Case départ

CHAPITRE 39 : RETROUVER SA MEILLEURE AMIE

⚠️ Ce chapitre comporte des scènes de la fiction. J'ai essayé de reproduire au mieux ce que la série Glee mettait en scène ainsi que les dialogues.
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Pdv de Kurt :

C'est mon deuxième jour ici et j'ai appris que Rachel était de retour. Elle est enfin sortie de sa cachette. Je me demande pourquoi elle ne m'a pas envoyé de message ? Habituellement, on se dit tout, on se parle de tout. À croire qu'en ce moment, je perds tout ceux que j'aime et qui sont autour de moi. C'est une constatation qui me déchire le cœur atrocement. Après tout, je ne peux qu'en vouloir à moi-même, puisque je ne lui ai pas donné, ni demandé de nouvelles, alors que c'est elle qui en avait le plus besoin. C'est décidé, je vais aller la voir, sans la prévenir. Ça sera un peu comme une surprise. Enfin, j'espère ! Moi, j'ai besoin d'elle, de lui parler, d'être conseillé. Je crois qu'en faisant ça, je me défile et repousse le moment fatidique avec Blaine. Néanmoins, Rachel est ma meilleure amie et j'ai besoin d'elle, afin de me donner du courage pour cet affrontement avec mon ex. Je souhaite par-dessus tout le revoir, me faire pardonner et retrouver ce qu'on a perdu. Et pour ça, j'ai besoin d'elle. Elle qui a toujours été là pour moi. Elle qui me faisait me surpasser au glee club, puisque c'était également ma plus grande rivale. Elle qui m'a vue évoluer avec Blaine. Elle, qui nous a vu grandir ensemble. Elle qui a toujours cru en nous. J'ai besoin d'elle dans ma vie, comme de lui.

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Je suis actuellement devant la maison des Berry avec une boule au ventre qui me fait atrocement mal. J'ai l'impression d'être sous l'eau. Mes poumons sont compressés, ce qui m'empêche de respirer convenablement. Je prends mon courage à deux mains et frappe fébrilement à la porte. Au bout de quelques minutes, l'un de ses pères vient m'ouvrir.

- Oh ! Bonjour Kurt ! Ça fait longtemps.

- Bonjour Monsieur Berry. Oui, ça fait longtemps.

- J'imagine que tu es venu voir Rachel !

Je hoche simplement le visage. Mon cœur s'accélère. Et si elle n'avait pas envie de me voir ? Et si elle était fâchée contre moi ? Quoique, je n'ai rien fait pour ça ! Ou peut-être qu'elle attendait que je prenne les devant afin d'avoir de ses nouvelles. Je suis vraiment un ami pitoyable. Je vois une main passer devant mes yeux me faisant sursauter.

- He ben, tu étais parti loin !

- Oh, pardon, dis-je tout penaud.

- Je te disais que Rachel n'était pas là, mais elle ne devrait plus tarder. Tu veux l'attendre dans sa chambre ?

Je n'ai pas tout suivi de ce qu'il m'a raconté, mais mon visage refait des "oui". Il me fait rentrer et me montre l'escalier. Mes jambes avancent toutes seules puisque je connais chaque recoin de cette maison comme ma poche. J'entre dans sa chambre vide de présence et m'arrête devant son grand mur où sont affichées toutes les photos auquel elle tient le plus, les programmes des compétitions du glee club et j'en passe. Doucement, une boule prend forme dans ma gorge me faisant monter les larmes aux yeux. Un sourire stupide s'installe sur mes lèvres lorsque je revois notre victoire aux nationales. J'ai ce sentiment de fierté que je n'ai pas ressenti depuis un bon bout de temps. J'avais réussi quelque chose qui me tenait vraiment à cœur aux côtés de mes amis. Mes yeux scrutent chaque visage heureux de cette photographie. Je sens des petites gouttes chaudes rouler sur mes joues. Oui, j'avais des amis. J'étais entouré. J'étais aimé pour ce que j'étais. Ce groupe d'amis était soudé et sincère, pas comme mon fan-club. On se préoccupait tous, des uns, des autres. Je regrette amèrement cette période. J'aurais préféré rester lycéen malgré les emmerdes que j'avais eues. Au moins, à cette époque, je n'étais pas seul et j'avais une grande famille. Une famille, qui soit dit en passant s'est volatilisée de ma vie. Sur cette constatation dès plus destructrice, je pars m'installer sur son lit en essuyant mes larmes. Je me torture la cervelle d'une tonne de questions. J'ai peur que Rachel me mette à la porte de chez elle. J'ai peur qu'elle me tourne le dos comme tout le monde en ce moment. J'ai peur de tellement de choses. Et je me fais un tas de scénarios qui finissent tous de la même façon : moi, seul. Tout ça me stresse énormément.

