Chapitre 41

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Louise Moratti

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Louise Moratti

Août 2017
Paris, France

Tirant ma valise derrière moi, je râlais en tapant dans les chevilles de mon meilleur ami qui se tournait vers moi pour bien me fusiller du regard.

Moh : Je t'ai déjà dit que j'étais désolé.

Ses excuses ne m'empêchaient pas de râler encore plus accompagnée de mes trois autres copines Emy, Mélina et Charlène.

Nous devions partir au Portugal aujourd'hui. Nous avions réservé nos billets bien à l'avance pour être sûrs de pouvoir partir et surtout pour avoir de bons prix mais voilà, l'imbécile qui était juste devant moi s'était trompé en nous disant hier l'heure à laquelle nous devions aller à l'aéroport. Voilà comment on se retrouvait donc tous à quatre du matin à l'aéroport alors que notre avion partait à onze heures seulement.

Les garçons autour de moi étaient tellement pas réveillés qu'ils étaient partis chercher des cafés aux machines automatiques, ne manquant pas au passage d'insulter celui qui nous avait fait nous lever beaucoup plus tôt que prévu.

Emy : Rappelez moi de plus jamais faire confiance à cet idiot et de regarder les billets moi même.

Charlène : C'est pas pour le défendre mais personne d'autre a regardé l'heure sur les billets à part lui. Pourquoi vous avez fait confiance à Moh ? Vous savez très bien que c'est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir.

Moh : Je t'entends Charlène, s'exclamait le rappeur visiblement vexé.

Charlène : Désolé mon chat.

La cadette Samaras explosait de rire en attirant le regard noir de mon meilleur ami sur elle. Quelques instants plus tard, le reste du groupe arrivait vers nous avec plusieurs cafés dans les mains. Ils nous les distribuaient avant de s'asseoir à côté de nous. Ken me tendait un gobelet et souriait en voyant ma grimace.

Ken : T'en fais pas, c'est un chocolat chaud beauté.

Je lui arrachais limite des mains en le remerciant avant de le boire petit à petit. J'avais besoin d'un bon chocolat chaud si je voulais survivre à cette journée.

Le grec s'asseyait à ma gauche tandis que je posais automatiquement ma tête sur son épaule. Ce mec devait vraiment être un sorcier puisqu'à peine il posait sa main dans mes cheveux pour me faire des papouilles que je m'endormais comme un bébé.

C'était beaucoup plus tard que j'étais réveillée par des secousses sur mon bras. Tel un ogre pas très glamour, je grognais en enfonçant ma tête dans le cou de Ken que j'entendais rigoler.

Ken : Réveille toi Lou.

Je secouais la tête de gauche à droite avant de souffler de longuement. Soudain, le rappeur à côté de moi me pinçait la cuisse et je sursautais en hurlant de douleur. Le grec explosait de rire tandis que je lui tapais dans l'épaule.

Rêve d'avoir des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant