- Valentina : Mathieu... Embrasse-moi.
C'est tout ce que j'attendais.
Ma bouche fond sur la sienne avec une telle rapidité qu'elle me surprend moi-même. Mes mains quittent ses hanches pour venir attraper ses joues, ce qui me permet d'approfondir no...
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9 juillet 2019 - Clamart, France - 17H10
Une main qui me secoue l'épaule me réveille. Je frotte mes yeux et me redresse seulement en voyant la tête de la brune sur moi. Merde, on a dormi comme ça, devant les gars. Moi affalé, la tête sur le côté et elle, la tête sur mes cuisses.
Je tends la main pour la mettre dans ses cheveux, mais je me fige. Je me reconnais plus, depuis quand je fais des papouilles à une meuf pour la réveiller ?
Bah, depuis que je connais Nana.
Je regarde autour de moi, on est seul. Ma main se pose finalement dans sa chevelure que je viens caresser. Elle a les cheveux hyper doux.
- Nana, faut se réveiller, on est arrivés.
Elle se tourne, rapproche sa tête de moi et colle son nez sur mon ventre. Putain, sa tête est, littéralement, sur ma teub. Je contracte la mâchoire et ferme les yeux, c'est pas comme ça que j'imaginais le premier rapprochement entre elle et PolakJr.
Allez faut que je la réveille. Je reprends mes papouilles. Je deviens faible moi, c'est ouf, où est passé l'ancien Polak, qui réveillait les meufs en les faisant tomber du lit ?
- Nana, allez debout la marmotte.
- Ormaz : Bonne chance frère, les seuls trucs qui la réveillent, c'est les réveils digitaux et les pleurs de bébé.
Je sursaute, je ne l'ai pas entendu arriver. Je retire ma main de sa tête directement.
- Tu as pris sa valise ?
- Ormaz : Ouais, je l'ai montée chez moi le temps qu'elle signe le bail. Au fait, Flav est déjà partit, il m'a dis qu'il t'appelle demain.
J'hoche la tête et il repart. Merci du soutien frérot, je te revaudrais ça hein.
Je descends ma main sur ses côtes et commence à la chatouiller. Elle se redresse directement et semble chercher quelque chose. Même au réveil t'as envie de la bouffer cette go.
Mon regard se perd autour de moi et j'attrape son chiffon qui sert de doudou. Je lui tends et elle me le prend des mains pour l'amener directement à son nez.
- T'es une sacré gamine Nana, je la charrie en rigolant.
Elle sourit et se lève pour s'étirer. Putain, elle a mis un legging. Comment je suis censé contrôler mes yeux moi si elle met des trucs où l'on voit toutes ses fesses bouger au moindre mouvement.
- Valentina : On est arrivés ?
- Ouep, il est 17 h 19.
Elle écarquille les yeux avant de remettre vite sa veste.
