrait. Mais pas physiquement comme les victimes de leurs tyrans. La blonde souffrait dans sa tête. À l'intérieur c'était le chaos. Soit vide soit empli. Jamais d'entre deux. La bombe qui avait explosé au dessus du lac avait fait autant de dégâts sur la terre que dans la santé mentale de la jeune adulte. Et elle voulait juste que ça s'arrête. Que ce soit le battement de son cœur dans sa poitrine, les messages électriques que ses neurones se transmettaient pour qu'elle soit en capacité de se mouvoir, ses pensées, le battement de ses cils, les larmes qui embuaient ses yeux aux couleurs changeantes, ou juste sa vie. Elle voulait que la dernière moire coupe son fils et qu'elle ne se réveille jamais.

La RésistanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant