Taiju x OC

41. Pour mon Capitaine

POV externe :

Un jeune homme marchait en rue, masque sur le nez, capuche sur la tête et écouteurs dans les oreilles. Son nom est Masaru, ses cheveux bruns étaient cachés sous sa capuche mais quelques mèches s'échappaient, trahissant son jeune âge en petites croles mignonnes. Ses grands yeux ronds sont alertes, analysant le paysage et les gens.

Dans ses oreilles résonnent les voix de ses supérieurs, son Boss et son Capitaine adoré.

Ancien membre de la 8e génération du Black Dragon, il était revenu auprès d'Izana après avoir eu vent de la rumeur concernant son Capitaine.

"Karasu est de retour dans le Tenjiku."

Il écoute les mots dictés par les deux voix.

Karasu : Ne vole pas.

Izana : Vole un porte-feuille.

Il reprend sa marche sous les demandes de ses supérieurs.

Voler ou ne pas voler ?

Il hésite, voler ne lui pose pas de problèmes mais il ne vole pas n'importe qui, seulement les riches à l'air louche, définitivement dérangés dans leurs caboches. Il hésite, il cherche à savoir a qui obéir, son Boss lui demande des preuves de loyauté de plus en plus folles alors que son Capitaine est la voix de la raison.

Il refuse de voler et passe  aux taches suivantes. Toujours de plus en plus folles.

Izana et Karasu : Suis cet homme.

Surpris de leurs accords soudain, Marasu suit l'homme, habillé d'un chapeau à croix, visiblement bourré malgré l'heure.

Izana lui fait remarquer un couteau aiguisé comme un rasoir à ses côtés et continue de lui ordonner de suivre l'homme saoul. Une fois suffisamment proche, la voix de son Capitaine résonne dans ses oreilles d'une voix étrangement mielleuse.

Karasu : Marasu, Tue-le.

Izana : Eh, gamin, laisse le tranquille, tu veux ?

Karasu : Marasuu ~

Izana : Si tu fais ça, t'es mort !

La voix de son Boss s'enrage, lui hurlant des ordres contrairement à son Capitaine qui lui sussurait des horreurs douces et enivrantes.

Dressant le couteau devant lui, se rapprochant de l'homme ne connaissant pas encore sa fin, il accélère et plante sa lame, déchirant la chair et étalant le sang partout sur lui. Il recule et lâche son arme, le métal tinte sur le sol, résonnant en même temps que les gargouillis d'agonie de sa victime. En panique, quelques larmes se perlent aux coins de ses yeux.

Il sent une main se poser sur son épaule.

Karasu : Bien joué, Masaru. Suis moi, mon grand.

Le petit Masaru suit son Capitaine, complètement déboussolé et éclaboussé de sang encore chaud.

Sortit de son bain, dans des vêtements fraîchement lavés et repassés, encore chauds, il est assis dans un grand salon, sur un grand canapé gris et meolleux.

Karasu : Désolé.

Ce simple mot réussit à relâché la pression chez le brun. Laissant ses larmes couler, il s'excuse pour sa faiblesse.

Le grand noir, sans un mot, lui tends une veste du Tenjiku à l'intérieur bleu, comme si on avait mit un filtre négatif sur la veste.

"CHAOS"

Masaru : Qu'est-ce ... ?

Karasu : Ma revenge contre Izana.

Il pose ses mains sur l'épaule de son subordonné avec le regard sérieux.

Karasu : Quand j'aurais le contraire de mon contraire, retourne ta veste et range-toi de mon côté et aide-moi. J'ai besoin de toi, Masaru.

Le ton désespéré de son bien-aimé de Capitaine le fait craquer.

Masaru : Tout pour mon Capitaine ...

Il sourit tristement et Karasu le prend dans ses bras en le remerciant.

Le roi ordonne a son pion d'avancer de deux pas. La partie est lancée, Izana.