Chapitre 48

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Louise Moratti

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Louise Moratti

Paris, France
Février 2018

... : La salle est vraiment spacieuse, ce qui est idéal pour que vous puissiez aménager l'endroit selon votre envie. La cuisine est juste derrière et même si elle a l'air à première vue petite, elle aussi très grande.

L'agent immobilier me faisait faire le tour de l'endroit tandis que je regardais autour de moi notant chaque détail dans ma tête et pesant le pour et le contre. J'avais décidé de suivre les conseils de mes amis et  je cherchais à ouvrir un restaurant. Les démarches administratives à faire étaient vraiment chiantes mais en deux mois j'avais réussi à trouver une banque qui m'avait écouté sans broncher quand je leur parlais de mon projet et qui m'avait prêté l'argent nécessaire pour suivre mon rêve même si mon meilleur ami s'était porté garant pour moi. Au début je n'étais vraiment pas emballée par l'idée de lui demander de l'aide mais il m'avait limite menacer de me transformer en tacos si j'acceptais pas qu'il signe deux trois papiers. D'ailleurs tous les garçons avaient voulu s'investir financièrement dans le projet mais j'avais gentiment refusé leur offre. Je les adorais mais je sais pas, si j'avais pris leur argent j'aurais eu l'impression de profiter d'eux.

Voilà comment je m'étais retrouvée à visiter plusieurs locaux pour ouvrir mon restaurant. L'agent immobilier avait pris mon budget en compte et depuis plusieurs semaines il me montrait des lieux différents les uns des autres. Malheureusement pour ce pauvre homme, j'étais toujours accompagnée dans mes visites par un groupe de personnes vraiment très chiantes qui trouvaient toujours un défaut à tout. Après, mes amis n'avaient pas tort puisque moi même je n'avais pas eu de coup de foudre pour un seul lieu que m'avait fait visiter l'agent immobilier. Si j'étais aussi longue à reconnaître un coup de foudre pour un restaurant que je l'avais été pour reconnaître mon coup de foudre pour Ken on était pas sortis de l'auberge.

Moh : Y'a beaucoup de poussière quand même.

Je levais les yeux au ciel pendant que mon meilleur ami passait un doigt sur le bar avant le montrer à l'agent immobilier qui suait en entendant l'énième commentaire du chieur à mes côtés.

... : C'est-à-dire que le local n'a pas été utilisé depuis pas mal de temps.

Moh : Mouais.

L'agent immobilier regardait mon ami horrifié tandis que ce dernier faisait la moue. Puis le pauvre homme nous faisait avancer vers le cuisine.

- Arrête de lui faire peur.

Je tapais avec mon coude dans les côtes de mon meilleur ami faisant rire la personne derrière lui.

Moh : Oh ça va. J'suis sûr qu'Hakim lui fait plus peur en plus.

En tournant mon regard vers l'ainé Akrour qui était entrain d'examiner la cuisine d'un œil expert, je me rendais compte que face à lui l'agent immobilier était limite entrain de trembler.

Rêve d'avoir des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant