𝟒𝟎 - czterdzieści

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PDV MATHIEU 

03 septembre 2019 - Clamart, France - 13H45

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03 septembre 2019 - Clamart, France - 13H45

Je dépose Nana à l'échographie de Cha' avant de rejoindre mes gars en studios. On va cliper "problèmes", "toute l'année" et "un peu de haine". Va falloir organiser ça, et ça me soûle déjà.

Timal a insisté pour illustré notre feat, je vais donc lui laisser le bonheur de faire ce que je déteste le plus au monde.

En arrivant, tellement y a foule, je mets 30 minutes à entrer, car tout le monde me jacte dans le couloir d'accès à la salle d'enregistrement. À l'intérieur de celle-ci, Peligrosso, SDM et Flav m'y attendent.

- Peligrosso : Eh toi et SDM vous avez rien capté à l'été les gars. Faut arrêter les pulls et les pantalons, vous voulez crevez de chaud ?

- Laisse-moi m'habiller comme je veux wesh.

Il me fait une grimace accompagnée d'un "gnagnagna" de gros gamin immature.

- Au fait Flav, tu connaîtras le sexe de ton môme ce soir, t'es anxieux ?

- Flav : Tu parles, il n'y a que ta copine qui le saura jusqu'à la babyshower, c'est à dire dans une semaine. Tu ne pourrais pas soutirer des infos ? On fera genre, on est surpris le jour J.

- Je ne peux rien te promettre, si elle ferme les cuisses, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose.

- SDM : T'es un gros pervers polak. J'espère que celle-là, tu ne lui demanderas pas de te sucer dans les toilettes du KFC.

On part tous en fou rire. Quel bâtard. Ce n'est pas de ma faute si pendant mon adolescence j'étais un gros connard.

- Flav : Oublie pas avec Ormaz vous avez une vidéo à tourner avec Caballero et Jean-Jass dans 3 jours pour le truc avec le cannabis-là, Machin & Fines Herbes.

- C'est où ?

- Flav : Bah, on ne sait pas encore, de base c'était chez Di-meh, mais il a eu un dégat des eaux. Ormaz, c'est archi petit chez lui et toi, t'es chez ta grand-mère.

- Bah, je peux demander à Nana, mais amenée de la beuh chez elle, ce n'est pas top quoi.

Il hoche la tête, me disant qu'il continue à chercher. On revoit les gens que l'on choisit pour réaliser mes clips et en une heure tout est bouclé pour moi. Flav va s'occuper de contacter les réalisateurs par mail, avec mes idées pour qu'ils réfléchissent au délai et qu'ils nous le transmettent avec leurs dispos.

Je reprends la route vers la cité. Quand je me gare, je traîne un peu en bas, je tire sur un joint qui tourne.

- Tortoz : J'ai vu ta meuf rentrer au fait, elle n'avait pas l'air trop bien. 

Quoi ? Je rends son shit à son propriétaire avant de monter les marches deux par deux. Je sors les clefs pour ouvrir la porte quand un mouvement derrière moi me surprend. Tortoz m'a suivi. 

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Tortoz : T'es mon reuf, si y a un truc, je veux t'aider. 

- Repasse plutôt demain mon gars s'il te plaît.

Il part en me tapant l'épaule. Je soupire en tournant la clef dans la serrure et referme la porte derrière moi. 

- Bébé ? 

J'avance dans le salon et découvre Nana, à genoux devant la petite table, à pleurer toutes les larmes de son corps pendant que Syn lèche ses larmes, ce gros déguelasse.

Vous savez quand on pleure tellement, qu'on arrive plus à respirer correctement ?

Je prends sa bombonne d'oxygène avec son masque pour les placés à côté d'elle, au cas où. Je la soulève par les aisselles et découvre un body qu'elle écrabouille dans son poing droit. 

J'essaie de le détacher en m'asseyant sur le canapé. À califourchon sur moi, elle continue à sangloter fortement. 

- Calme-toi bébé steuplait...allez chut...

Je la berce comme un gosse, cela en devient chelou. 

- Mais pourquoi tu t'es infligé ça ? Tu savais que ça allait te faire du mal.

- Valentina : Je - je - je vais et-etre s-sa marr-marraine...

Ma main rejoint ses cheveux que je commence à caresser, tellement tendrement que j'en ai la nausée. 

Au bout de 5 minutes, je la sens se calmer, elle se relève pour essuyer ses yeux. Je prends le vêtement de ses mains pour le plier et le balancer doucement dans la boite présente sur la table.

- Tu te sens mieux pour pouvoir m'expliquer ? 

Elle hoche la tête et la repose sur mon épaule, son nez dans le creux de mon cou.

Foutus frissons.

- Valentina : Au début, ça allait. Mais y a eu l'échographie et j'ai commencé à ressentir une nostalgie. Ensuite l'écoute des battements de cœur, ça m'a rappelé que celui de ma petite fille ne bat plus. Et la joie, tu aurais vu la joie de Cha', la même que moi quand j'ai vu sa bouille pour la première fois. 

Mes papouilles reprennent, et elle continue à se confier.

- Valentina : Elle me manque, énormément, mais pour faire mon deuil, je sais que je ne dois pas cacher toutes ces choses. Je veux afficher les photos, ça m'aiderait, je ne sais comment l'expliquer, mais ça m'aiderait. 

Elle va au boulot demain, je vais en profiter pour lui faire la surprise. J'irais chez les gens qui agrandissent les photos et je m'occuperais de ça. 

- Nana ?

- Valentina : Hum ?

- Dans 3 jours, je tourne une vidéo avec des gens qui sont très... Comment dire... Très axés sur la beuh. Mais on a aucun endroit. 

Elle relève la tête pour me regarder, sûrement pense-t-elle que je ne suis pas sérieux. 

- Valentina : Faites ça ici, mais vous fumez dans le salon ou dans la cuisine, et tu fermes les portes des autres pièces.

J'approuve en plongeant sur ses belles lèvres pulpeuses. Cette femme est délicieuse.

- Valentina : Et tu ouvres les fenêtres ! Sinon ça va être un vrai aquarium. Au passage, arrête de me demander pour inviter du monde, si je te laisse un double des clés ce n'est pas pour rien, j'ai confiance. 

Je reprends ses lèvres en otages, et cette fois-ci, je ne compte pas la laisser s'extirper pour parler. On va aller prendre une bonne douche.

•••

BONJOUR ! Vous relavez demandez, voila la suite.

Déjà le quarantième chapitre, je n'en reviens pas.

Koeur, Lulu <3

🧡🧡🧡


𝑴𝒂 𝑵𝒂𝒏𝒂 | 𝑷𝑳𝑲 | TERMINÉE |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant