Case départ

CHAPITRE 40 : INFORMATION INQUIÉTANTE

Pdv de Blaine :

- Biiiiip, Biiiiip, Biiiiip... Biiiiip, Biiiiip, Biiiiip...

Ça doit faire vingt bonnes minutes que mon réveil sonne et à part enfouir ma tête sous mon oreiller et grogner, je ne fais rien de plus. J'entends à travers la cloison Dave hurler d'arrêter ce fichu réveil, car c'est le week-end. Je sors mon visage de sa cachette et regarde l'heure. Sept heures. Pourquoi n'ai-je pas désactivé ce fichu réveil ? Je l'éteins et me remets sous la couette. Je retombe rapidement dans les bras de Morphée.

- Driiing, Driiing, Driiing...

Je souffle désespérément. Aujourd'hui, la vie a décidé de s'acharner sur moi... J'attrape mon portable qui est sur la table de nuit. Mais c'est trop tard. L'appel est déjà terminé. Alors je le repose sans même y jeter un coup d'œil.

- Driiing, Driiing, Driiing...

Oh punaise... Je crois que ça va réellement m'énerver ! Encore une fois, il est trop tard lorsque je l'agrippe. Je décide de le mettre sur vibreur avant que mon téléphone n'atterrisse dans un mur.

- BLAINE, DÉCROCHE !! OÙ JE VIENS LE FAIRE À TA PLACE, hurle Dave de sa chambre.

Je soupire une nouvelle fois avant de m'attarder sur cet écran qui m'éblouit complètement. Oh merde !!! C'est Rachel qui me harcèle depuis plus d'une heure. Je sens que je vais passer un sale quart d'heure... Je me dirige vers la cuisine afin de boire un verre de jus de fruit. Puis, je m'assois sur une chaise pour rappeler Rachel.

Quelques tonalités se font entendre, puis elle prend l'appel. J'ai peur qu'elle me hurle dessus. Il faut dire que quand elle s'énerve, elle fait vraiment flipper. On pourrait croire que le diable s'empare de son corps et la possède.

- HA, BEN ENFIN !! TU DÉCROCHES... J'AURAIS PU MOURIR DIX FOIS...

Et voilà... Elle est énervée... Je m'y attendais... Mais en même temps, qu'elle idée d'appeler à huit heures, un samedi. Elle a peut-être eu un accident ! Ou bien, elle est à l'hôpital ! Oh mon Dieu...

- Désolé Rachel. Mais dis-moi, tu vas bien ? Pourquoi appelles-tu si tôt ? Tu es malade ? Tu as eu un accident ?

- How, How, How... Calme-toi Blaine. Je n'ai rien du tout.

Ouf... Je souffle de soulagement. Mais j'ai une envie de meurtre pour m'avoir réveillé aux aurores durant le week-end. J'espère qu'elle a de bonnes raisons !

- Je suis soulagé alors. Mais, pourquoi tu me harcèles ?

- Oh ! C'est un grand mot ça ! Je ne te harcèle pas, râle-t-elle. Retrouve-moi au Breadstick dans une heure. Je t'offre le petit-déjeuner pour me faire pardonner de ce réveil agressif, rigole-t-elle.

- Mais Rachel, je viens de sortir du lit et je suis encore en pyjama !

- He ben, dépêche-toi ! J'ai quelque chose d'important à te dire ! Aller, grouille-toi !

Je voulais répliquer, mais elle avait déjà raccroché. Je laisse tomber mon portable sur la table avant de m'activer. Je me précipite vers le salon qui est devenu ma chambre. Je prends un pantalon de jogging qui traîne au sol et un sweat à capuche qui est dans l'armoire. Je lace mes chaussures, prends ma sacoche et récupère mon portable sur la table. Je pars en direction du Breadstick. De toute évidence, je serais en retard.

✧✧✧

Je cours à travers les rues comme un fou. Puis, je monte dans le métro pour aller plus vite. Étant donné que je me suis levé du pied gauche et que je suis fatigué de ma semaine, je me suis lamentablement trompé de direction. Alors, je descends à l'arrêt suivant et je change de métro. Je suis enfin dans le bon sens et j'envoie un message à Rachel pour la prévenir que je suis sur la route et que j'aurais un peu de retard. C'est la moindre des choses que de la tenir au courant pour ne pas qu'elle pense que je lui ai posé un lapin. Quoique en y repensant, je n'ai pas eu mon mot à dire sur ce rendez-vous. Je suis debout et me tiens à la barre de sécurité. Je pars dans des questionnements sans fin. Je me demande bien ce que Rachel veut me dire d'important. J'espère qu'elle ne laissera pas tomber sa carrière à cause de la série dans laquelle elle jouait. Et si elle ne voulait plus travailler à McKinley. Oh, mon Dieu, toute cette histoire me tracasse énormément.