Chapitre 39

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Je me réveillais sans la présence de Michael, qui était sûrement allé courir sans moi. Il savait que je préférais me défouler en soirée, le matin étant sacré à mes yeux. Ainsi, je ne m'attendais pas à le voir débarquer de suite. Je me frottais le visage, avant de m'enrouler dans les draps. Je n'avais pas envie de me lever. Il était certes neuf heures, et j'avais des révisions pour un examen. Or, je me laissais encore une heure de flânerie, sachant pertinemment que cela concorderait avec l'arrivé de mon mec. J'attrapais mon téléphone pour traîner sur les réseaux et poursuivre mon réveil en douceur. Je répondis à Gabbin et Hugo, ces deux-là étant en forme. En effet, Gabbin nous envoyait des photos de sa nouvelle copine, une rousse pulpeuse et très tatouée, qui semblait avoir un penchant pour faire des conneries du même niveau que notre ami. Ça devait être comique à voir. Le futur médecin, quant à lui, envoyait ses fiches de cours, avec un bonhomme désespéré. J'eus un rire. Je parcourrais ensuite les autres messages et remarquais qu'Adrien m'en avait envoyé un afin de me proposer la sortie en boîte. Michael était de ronde, ce qui me permis d'accepter sans prévenir ni consulter Michael. Sofia et Quentin avaient aussi discutés. J'échappais un rire, pensant qu'ils avaient tous eu envie d'échanger. J'étais déconnecté du monde extérieur, bien trop concentré sur mon portable et mes réponses aux différents messages que je recevais, si bien que je fus surpris quand j'entendis dans le creux de mon oreille :

« Qui est-ce qui te fais rire comme ça ? »

Michael était tout contre moi, toujours dans ses habits de sport. Je n'avais absolument pas senti sa présence, et je m'en étonnais. Je lui expliquais qu'il s'agissait de mes amis. Il attrapa alors mon portable, le déposa de son côté puis me força à me mettre sur le dos. Je savais ce que ça présageait. De plus, ses prunelles pleines de désirs confirmaient mes doutes. Taquin, je m'écartais de lui, me rapprochant dangereusement du bord. Michael ne tarda pas à s'accrocher à mon bassin, et à le ramener vers lui. Son simple contact sur ma peau nu m'électrisa. Il le remarqua grâce à ma respiration inexistante, au cours de longues secondes. Il comprit alors que j'étais absolument réceptif. Son sourire moqueur m'aida à saisir que j'avais déjà perdu. Il était prêt à tout mettre en œuvre pour en arriver à ses fins. Au lieu de s'attaquer à mes lèvres, il parcourra mon corps de sa bouche, en sachant qu'il allait me frustrer. J'essayais de ne rien faire transparaître, de calmer ma respiration et mes envies, pour ne pas lui donner plus de satisfaction qu'il n'avait déjà à me rendre fou. Il se stoppa alors, retira son haut à cheval sur mes cuisses. Je dus me faire violence pour éviter un gémissement outrepasser mes lèvres. Le voir dans cette position m'allumait, découvrir de nouveau ce torse que je commençais à connaître alimentait mon désir, ses lèvres incurvées dans un sourire sexy provoquait des battements plus fort de mon palpitant et ses yeux rieurs, confiants qui m'analysaient n'aidaient en rien à conserver mon sang-froid. Son retour vers moi fut comme un ralentit, et je m'humectais mes lèvres. Son souffle vint se briser contre mon corps, l'espace entre nos deux torses étaient fins et j'avais envie de sentir ses muscles glisser contre les miens. Je le voulais plus près. Je dus me faire violence pour éviter de créer un contact de moi-même, le laissant m'inspecter. De plus, je restais la bouche aussi close que je le pouvais, évitant que mes soupirs un peu trop satisfaits glissent d'entre mes lèvres. Voyant que je résistais encore, il se décida à m'embrasser. Ses lèvres charnues vinrent donc caresser les miennes, jouer avec. Ses dents agrippèrent ma bouche fine, puis sa langue vint rouler sur cette dernière avant de séparer dans un très lent mouvement mes lèvres. Je serrais les poings sur le lit, contractais chacun de mes muscles alors que mon membre s'éveillait. Michael me prit de cours lorsqu'il roula des hanches, m'arrachant finalement un gémissement et lui offrant un allé pour ma bouche. Il n'hésita pas pour enfoncer sa langue, venir rencontrer la mienne et la caresser. Une seconde ondulation me força à m'accrocher à son dos, mon bas-ventre réagissant d'une contraction. Mes jambes s'écartèrent d'elles-mêmes, permettant au brun de bien mieux me dominer. Ses mains posées de part et d'autres de mon visage ne me découvraient pas, or elles m'encadraient et me forçaient indirectement à me centrer que sur lui. Il tomba finalement sur ses coudes, rapprocha nos deux corps plus encore. Aine contre aine, nos respirations haletantes à cause de nos baisers qui ne cessaient pas, ses doigts fourrageant enfin dans mes cheveux. Le tableau parfait pour un réveil parfait. Mes paumes quittèrent finalement ses omoplates pour glisser vers sa chute de rein. De là, je ne pus que me saisir de son short et de son caleçon pour les descendre. J'empoignais ensuite ses fesses pour le sentir entièrement nu contre moi. Cela nous provoqua un râle mutuel, qui arrêta Michael dans sa prise de possession de ma bouche. Il posa son front contre le mien, le souffle court. Ses yeux fermés, il prit un instant pour respirer.

Mon policier énervant, perturbant mais particulièrement séduisant - TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant