Chapitre 46

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Salut tout le monde!

Bon, il semblerait que ce soit l'avant-dernier chapitre, finalement.

J'avais prévu d'en faire plus, mais je vous avoue que je ne savais pas où aller et comment faire évoluer alors j'ai décidé de raccourcir.

N'hésitez-pas à me dire si c'est bien ou pas, ce que vous auriez aimé voir être creusé/amélioré et aussi ce qui vous a plu/déplu ! 

J'espère aussi que la lecture aura été sympathique pour vous :)

J'ai déjà commencé une autre histoire qui suivra bientôt ici, parce qu'on se refait pas quand on aime écrire : on pense déjà à la prochaine fiction, n'est-ce-pas ? ;p

Je vous remercie encore une fois pour tous vos retours, lectures et vos abonnements ;) .

Allez, j'arrête de m'étendre et je vous laisse lire !

Bonne lecture !


***


Le corps alerte et les yeux passant sur chaque murs, je découvrais la maison d'enfance de Michael. Je fus surpris de découvrir l'atmosphère vieillotte et le manque de lumière. Je ne pouvais que noter le contraste avec l'appartement de mon compagnon : vif, chaleureux et surtout vivant. Collé à Thomas et Iris, je remarquais l'entrée de Michael dans l'entrée, au loin. Il m'évitait encore et cela semblait s'aggraver avec les heures. Je détournais mes prunelles de cet homme clairement canon en costard pour poursuivre mon inspection du bas de la bâtisse, notant encore une fois que l'existence de Michael semblait avoir été rayée dans les photos de famille. L'amertume qui s'était installée dans ma bouche ne cessait de grandir et dans le même temps, mon cœur battait avec violence en me forçant à réguler ma respiration. Or, cette absence d'une silhouette aux yeux bleus sur les images n'était pas l'unique source de la colère qui montait en moi. J'avais des oreilles, j'avais des yeux. De fait, je voyais et j'entendais tout ce qui pouvait se dire ou qui pouvait mal agir concernant Michael. J'allais devenir fou à force d'être un témoin silencieux de cela. Or, je comptais inverser la situation. J'ignorais encore à ce stade comment. Comme poussé par une envie malsaine de m'énerver plus encore, j'eus envie de savoir si la chambre de mon brun avait subit le même sort que le reste. Si là aussi, ils avaient effacé ses traces comme s'il n'avait été qu'une illusion de leur vie. Je m'arrêtais donc, en prévenant Thomas et Iris que j'avais envie d'aller aux toilettes. Je demandais leur localisation, et le colosse me les indiqua à ma grande satisfaction. Je me faufilais du salon vers l'entrée puis je jetais un œil pour voir si quelqu'un observait mes mouvements. Je ne constatais aucun intérêt pour ma personne et me hâtais à atteindre mon objectif. Je montais rapidement. Une fois sur le pallier, je lorgnais les lieux en me questionnant sur la porte contenant ce qui avait autrefois abrité les tristesses, les joies et les espoirs de mon compagnon. Ne sachant où me diriger, je me contentais d'ouvrir toutes les portes. La première porte contenait la chambre d'ami, au vu de la décoration. La deuxième porte semblait caché la chambre des parents. Je tombais ensuite sur la salle de bain et les toilettes. Je déloquais enfin la dernière porte, tomba sur un amas de meubles bâchés. J'avançais dans la pièce, piqué par la curiosité. Je remarquais de la poussière courant sur le sol, le papier peint abîmé par endroit. J'aperçus alors des écritures sur le mur. Je m'approchais, me penchais puis je passais ma main dessus, essayant de décrypter ce qu'il y était rédigé.

Mon policier énervant, perturbant mais particulièrement séduisant - TerminéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant