Louise Moratti
Paris, France
Septembre 2014... : Louise prépare la cb 48 et dépêche toi ! On est en plein rush !
Très sincèrement, j'avais envie de mettre la tête de mon collègue Nicolas dans une des nombreuses friteuses du mcdo où je travaillais depuis pas mal de temps déjà. Vu la journée chaotique que je venais d'avoir, je songeais vraiment à le faire. Après tout, je n'avais vraiment rien à perdre. Mais je n'étais pas aussi stupide et même si l'idée de lui faire fermer sa grande bouche était alléchante, je savais que j'avais besoin de l'argent que je gagnais grâce à ce job, aussi pourri soit-il.
Prends sur toi Lou, tu peux le faire.
Je devais réparer son putain de wrap pour sa commande par carte bancaire mais surtout je ne devais pas lui envoyer pas dans la figure sinon je pouvais dire adieu à... Un avenir où je serais milliardaire ? Ouais, non, pas crédible. Mais si je me mettais à dos mon responsable je pouvais dire adieu à mon argent et aussi à un avenir peut-être un peu plus correct.
Me ressaisissant vite, je préparais les commandes des clients toute l'après-midi. Honnêtement, je ne savais pas comment je réussissais à survivre à tous ces moments de rush où les clients venaient plus nombreux que jamais dans le fast food. Je passais donc toute la fin de matinée et l'après midi sans pouvoir jeter ne serait-ce qu'un coup d'œil à mon téléphone. Je ne savais pas trop ce que j'attendais de ce dernier après tout. Il ne pouvait clairement pas résoudre mes problèmes. Bien au contraire, les seuls appels que je recevais c'était mon banquier et je pouvais dire avec certitude qu'il ne m'appréciait pas vu le ton qu'il employait pour s'adresser à moi. Il n'appréciait surtout pas le fait que mon compte était dans le rouge depuis toujours. En même temps, je n'avais pas de solution miracle pour me sortir du mcdo et trouver un travail qui rapporte plus.
Je finissais donc mon service à 17h30 aujourd'hui et la première chose que j'ai fait après m'être changée dans le vestiaire, en évitant le regard louche d'un mec qui travaillait avec moi, c'était regarder mon téléphone dans l'espoir que la situation ne soit pas aussi désespérée qu'elle ne l'était ce matin quand j'ai été l'attraction du métro en pleurant comme une petite fille et en reniflant de façon pas très glamour. Mais je m'en fichais, car ma seule préoccupation pour le moment c'était de trouver un endroit où dormir pour au moins quelques jours. J'ai toujours su me débrouiller quand à partir de la seconde ma mère m'avait viré de chez elle mais là c'était totalement différent. Je n'avais plus d'appartement depuis ce matin et c'était encore une fois à cause de ma mère. Je ne pouvais compter sur personne.
Même pas sur ma grand-mère depuis ce matin.
J'étais seule dans la capitale française, sans amis et sans personne de ma famille pour m'aider. C'était dans des moments comme celui-ci que je regrettais d'avoir une famille dysfonctionnelle qui m'avait rendu solitaire depuis toujours.
Je prenais les deux sacs de sports qui contenaient toutes mes effets personnels dont mes habits et je sortais de mon lieu de travail sans vraiment savoir où aller. Enfin si, déjà prendre le métro c'était un bon début.
Mais pour aller où ?
Peut-être que cette fois-ci je ne pleurerai pas dans le métro même si mon cas est totalement désespéré. En plus, j'ai toujours détesté pleurer parce que depuis petite j'ai l'impression que lorsqu'on pleure on est plus vulnérable que jamais.
Le métro parisien était bondé, comme tous les jours à vrai dire. A chaque fois que je le prenais, je prenais le temps d'observer les gens qui montaient et descendaient en m'imaginant qui ils étaient et ce qu'ils faisaient dans leur vie. C'était une activité plutôt cool et ça me permettait à chaque fois de penser à autre chose. Par exemple, face à moi il y avait un couple de personnes âgées qui se tenaient par la main et qui regardaient autour d'eux par crainte, peut-être, que qu'un pickpocket puisse voler le sac de la vieille dame.
Un père assis plus loin tenait délicatement la main de sa petite fille comme s'il avait peur de la blesser. Puis il commençait à la chatouiller en voyant son air ennuyé et la petite fille se tordait de tous les côtés essayant d'échapper à son père. Il finissait enfin par laisser sa fille tranquille et elle se vengeait même de son père en lui faisant à son tour des chatouilles. Elle finissait par se jeter sur son père pour lui faire un câlin puis je les regardais descendre à la station suivante en me rappelant que moi aussi un jour j'ai été à la place de cette petite fille qui n'avait que d'yeux que pour son père et qui était heureuse.
C'était à ce moment précis qu'une vibration dans la poche de mon pantalon me sortit de mes pensés en m'indiquant que j'avais reçu un nouveau message.
De Moh l'asticot :
Wesh, tu dates ma reuss ! J'ai une chambre de libre et ça me dérange pas d'avoir une colocataire ! Tu fais toujours tes brownies trop bon là ?
Mon sauveur. La situation n'était peut-être pas aussi désespérée que ce matin après tout.
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Euh... Bonjour ?
Je sais pas trop s'il va y avoir des gens ici mais je me lance sur wattpad. Je suis clairement pas douée avec les histoires (même si j'ai fait un bac L mais chut) donc si vous voyez des fautes ou quoi je m'en excuse d'avance :)
J'ai choisi d'écrire ma première histoire sur un monsieur que j'apprécie particulièrement (et sa musique encore plus), monsieur Nekfeu. Alors voilà je vous laisse avec une Lou aussi paumée que jamais et sur Moh (ma vie mais pas le héro principal de cette histoire). Je sais ce chapitre est vraiment court mais c'était pour faire une petite intro (parce que là il ressemble pas à un prologue même si c'est un peu son but....). Promis les chapitres suivant seront plus longs !
Si des gens lisent ce chapitre bah dites moi ce que vous en pensez ! Je suis gentille promis !
Vous pouvez venir me parler sur Instagram si vous voulez : mots.differents
Joyeux anniversaire à Monsieur Moh en passant !
Mention spéciale pour Charlone à qui j'ai envoyé un message à 1h du matin il y a quelques jours pour lui dire qu'en écoutant une musique de monsieur Nekfeu j'avais pensé à une histoire. Elle m'a poussé à écrire même si je suis certainement la moins qualifiée pour. C'est aussi elle qui a trouvé la madame de cette fiction et qui a cherché avec moi des photos sur pinterest pour ma couverture. Merci d'être là depuis 2021. Ne change pas t'es un vrai petit soleil Charlone <3
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Rêve d'avoir des rêves
Fanfictionʜɪsᴛᴏɪʀᴇ sᴜʀ ɴᴇᴋғᴇᴜ "Tu verras quand tu seras grand, tu vas apprendre", disent-ils Expliquez-moi pourquoi l'adolescence ça rend si triste Louise Moratti x Ken Samaras