Chapitre 46

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Louise Moratti

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Louise Moratti

Tokyo, Japon 

Décembre 2017

Assise à côté de mon meilleur ami, je regardais Ken en cabine qui enregistrait un son pour son album. L'ambiance était vraiment bizarre aujourd'hui puisque les garçons avaient invité un groupe de chanteuses du coin à venir assister à la séance studio. Du coup c'était vraiment malaisant puisque les filles n'adressaient la parole qu'à Ken, Idriss ou Hakim.

Diabi : Attends, je modifie un truc sur la prod et tu reprends.

Le grec acquiesçait avant de se remettre à chanter quelques secondes plus tard puis il s'arrêtait en écarquillant les yeux.

Ken : Tu veux me tuer Diabi. Il marquait une pause pendant que le beatmaker arrangeait le son. Diaby. Diabolobolo.

De l'autre côté de la cabine, on explosait tous de rire face à la connerie du rappeur qui riait lui aussi de sa blague plus que pourrie. Les filles assises près de 2zer et Idriss rigolait encore plus fort, d'un rire très faux me faisant froncer les sourcils. 

Comment elles avaient pu comprendre la blague si elles parlaient pas un mot de français ?

Moh : Détend ton string ma reuss, elles t'ont rien fait.

Je tournais ma tête vers mon meilleur ami qui me souriait déjà.

- Elles m'énervent c'est tout.

Moh : Oui bah t'inquiètes qu'on la tous bien remarqué quand la fausse blonde là elle a fait un câlin au fennec et que tes sourcils ils étaient plus froncés que ceux de Simouaf.

- Il date lui. 

Moh : Qu'il reste avec son papa et sa Vanessa c'est mieux.

- Pour en revenir à ce que tu m'as dit, c'est juste que j'étais surprise de les voir aussi proches alors qu'il se connaisse depuis pas longtemps.

Moh : Ken et toi vous dormiez bien ensemble alors que vous vous connaissiez depuis un mois.

- T'as toujours réponse à tout toi. Puis c'était différent entre Ken et moi.

Moh : J'oubliais, c'était différent parce que c'était trop ton reuf alors que maintenant tu veux lui rouler un gros patin à chaque fois que tu le vois.

Doums : Qui veut rouler un patin à qui ?

- Personne. 

Je fusillais mon meilleur ami du regard pendant que cet imbécile souriait diaboliquement. 

Doums : Ah ouais donc ça cache des trucs ici. 

Le rappeur partait rejoindre l'autre bout du canapé d'un air faussement vexé. Je profitais de son départ pour taper mon meilleur ami qui rigolait comme une hyène.

Rêve d'avoir des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant