Chapitre 26

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Ken Samaras 

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Ken Samaras 

Marseille, France
15 mars 2016

Observant attentivement le visage de Lou, je pouvais voir qu'elle saignait au niveau du front. La brune aussi venait constater cela puisqu'elle devenait aussi blanche qu'un cachet d'aspirine. Je fonçais vers elle pour pouvoir voir sa blessure de plus près. A première vue, ça n'avait pas l'air profond.

- Fram, va chercher la trousse de secours dans la salle de bain, disais je en regardant mon ami acquiescer. Reposant mon regard sur la brune j'essayais de lui sourire pour la détendre sentant son cœur battre vite. C'est rien Lou tu saignes un peu. On va désinfecter ça et te mettre un pansement.

2zer : Tu te sens comment ?

Je sursautais en voyant mon reuf près de moi ne l'ayant pas entendu arriver. Mon amie nous regardait à tour de rôle avec un air paniqué sur le visage.

Lou : C'est eux qui saignent le plus, nous répondait elle en désignant les deux abrutis derrière nous qui saignaient légèrement comparé aux bagarres quand on était plus jeunes.

Prenant la trousse de secours que venait de me tendre Framal je soufflais en sortant le désinfectant. 

- Ne t'en fais pas pour eux. Je ne les regardais même pas même si je savais qu'ils étaient derrière moi. Ils ont voulu jouer à qui a la plus grosse teub maintenant ils assument. Balec s'ils se sont pétés quelque chose.

Je posais délicatement le coton imbibé de désinfectant sur le front de Lou qui grimaçait à ce contact. Une fois la plaie désinfectée, je posais un pansement sur la blessure de mon amie qui était vraiment dans un autre monde après ce qu'elle venait de vivre et en même je pouvais la comprendre. 

Moh : Lou, je-

- Ta gueule. Je me retournais pour le fusiller du regard le coupant sèchement. Tu dégages. Je me tournais une nouvelle fois vers Lou qui était définitivement dans un autre monde. Toi aussi Doums. J'ai dit que je voulais pas vous voir pour l'instant. On règlera ça plus tard.

Après ça, je prenais même pas la peine de me tourner vers ceux que je considérais comme mes amis sinon j'allais les tuer. Vraiment. Déjà que je comprenais pas pourquoi ces deux cons en été arrivé aux mains en plus ils avaient osé touché à Lou.

Un bruit de pas s'éloignant de là où on était me faisait comprendre qu'ils avaient bien reçu le message et tant mieux car dans l'état dans lequel j'étais j'aurai pu leur rouler dessus avec le bus.  Ceux qui étaient restés et moi, on aidait la brune à se relever avant de la faire s'asseoir sur un canapé. 

Hakim : Il s'est passé quoi entre les deux ?

Mon amie posait son regard choqué par l'incident sur nous.

Rêve d'avoir des rêvesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant