12. je t'aime

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POV Hanma :

Je me lève du divan quand j'entends qu'on toque à la porte. Kisaki est entrain de dormir, il s'est écroulé hier. Le choc d'avoir été viré du Toman l'a épuisé. Mon pauvre petit clown ...

J'ouvre la porte et trouve Karasu devant l'ouverture. Il pose sa tête sur mon torse et soupire. Je bouge pas, j'ai appris, à mes dépends, que quand il fait ça, c'est son signe d'affection ultime. Il faut pas ignorer ce signe, sinon il vous ignore. pendant. très. longtemps.

Flashback Hanma :

Karasu pose sa tête sur mon torse, ne comprenant pas ce qu'il fait, je bouge sa tête et il me regarde méchamment. Il se relève et sort en claquant la porte. Un mois plus tard, il m'avait enfin réadressé la parole.

Fin flashback Hanma

Je caresse sa tête pour qu'il l'a décale. Il bouge pas d'un pouce, je l'entends ronfler doucement alors que je sens un liquide chaud coulé sur mon t-shirt. 

Il me bave dessus, le bâtard ??

Je bouge sa tête rapidement et vois qu'il a l'air épuisé. Je le pose sur le divan et prépare trois chocolats chauds, j'ai entendu Kisaki fouiller dans son armoire, sûrement à la recherche de vêtements à enfiler. Il ressort de la chambre quand les choco-bomb ont eu fini de fondre. Je lui tends une des trois tasses. Il me l'arrache presque des mains, les yeux rivés sur mon ami.

Kisaki : C'est lui, Karasu ?

Moi : Oui, c'est mon pote. Il s'est endormi sur moi avant même d'être rentré. Il a l'air épuisé, comme toi d'ailleurs !

Il s'assied à côté de mon pote et commence à le fixer .

Kisaki : Il est vraiment beau, il doit être populaire. N'est-ce pas ?

Moi : Eh bien oui. Pourquoi tu me parles de ça, Kisaki ?

Kisaki : Eh bien, ça doit être agaçant de voir autant de personne tourner autour de ton petit-ami, non ?

Heureusement que j'avais posé ma tasse, avec le choc de ce qu'il venait de me dire, je pense que je l'aurais laissé s'écraser au sol.

Moi : Quoi ? Tu penses sérieusement que ... je ... sors avec lui ... ?

Karasu : Mngnh ... Tai ..... TAIJU !!!

Il se réveille en sueur, complètement paniqué. Il scrute la pièce et me regarde droit dans les yeux.

Karasu : Comment je fais pour qu'il m'aime ?

Kisaki : De qui tu parles ? Tu as déjà Hanma. Il ne te suffit pas ?

Karasu : Je ... QUOI ??? JE SORS PAS AVEC HANHAN !!! Moi, je suis amoureux de ... de ... de Taiju ...

Il saute sur le chocolat chaud que je lui avais préparé plus tôt pour essayer de cacher ses rougeurs sur ses joues. Il le finit d'une traite, se lève et commence à partir.

Moi : Attends Besta ! Pourquoi tu étais venu au juste ?

Karasu : Bah, je sais pas. Je me suis endormi à l'école et je me suis réveillé ici. 'Faut vraiment que je fasse attention à mes crises de somnambulisme. D'ailleurs, j'dois aller travailler, on est vendredi.

Il sort et me laisse seul avec Kisaki. Celui-ci me regarde bizarrement depuis que Karasu a clarifié la situation. Bien qu'il soit beaucoup plus faible et jeune que moi, je n'ose pas le regarder dans les yeux.

Moi : Kisaki, je ...

Kisaki : Je sors. 'Vais manger.

Moi : Att-

Il claque la porte avant que je finisse ma phrase. Je me rassieds et je sanglote en ramenant mes jambes contre mon torse. Je finis la soirée à pleurer. Après plusieures heures à pleurer tout seul, je décide de sortir. Je mets des pompes et une veste et sors. Je déambule dans les rues de Shibuya, je me suis arrêté quand j'ai senti des bras autour de mon torse.

Kisaki : Je suis désolé, Hanma. Je voulais pas te faire pleurer. Excuse-moi.

Je reconnais cette voix. Je prends ses bras et me retourne, je prends le petit visage de Kisaki entre mes mains.

Moi : Je t'aime.

Je retire mes mains et me recule, je regarde ses yeux au regard confus caché derrière ses lunettes. Son petit visage arbore des rougeurs bien visibles. Il court vers moi et enfouit sa tête dans ma poitrine.

Kisaki : Moi aussi, Hanma, je ... t'aime aussi.

Menteur.























































































































































































































































































Taiju x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant