Case départ

CHAPITRE 57 : COINCÉ DANS UN FAUX ASCENSEUR

⚠️ Avant de commencé : ce chapitre contient des scènes de la fiction !! J'ai essayé de reproduire au mieux ce que la série reflétait !

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Partie 1 : Notre lien

PDV de Blaine :

En sortant des toilettes des profs, je suis rentré dans quelqu'un et évidemment, il fallait que ce soit Kurt. Nous bavardons rapidement sur quelques banalités. Il me propose de l'accompagner afin de rejoindre l'auditorium pour la prestation de mes élèves. J'accepte directement. Je sais que je souris bêtement et j'aimerais me contenir, mais je n'y arrive pas. Être proche de lui me fait toujours un petit quelque chose. Je marche en retrait afin qu'il ne puisse pas voir ce sourire débile qui est scotché à mon visage. Très vite, mon attention s'est portée sur autre chose. Au bout du couloir, j'aperçois un ascenseur. Il était temps qu'ils en mettent un dans cet établissement scolaire puisque l'amphithéâtre se trouve aux quatrièmes et derniers étages. Autant dire que ça nous a fait les cuisses lorsqu'on devait s'y rendre. Étant donné que c'est nouveau et que nous sommes déjà en retard, Kurt s'avance vers la porte et appuie sur le bouton. La porte s'ouvre et mon ex s'y engouffre. Je lève les yeux au ciel en espérant qu'il ne tombera pas en panne. Vu la chance que j'ai en ce moment, tout pourrait m'arriver. Je me place aux côtés de Kurt qui appuie de nouveau sur un bouton. Je regarde partout, car je suis stressé à l'idée d'être dans un petit espace, confiné avec mon ex. En déviant ma trajectoire sur la gauche, je distingue des toilettes. Depuis quand, il y a des toilettes dans l'ascenseur ? J'ouvre cette porte en pensant que c'est une blague. Mais non ! Je suis surpris puisqu'il y a vraiment des toilettes. Kurt commence à trouver la situation étrange, lui aussi. Il me fait remarquer que cet ascenseur ne bouge pas. Il commence à paniquer et à appuyer sur n'importe quel bouton. Observant qu'il s'affole et fait n'importe quoi, je m'approche de lui et j'appuie sur le bouton d'urgence. Normalement, quelqu'un devrait nous parler pour comprendre la situation afin de nous aider au mieux. Malheureusement, rien n'y fait, nous sommes coincés. Mon ex propose de forcer la porte et je n'attends pas plus longtemps pour essayer avec lui. Dans le fond, je sais que ça ne sert à rien. Ce genre de portes est super lourd. Rapidement, on se rend à l'évidence qu'on est enfermé tous les deux. La panique monte en flèche dans mon organisme, mais je ne laisse rien paraître. Déjà que Kurt est affolé, je ne veux pas en rajouter une couche. Puis soudain les lumières s'éteignent, je sursaute autant que Kurt. Dans cet élan de frayeur, nos mains se sont liées. J'en ai des frissons. Je ne sais pas si c'est la peur ou bien le rapprochement avec lui, mais mon cœur bat à mille à l'heure. Sa présence me rassure. En fait, je suis content qu'il soit là, car je crois que je me serai fait dessus. Avec tout ce qui m'est arrivé à New York, je n'avais vraiment pas besoin d'être enfermé dans un ascenseur. Les lumières se rallument tout doucement et nous brisons le lien qui venait de réapparaître entre nous.

- Je ne crois pas que ce soit vraiment un ascenseur, dit-il.

C'est certain que s'en est pas un. Il dit ça, car il est angoissé et qu'il a besoin d'extérioriser en parlant, même si ce ne sont que des informations qu'on connaît déjà. Je ne lui en veux pas puisque je suis dans le même état.

PDV de Kurt :

Depuis une dizaine de minutes, j'ai arrêté de chercher à sortir de notre cage. J'ai préféré me vautrer dans un coin afin de garder mes forces. Qui sait combien de temps, on restera coincé ici ? Cette histoire d'ascenseur me terrifie, néanmoins, j'ai ma petite idée de qui est derrière tout ça. Blaine qui essayait de garder contenance jusqu'à maintenant, là, il est complètement à bout. Il frappe la paroi de l'ascenseur dans l'espoir que quelqu'un nous entende et nous aide à sortir d'ici. Son comportement me brise le cœur. Habituellement, c'est lui qui m'aurait rassuré, c'est lui qui aurait été présent pour ne pas sombrer. Il a changé. Quelque chose en lui s'est brisé. Et j'ai bien peur que ce ne soit moi qui suis le facteur de ce changement. Il a peur autant que moi et il n'arrive plus à le cacher.