Rachel entre dans sa chambre et elle me tombe dessus. Je suis assis et en train de pleurer. Elle s'arrête net dans son élan, comme si elle avait vu un fantôme. Je ne sais pas si je dois le prendre bien ou mal. Je me sens soudainement mal à l'aise, alors je décide de rompre ce silence gênant.

- Salut Rachel !

Ouh là, c'était pitoyable cette approche, mais je me rends compte que ça fonctionne puisqu'elle se précipite sur moi et m'enlace sans retenue. Ça me fait un bien fou. Malheureusement, j'ai peur qu'un fossé se soit creusé entre nous. Le fait qu'elle ait disparu de la surface de la Terre et que moi, j'étais perdu dans les abîmes de ma bulle, pourraient avoir des conséquences sur notre relation. On se serre fort dans les bras l'un de l'autre sans réellement vouloir se lâcher. Je me rends compte qu'elle m'a vraiment manqué. Mais surtout, que ma vie depuis le départ de tout le monde, ainsi que Blaine, n'est qu'une imposture. Je me suis totalement voilée la face. Je me suis désespérément attaché aux mauvaises personnes et j'ai éloigné les bonnes. Je dois vraiment avoir un problème avec le bonheur. Mes larmes coulent à flots laissant des rivières s'installer sur mes joues. Rachel se recule de moi et s'installe correctement à mes côtés.

Un long silence dérangeant s'est installé entre nous. Je me surprends à me triturer les mains entre elles. Pourquoi j'angoisse tant ? Je ne me retrouve pas devant un monstre, mais devant ma meilleure amie. Je prends une profonde respiration et sors la première chose qui me vient à l'esprit.

- Moi, je suis venu... Je la regarde dans les yeux et soupire en voyant l'incompréhension qui se rejette de son visage. Il y a six mois, tu nous donnais rendez-vous devant le loft parce que quoiqu'il arrive notre amitié comptait plus que tout. Je suis le seul à m'être déplacé. Toi, tu étais clairement en pleine dépression et... et Blaine...

Ma voix se coupe comme si je ne pouvais plus parler de lui, de l'homme que j'ai blessé, anéantit, brisé. Je souffle de désespoir.

- J'ai tout gâché, soupiré-je. J'ai gâché la meilleure chose qui me soit arrivé.

- Tu es sûr que tu ne dis pas ça parce que tu te sens seul. Non, parce que New York, ça ne doit pas être facile sans nous tous.

- Non, la coupé-je. Blaine est l'amour de ma vie. J'ai commencé à voir un thérapeute qui m'a dit que j'avais un souci avec l'amour. Tu sais, les hommes prennent souvent sur eux dans une relation, mais Blaine n'était pas comme ça. Il n'avait pas peur de l'intimité... Est-ce qu'il a dit quelque chose sur moi ?

- Il a l'air dans un bon état d'esprit !

- C'est super ! Alors, peut-être que je peux tout arranger. Tu crois que tu pourrais prévoir un rendez-vous entre lui et moi, dans un endroit neutre, ici, à Lima ?

- Attends... Je... je suis un peu perdu là... Je ne comprends pas comment tu peux arranger ça, à distance ?

- Hé ben... Ça ne peut être pas, être à distance... Écoute, j'ai envie d'être ici, avec vous. Il faut que tu m'aides. Peut-être que notre rédemption peut avoir lieu ici !

- Je crois que je tiens l'idée parfaite.

Elle me regarde avec ses yeux machiavéliques. Autant dire, qu'elle me fait à la fois peur et m'apaise. Si madame Rachel Berry a une idée, autant la suivre. Je lui fais entièrement confiance, mais j'avoue que j'appréhende beaucoup ce qu'elle compte faire.

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Hey les Klainers, comment allez-vous ??

J'avoue que ce chapitre n'est pas super, puisque je ne savais pas trop quoi y mettre. Néanmoins, cette scène de Glee devait apparaître pour la suite des événements !

À samedi pour un nouveau chapitre, qui je vous le promet sera mieux que celui-ci !!! Bisous bisous