Chapitre 27

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Louise Moratti

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Louise Moratti

Paris, France
Mai 2016

Vanessa : Donc les stocks sont dans l'arrière boutique. Pour l'instant toi tu vas t'occuper de mettre les vêtements en rayon. Si jamais tu te débrouilles bien et que le patron décide de te garder après ta période d'essai pour un CDI tu devras faire la caisse aussi. Mais ça on verra au moment venu.

J'hochais la tête en sortant un sourire hypocrite à ma nouvelle manageuse. Apparemment mon cv avait plût au patron de ce magasin de vêtements mais la manageuse ne m'appréciait pas du tout vu sa façon de me traiter depuis mon arrivée dans le magasin. Et j'en avais strictement rien à foutre. J'étais là pour bosser pas pour plaire aux gens. J'avais besoin d'argent et ce job était là solution à mon problème financier.

Vanessa : Bon bah tu vas pouvoir commencer. Elle me souriait faussement après avoir regardé l'heure sur sa montre. Si t'as des questions pose les à la fille qui bosse avec toi au stock.

Elle secouait sa chevelure rousse en me tournant le dos pour retourner vers la caisse en tortillant ses fesses dans tous les sens. J'étais pas du genre à juger les gens sans les connaître mais je savais très bien que cette fille c'était le genre de filles que mes amis se tapaient en boîte. Bonne mais qui se la pète un peu trop pour attirer le regard des mecs sur elle.

Je soupirais avant de me diriger vers le stock pour prendre des habits que j'allais mettre en rayon. Fallait bien que je me mette à bosser. J'entendais du bruit derrière un énorme carton avant de voir une jolie blonde me sourire gentiment.

Ça me change de Vanessa.

... : Salut ! Elle se levait pour s'approcher de moi en tapant sur son jean. Moi c'est Anna ! T'es la nouvelle ?

- Enchantée, je suis Louise. Je lui souriais gentiment. Et oui le patron m'a embauché aujourd'hui. Par contre je te préviens j'ai jamais bossé dans le prêt à porter.

Anna : Tu bossais où avant ?

- Dans un restaurant mais j'ai dû laisser mon job à cause de problèmes perso.

La vérité c'était que j'avais abandonné mon job dans la restauration à cause des attentats qui m'avaient bien traumatisés mais j'allais pas déballer ma vie privé à une inconnue, bien qu'elle m'avait l'air gentille.

Anna : Je vois. Elle se tournait vers un carton ouvert. Tu peux mettre ces pull pour homme en rayon ? C'est la nouvelle collection Nike et y'a plus de M dans le magasin. On a reçu le stock y'a 1 heure grâce au magasin à l'autre bout de Paris. Sans eux on se serait fait dévaliser sans pouvoir en proposer aux clients.

- Pas de soucis. Je prenais les pulls avant de me diriger vers la sortie de l'arrière boutique.

Ma journée s'était résumée à mettre des habits en rayon, ranger le bordel des clients malpolis et aller chercher les secondes chaussures des clients au stock. C'était pas le meilleur job mais c'était le seul endroit qui avait répondu à mon mail pour m'embaucher. Je regrettais déjà mon ancien travail au restaurant et mes anciens collègues mais je savais très bien que ça aurait été impossible pour moi de retourner travailler là-bas après ce qu'il s'était passé en novembre dernier. Mon psychologue aussi avait été du même avis que moi.

Rêve d'avoir des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant