Chapitre 9

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Louise Moratti 

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Louise Moratti 

Paris, France
23 novembre 2014

Moh : ... Tu vas finir ta glace ? Non parce que ça serait dommage de gaspiller.

Je soufflais d'exaspération avant de lui tendre mon pot de glace. Aujourd'hui Moh était venu me chercher au travail et on s'était baladés un peu dans Paris. Il avait insisté pour me payer une glace en cette journée spéciale.

J'avais 21 ans aujourd'hui. De base, j'avais prévu de ne rien faire de la journée comme je faisais chaque année en ce jour dit spécial mais c'était sans compter sur mon colocataire qui avait su, grâce à mon profil facebook, qu'aujourd'hui était ma journée.

Depuis ce matin mon colocataire était donc au petit soin avec moi. Il m'avait préparé mon p'tit dej, avait rangé l'appart (ce qui n'arrivait pas souvent) et il m'avait même promis que ce soir je pourrai choisir le film qu'on allait regarder.

C'était cool d'avoir une personne qui pensait à moi. Même si je ne faisais rien de spécial, chaque année ma grand-mère me faisait un gâteau et on passait la journée ensemble. Cette année c'était malheureusement impossible et je crois que ça me plombait encore plus le moral. Mon colocataire me sortait de mes pensées en passant ses bras sur mes épaules.

Moh : Tu veux qu'on fasse quelque chose de spécial ? Genre si tu veux on prend le premier train et on va voir la mer. C'est ton anniversaire le sang, je sais pas si tu te rends compte mais faut que tu t'en rappelles de tes 21 ans !

Je rigolais face à l'enthousiasme de mon ami.

- Moh, passer la journée avec toi rend mon anniversaire spécial. J'ai besoin de rien d'autre à part ça. Et ça serait con d'aller à la mer en plein mois de novembre. J'ai pas trop envie de choper la grippe et de rester dans mon lit pendant 106 ans.

Moh : J'avoue que flemme de te voir avec de la morve plein le nez.

Je rassemblais toute ma force pour le taper dans l'épaule mais il ne bougeait pas d'un centimètre. T'as trop de force Lou. Après que monsieur Pumba, mon colocataire, avait fini ma glace, on retournait tranquillement jusqu'à l'appartement. 

- Du coup tu vois le client il voulait trop qu'on le rembourse alors qu'il avait déjà mangé son big mac le gros rat. A quel moment tu bouffes puis tu dis que t'as jamais eu ton san-

J'entendais soudainement un énorme bruit et me retournais pour voir que Moh s'était pris un lampadaire dans la figure. J'explosais de de rire en l'entendant râler.

Moh : Vas-y fou toi de ma gueule mais ce putain de machin là, il était pas là hier.

- Mais oui Moh, ils l'ont mis cette nuit dans la rue pendant que tout le monde dormait pour que toi tu te le prennes dans la gueule. C'est un complot !

Rêve d'avoir des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant