Case départ

CHAPITRE 45 : MAINTENANT ENNEMI

⚠️ Avant de commencé : ce chapitre contient des scènes de la fiction !! J'ai essayé de reproduire au mieux ce que la série reflétait !
———————–——————————

PDV de Blaine :

Depuis la décision des membres des Warblers, je tourne le problème dans tous les sens. Il me faut un plan d'attaque avec des arguments en béton pour que je puisse convaincre le directeur. À mon avis, il l'est déjà à moitié, sinon il ne l'aurait pas intégré à la Dalton Academy. Disons que c'est un peu de sa faute toute cette histoire. Je réfléchis et me malmène toute la nuit pour avoir la meilleure défense possible face au doyen. Aujourd'hui, j'ai prévenu la chorale que s'ils ne revenaient pas sur leur décision, j'abandonnerais mon poste de coach. Je ne suis pas sûr que ma présence change quoi que ce soit à la manière dont ils se gèrent. Quand j'étais étudiant, nous n'avions pas de coach, on choisissait nos chansons et nos règles lors du conseil. Alors, je pense que ça ne leur fait ni chaud, ni froid que je veuille partir.

✧✧✧

J'y suis. Je me trouve devant le bureau du directeur avec la ferme intention de changer les choses ou de déguerpir d'ici. Ma sentence lui revient. C'est lui qui a mon avenir entre les mains. Quand j'y repense, ça me fout les jetons. J'espère qu'il comprendra mon raisonnement et qu'il acceptera une certaine évolution au sein de son établissement scolaire. Après avoir entendu l'autorisation de rentrer, j'ouvre la porte et m'installe sur le fauteuil face à lui. Il a un sourire radieux et les rayons du soleil traversant la fenêtre font briller son visage, le rendant rayonnant. Je pense qu'il va vite le perdre et déchanter.

- Que me vaut ta visite ? demande-t-il de manière joviale.

- Je... euh... ha bien... comment vous dire...

Je perds mes moyens et ce n'est jamais très bon signe. J'inspire un grand coup sous ses yeux qui s'arrondissent en observant mon comportement peu banal.

- Voilà, vous avez accepté au sein de votre établissement Jane Hayward.

- Y a-t-il un problème avec elle ? s'étonne-t-il.

- Oui. Enfin, le problème ne vient pas d'elle.

- Je ne comprends pas beaucoup où vous voulez en venir !

- Nous sommes d'accord que tous les étudiants ont le droit aux mêmes avantages, aux mêmes droits, aux mêmes chances d'accéder aux cours et aux loisirs extrascolaires.

Il hoche la tête de telle sorte à faire un "oui". Alors, je lui explique la situation. Je lui montre par A plus B que Jane à le droit de rejoindre la chorale, d'autant plus qu'elle sait chanter. Il n'y a donc aucune raison de la refuser et de la mettre de côté. Il assimile mes quelques phrases avant de me répondre que c'est au conseil de décider et qu'il n'a aucun pouvoir de décision tout comme moi.

- Écoutez. C'est vous qui avez introduit une fille dans un établissement de garçons. Vous avez donc votre part de responsabilité dans toute cette histoire. Cette jeune femme est une véritable étoile. Lorsque je l'ai entendu chanter, j'ai pu imaginer notre victoire. Elle apporterait cette touche féminine qu'il manque dans un groupe rempli d'hormones masculines. Sa finesse et son groove apportent d'autant plus de spectacles et de vie dans une chorale figée depuis plus de cent ans. Depuis sa création, les Warblers n'ont pas évolué, ils n'ont pas changé. Je pense qu'un peu de neuf ferait un bien fou. Ça permettrait au gars d'être moins macho, moins sexiste. Lors du débat, j'ai pu constater qu'il y a des arriérés. À notre époque, c'est inconcevable. Même notre société évolue et cette école donne l'impression qu'ici, on est coincé en mille huit cent douze.

Je m'arrête dans mon élan pour voir s'il m'écoute toujours où s'il fait semblant. Mais j'aperçois qu'il prend un temps pour mettre dans sa tête toutes ces informations dans l'ordre, qu'il comprenne l'importance de ma venue ici.