Chapitre 30 : mirage

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Alex caresse le cou de Marie, alors que cette dernière à la tête posée sur son torse. Le calme règne dans leur nouvelle chambre.

Ils savourent le moment passé...

- Ça va ?

- Hum, dit –elle en posant ses lèvres sur sa peau.

- Tu as l'air songeuse, t'as pas aimé ? s'inquiète immédiatement Alex

- Si, au contraire, je profite... tant que je t'ai sans avoir à te partager

- Je sais chérie, je suis désolé

- Tu sais ce que j'aurai envie là ? demande t-elle en le regardant en posant son menton sur son torse.

- Non dis moi

- D'Aller à la grange. On serait que tout les deux, loin de cette merde. Personne pour nous séparer, ni Cassandra ni Palenko.

- Moi ça me va, on peut prendre le télésiège de la station jusqu'au lac. C'est juste que pour la rééducation ça va être un peu compliqué.

- Non mais laisse tombé, vaut mieux qu'on règle cette histoire rapidement.

C'est alors qu'il se relève pour cette fois ci passé au dessus d'elle. Sa main vient se loger dans le cou de la jeune femme.

- Je te jure qu'on ira dés que c'est terminé. Je m'en occupe, ok ?

Marie approuve d'un signe de tête. Il lui murmure un « ça va aller », à peine audible, avant de l'embrasser tendrement.

Mais le téléphone posé sur la table de chevet se met à vibrer.

- Orhh, peste Alex

- C'est qui ?

- J'en sais rien et je m'en fou.

- Regarde c'est peut être important dit –elle en l'embrassant.

- Bien cheffe.

Il use de ses abdos pour récupérer le téléphone positionné à gauche de Marie. Il ouvre son téléphone.

- C'est elle ?

- J'espère pas ... non c'est Max, il est prévenu des micros.

C'est alors qu'un nouveau bip retenti. A sa lecture, le sang d'Alex se glace.

- Putain murmure t-il

- Quoi ?

Il lui montre le texto :

De Cassandra à Alex, 10h34 :

« je suis désolée pour ce matin. On fait comme tu le sens, mais je veux pas te perdre, fais moi signe stp »

- ... Elle s'accroche ...

Alex balance son téléphone sur le fauteuil pétrole à coté du lit.

- Tu lui répond pas ?

- Je lui répondrai plus tard, j'ai d'autre projet là

Il vient déposer des baisers réguliers dans le cou de la jeune femme, qui sourit.

- Comme quoi ?

- Te refaire l'amour par exemple... second round ?

Marie rigole avant de l'embrasser tendrement en guise de consentement.

***

Le dimanche après midi :

La voile du parapente se tourne doucement vers le champs d'atterrissage. Marie savoure le moment sous voile. Elle adore voler. La sensation est tellement familière et agréable. Elle tire sur la commande du parapente pour faire un dernier tour de sécurité. Elle atterrit tranquillement en s'asseyant dans l'herbe. La voile se couche au sol.

- Pas mal dit Hugo en enlevant le casque de réalité virtuelle , tu t'en ai bien tiré, ça va ?

- Ouais... c'était court.

- Je sais mais on ne brule pas les étapes... T'avais envie de rester là haut je me trompe ?

- Non ça m'aurait fait du bien vu l'ambiance de merde

- Je me doute ...

Marie a toujours adoré voler et encore plus en cas de stress. Elle porte très bien son surnom de petit oiseau. Elle a dû être un volatile dans une vie antérieure. Elle adore voler . ça ne tiendrai qu'à elle, elle passerait sa vie sous voile. C'est moi qui l'ai initié il y a maintenant 20 ans, mais l'élève a largement dépassé le maître.

- Tu crois qu'elle est à la salle ?

- Surement...


Au même moment, à la salle d'escalade :

Alex, torse nu, enchaine les pompes sur le tapis de musculation. Aujourd'hui il tient la salle d'escalade et profite du calme relatif, dû au temps superbe en montagne, pour s'entrainer.

- Salut mon grimpeur préféré dit –elle enjouée en arrivant vers lui

- M'appelle pas comme ça ici putain !! s'énerve Alex en s'arrêtant net.

- Excuse-moi, je voulais pas te déranger.

- Attends, dit Alex en la rattrapant par la main, je suis désolé, c'est juste que je me suis pris la tête avec Marie.

- Qu'est ce qui s'est passé ?

- Rien, c'est juste qu'elle sent que je m'éloigne, alors elle flippe.

- A juste titre, sourit Cassandra.

- Ouais, surtout qu'elle pense avoir trouvé une solution pour la station, alors elle comprends pas. Pour elle, tout est en train de revenir à la normale.

- Ah... et ça change quelque chose entre nous ?

- Non rien mais ça complique les choses , je suis pas très à l'aise avec la situation c'est tout.

- T'inquiète pas, ça va aller, dit Cassandra en prenant doucement son avant bras

Putain je déteste que je fais.

- Bon on s'entraine ?

- Ouais ...

***

2 heures plus tard :

Cassandra rentre chez elle. Elle dépose son sac de sport dans son entrée, avant de saisir son téléphone.

De Cassandra à Palenko, 17h45 :

« J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle : Alex s'est engueulé avec Marie mais elle aurait trouvé une solution pour la station. »

La réponse est immédiate. Une sonnerie. Elle décroche.

- Allo

- C'est quoi cette histoire ?! dit l'homme d'affaire agressif.

- Eh ça va, j'y suis pour rien.

- Elle a trouvé quoi pour sauver la station ?

- Je n'en sais rien, il ne m'en a pas dit plus. Je sais juste qu'il s'est engueulé avec elle.

- Utilise ton petit cul pour le faire parler ! Démerde-toi ! il me faut des réponses.

- C'est pas si simple, ce n'est pas le genre à se confier sur l'oreiller.  Il l n'a pas voulu qu'on passe la nuit ensemble.

- Putain tu sers vraiment à rien.

La communication se coupe. il a raccroché.

***

Au même moment, Alex, Marie, Hugo , Elodie et Maxence n'en loupent pas une miette. Ils sont rivés sur l'ordinateur portable du commandant de gendarmerie sur le bar de la salle d'escalade.

- On a la preuve là ! s'exclame Hugo

Edelweiss : une étoile sans glacier (Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant