33. Le Graal

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POV Takemichi :

Je me balade sur un grand pont de Tokyo. Seul. Le vent fait virevolter mes cheveux, les faisant danser sur mon front rougit à cause du froid de l'hiver.

Moi : Aaaa-atchou !!

Je renifle et me frotte le nez, ce serait bête de tomber malade juste avant la fête du nouvel an. Je referme ma veste et sers mes bras entre eux pour essayer de récupérer un peu de chaleur.

Qu'est-ce qu'on va faire face au Tenjiku ?

Je souffle en continuant d'avancer sur cet énorme pont.

"Pont des morts"

C'est le surnom que les membres de gang lui donnent. Il y a eu tellement de suicides sur ce pont qu'il en a hérité le nom. Le Hikage, le gang fantôme, a officiellement pris le pont comme son territoire, du coup, on peut croiser quelques personnes qui prétendent être des membres du Hikage. Sans faire gaffe, je percute l'épaule d'un gars.

Gars : Heh ! Gamin !

Huh ?

Gars : Ouais, toi le petit blond aux yeux bleus ! Tu peux pas faire attention ?!

Moi : P-Pardon ... Excusez moi, je vous avais pas vu ...

Gras : Tu m'as fait super mal ! Qui va payer pour les frais d'hôpital, heiin ??

Je baisse la tête quand il lève le poing, prêt à me frapper.

Membre de gang : Heh mon gars, t'as payé ?

Gars : Huuuuh ?

Membre de gang : Si tu veux te battre sur notre pont, faut payer une taxe ! Allez, aboule le fric !

Le membre de gang montre sa poitrine sur lequel était inscrit :

"Hikage's member" (Membre d'Hikage)

Membre de gang : Je fais partie du Hikage et ce pont nous appartient ! Paye ta taxe ou tu dégages !

Ils commencent à s'embrouiller et trois silhouettes rouges s'approchent de nous. Je reconnais Karasu dans le tas mais je me prends un coup des deux hommes qui se battent juste en face de moi. Je me laisse tomber au sol pour tenter d'éviter leurs poings qui volent dans tous les sens.

Karasu : Vous allez vous calmer tout de suite. Le Hikage est un gang fantôme, les vrais membres ne s'exposent pas de la sorte.

Faux gangster : Heiiin ? T'es qui toi !

Karasu : Kneel. (À genoux)

Il lui fout plusieurs coups dans l'estomac jusqu'à ce qu'il étouffe sur le sol, privé de son souffle.

??? : Pfouah ! C'est bon, Kara', on en a finit avec celui-ci !

Karasu : Merci Madarame.

Un des trois gars en rouge s'approche de moi.

Il est immense !

Terrifié, j'essaye de reculer mais je sens rapidement le mur appuyer contre mon dos.

Madarame ? : Fous lui la paix, Mochi. Si Kara' ne lui a déjà pas pèté la gueule, c'est qui a pas besoin.

Karasu : Touche le et je te pète les dents, Mochizuki.

Mochi ? : Pff ... Vous êtes pas drôle. J'ai pas encore pu m'amuser moi !

Karasu me relève et me prend à part dans une ruelle esseulée pendant que ses deux compagnons se crepent le chignon sur les corps immobiles de leurs adversaires.

Taiju x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant